Tiers-lieu à Grez-Doiceau : "Le Coeur de nos Racines"

28/12/2024

Quand Drôle de Mouv fait le juste choix...

Inno Jp, le backstreet boy 🔥

Imagine un bébé naît au coeur du Rwanda, d’un adultère et des années 80. Puis il est adopté. Par deux dames belges retraitées. Nouvelle équipe. Gros transfert.

Il a son nom gravé sur un anneau de serviette en étain. Il apprend à skier avant de savoir écrire. Il chante dans une chorale de Noël en latin… Imagine !

Au début, ça se passe "bien". À l’adolescence, bardaf, c’est l’embardée. Il tente des études qui n’aboutissent pas. Il devient journaliste mais qu’à moitié. Il gère ses émotions avec de l’alcool et de la pornographie. Si, c’est possible. Faut beaucoup de mouchoirs et peu d’ambition mais c’est possible. Il se réveille parfois dans des groupes électrogènes…Mais miracle, il se survit.

Par hasard, il se met à faire du stand-up. Et ça marche. Pour de vrai ! Il part étudier l’humour à Montréal. Si, c’est possible. Faut une bonne doudoune mais c’est possible.

Imagine aujourd’hui il a un spectacle. Dedans, son épopée, son époque, des anecdotes choisies, la vie quoi. Ben voilà.

Arrête d’imaginer. Viens découvrir Inno JP le 25 janvier au Centre Culturel de Nethen. Les places sont ici 👇
https://www.droledemouv.be/spectacles/p/inno-jp-250125

23/12/2024

EPISODE 2 : SUR LE FIL DE L'EQUILIBRISTE...

23/12/2024

DANS « DÉLICATE », FLORENCE MENDEZ BRISE « LE QUATRIÈME MUR » EN MARCHANT SUR UN FIL...

Après Lola d’Estienne, il y a eu Florence Mendez. La fantastique performance de Florence Mendez qui m’a tenu en haleine de la première à la dernière minute de son spectacle. Et, pourtant, je ne vous le cache pas, la partie n’était pas gagnée d’avance pour la stand-uppeuse bruxelloise que j’attendais au tournant. J’attends toujours… Et j’en suis fort aise.
En effet, en surfant sur la vague, Florence Mendez joue, en permanence, à quitte ou double. Tandis que ses aficionados boivent ses propos comme du petit lait, parce qu’ils partagent ses postures militantes ou adhèrent à son franc-parler parfois provocateur, elle doit exceller si elle veut convaincre les quelques perplexes tapis dans la salle.
Et, samedi soir, à Néthen, Florence a brillé de mille feux, trouvant à tout instant le juste ton. Pendant plus d’une heure, dans son numéro d’équilibriste, parfaitement rôdé, elle n’a jamais perdu le fil. Elle m’a emporté avec elle dans ses délires scientifiques et ses blagues salaces. Dans ses réflexions philosophiques et ses règlements de compte conjugaux. Dans ses constats désopilants sur ses propres limites, ses préoccupations banales, ses doutes existentiels…
Mais l’humoriste belge m’a aussi touché au cœur et à l’âme en jouant parfaitement sa comédie humaine à multiples facettes : de la colère à la retenue, de la joie à la tristesse, de la timidité à l’extravagance, elle est parvenue à ne jamais me lasser et à me convaincre de son immense talent. Rien, dans ses postures et ses gestuelles, dans ses intonations et ses débits, dans ses registres langagiers et ses procédés comiques, RIEN n’a été laissé au hasard, surtout quand un moment d’improvisation semblait, tout à coup, s’inviter à la fête.
Enfin, tout au long de son spectacle, Florence Mendez a fait preuve d’une extrême délicatesse tout en se donnant une fausse apparence d’ourse mal léchée. De fait, à côté des grosses ficelles comiques dont elle a usé régulièrement, elle nous a livré, tout aussi régulièrement, de fines trouvailles qui éclairent son travail artistique d’un jour toujours nouveau. Voilà pourquoi, sans la moindre réserve, elle a emporté ma pleine adhésion. Quand on possède sa sensibilité extrême, son intelligence subtile et sa force résiliente, on ne peut que fracasser « Le Quatrième Mur » en mille éclats de rire…
*Merci à « Drôle de Mouv » de m’avoir donné l’opportunité de vivre, au milieu d’un public conquis, un tel moment de grâce scénique.

BENOIT (Animateur du TIERS-LIEU de Hèze, « Le Cœur de Nos Racines »)

22/12/2024

EPISODE 1 (aujourd'hui)...

L’ASBL « Drôle de Mouv » a fait carton plein hier soir à GREZ-DOICEAU !

Avons-nous beaucoup ri ? OUI. Avons-nous beaucoup applaudi ? OUI. Avons-nous beaucoup apprécié ? OUI. Trois fois OUI pour un triple sans faute. OUI pour Lola d’Estienne. OUI pour Florence Mendez. Et, bien entendu, OUI pour « Drôle de Mouv ».
20 heures 15. Samedi 21 décembre 2024. La Place de Trémentines à Grez-Doiceau est pavée de voitures remplie de bonnes intentions. Je trouve une petite place, une des dernières, pour mon grand camion blanc. Je ferme la porte et m’avance traquillement en direction de la lumière.
À l’entrée de l’Espace Culturel de Néthen, je choisis la table de droite. On m’accueille avec un grand sourire. On coche mon nom sur la liste des réservations. On me cercle le poignet de jaune. On m’explique clairement le fonctionnement du bar… WAOUW.
Une fois accomplies les « formalités administratives », je prends le temps de parcourir des yeux le hall d’accueil. Je me rends alors compte qu’il y a des bénévoles dans tous les coins, toutes affairées. Dans l’équipe, rien que des dames. Pas le moindre homme, du moins à première vue. Une idée toute bête me traverse tout à coup l’esprit. Serait-il possible que le féminisme se fasse sexiste ? Bien sûr que NON. Je plaisante… OUI, je plaisante. Tout le monde sait que les hommes sont moins efficaces que les femmes. L’essentiel est d’en prendre conscience et de l’accepter (MDR)… Les sœurs Mouvet semblent l’avoir compris depuis longtemps (LOL)…
Trêve d’humour, revenons à l’essentiel. On contrôle mon bracelet jaune à l’entrée de la salle. Une salle, comme le parking, presque remplie à ras bord. Aux tables, on discute, on boit une bière ou un verre de vin. On évoque ses déboires professionnels, ses conquêtes amoureuses, ses problèmes parentaux ou ses dîners familiaux. Bref, on se met dans l’ambiance en attendant Lola et Florence.
Une fois assis, je tente d’évaluer à vue de nez le nombre de spectateurs. On est, au moins, 150, hommes (WAOUW) et femmes confondus, à avoir répondu présent à l’appel de « Drôle de Mouv ». Bravo, les filles, vous avez gagné votre pari !
20 heures 30 précises. La salle est soudain plongée dans le noir. Les voix se taisent. Les projecteurs s’allument. Mélanie Mouvet, la grande sœur, monte la première sur scène pour présenter la soirée avec un aplomb qui me plaît beaucoup. En quelques phrases bien senties, elle chauffe la salle. Elle nous fait applaudir sur commande. Elle nous conseille vivement de consommer pendant le spectacle. Elle nous oblige même à éteindre notre GSM, sous peine de devoir payer une tournée générale. Me voilà terrifié. Alors, je vérifie que mon téléphone ne sonnera pas même si je sais que je l’ai mis en sourdine avant de quitter « Le Cœur de Nos Racines »… À SUIVRE…

ÉPISODE 2 dès demain…

22/12/2024

L’ASBL « Drôle de Mouv » a fait carton plein hier soir à GREZ-DOICEAU !

Avons-nous beaucoup ri ? OUI. Avons-nous beaucoup applaudi ? OUI. Avons-nous beaucoup apprécié ? OUI. Trois fois OUI pour un triple sans faute. OUI pour Lola d’Estienne. OUI pour Florence Mendez. Et, bien entendu, OUI pour « Drôle de Mouv ».
20 heures 15. Samedi 21 décembre 2024. La Place de Trémentines à Grez-Doiceau est pavée de voitures remplie de bonnes intentions. Je trouve une petite place, une des dernières, pour mon grand camion blanc. Je ferme la porte et m’avance traquillement en direction de la lumière.
À l’entrée de l’Espace Culturel de Néthen, je choisis la table de droite. On m’accueille avec un grand sourire. On coche mon nom sur la liste des réservations. On me cercle le poignet de jaune. On m’explique clairement le fonctionnement du bar… WAOUW.
Une fois accomplies les « formalités administratives », je prends le temps de parcourir des yeux le hall d’accueil. Je me rends alors compte qu’il y a des bénévoles dans tous les coins, toutes affairées. Dans l’équipe, rien que des dames. Pas le moindre homme, du moins à première vue. Une idée toute bête me traverse tout à coup l’esprit. Serait-il possible que le féminisme se fasse sexiste ? Bien sûr que NON. Je plaisante… OUI, je plaisante. Tout le monde sait que les hommes sont moins efficaces que les femmes. L’essentiel est d’en prendre conscience et de l’accepter (MDR)… Les sœurs Mouvet semblent l’avoir compris depuis longtemps (LOL)…
Trêve d’humour, revenons à l’essentiel. On contrôle mon bracelet jaune à l’entrée de la salle. Une salle, comme le parking, presque remplie à ras bord. Aux tables, on discute, on boit une bière ou un verre de vin. On évoque ses déboires professionnels, ses conquêtes amoureuses, ses problèmes parentaux ou ses dîners familiaux. Bref, on se met dans l’ambiance en attendant Lola et Florence.
Une fois assis, je tente d’évaluer à vue de nez le nombre de spectateurs. On est, au moins, 150, hommes (WAOUW) et femmes confondus, à avoir répondu présent à l’appel de « Drôle de Mouv ». Bravo, les filles, vous avez gagné votre pari !
20 heures 30 précises. La salle est soudain plongée dans le noir. Les voix se taisent. Les projecteurs s’allument. Mélanie Mouvet, la grande sœur, monte la première sur scène pour présenter la soirée avec un aplomb qui me plaît beaucoup. En quelques phrases bien senties, elle chauffe la salle. Elle nous fait applaudir sur commande. Elle nous conseille vivement de consommer pendant le spectacle. Elle nous oblige même à éteindre notre GSM, sous peine de devoir payer une tournée générale. Me voilà terrifié. Alors, je vérifie que mon téléphone ne sonnera pas même si je sais que je l’ai mis en sourdine avant de quitter « Le Cœur de Nos Racines »… À SUIVRE…

ÉPISODE 2 dès demain…

20/12/2024

Notre première NEWSLETTER est sortie le 15 décembre 2024.

Si vous voulez la lire, laissez un commentaire ci-dessous avec votre adresse électronique ou envoyez un mail à [email protected].

D'avance merci de nous suivre et de nous soutenir.

18/12/2024

Spectacle "Délicate"

18/12/2024

18/12/2024

Un beau moment de convivialité...

18/12/2024

UN PETIT-DÉJEUNER GOURMAND ET CONVIVIAL À HÈZE EN CE 15 DÉCEMBRE 2024…

Arrivée vers 9 heures moins le quart. Paiement de notre écot auprès de Roland et de Nicolas. Installation à table dans la foulée après un brin de causette avec le Président et le Trésorier. La table du fond à droite. À côté d’un gentil couple et de leurs deux enfants. Samuel et Estelle. Samuel, tout calme. Et Estelle qui, lorsque je lui dis bonjour, se jette dans les bras de sa maman… Comme dirait son papa, tant qu’elle fait sa timide, il ne faut pas s’inquiéter… (MDR)

L’ambiance est plus que conviviale en ce dimanche matin à l’ancienne école communale de Hèze. L’Esplanade des Vis Tchapias sent bon la fête. La cour est accueillante, parée de ses bougies. Une fois la porte d’entrée franchie, Eva et moi arrivons dans une véritable ruche décorée avec beaucoup de goût. Les membres du Comité des Fêtes et de Sauvegarde de Hèze s’y affairent dans tous les coins, pendant que les convives prennent place au petit bonheur la chance ou avec leurs voisins et amis.
Très vite, nos yeux se posent sur le somptueux buffet. À coup sûr, nous ne manquerons ni de faim ni de soif. La diversité des produits locaux qui nous sont offerts nous laissent pantois. Tellement pantois que j’en aurais presque perdu mes moyens (LOL) si je n’avais pas été bien accompagné.
Des pains au chocolat et des croissants, du cougnou aux raisins, plusieurs sortes de pistolets et des tranches de pains de différents types se dressent fièrement au centre du buffet. Non loin de ces délices boulangères, des saladiers de céréales, accompagnés de yaourt et de lait, se tiennent prêts, eux aussi, à régaler nos papilles. En bout de table, deux saladiers, pleins à ras bord d’une macédoine de fruits qui fait envie, semblent prendre leurs aises, tandis que, de l’autre côté, une série de thermos remplis de café, de cacao ou encore de thé côtoient sympathiquement assiettes et tasses, toutes blanches. Enfin, côté garniture, les amateurs de sucré sont gâtés avec des confitures, du choco, du miel. Et ceux qui préfèrent les mets salés ont à leur disposition des tranches de fromages et du jambon. Que les organisateurs aient la gentillesse d’accepter mes excuses si je ne me souviens plus de tous les produits mis à notre disposition durant ce petit-déjeuner de Noël ! Pris par mon appétit éveillé par un tel apparat, je crains de n’avoir pas tout vu !
À table, outre la famille d’Estelle, nous partageons notre repas avec Julie, Marcel et son épouse, ainsi que Mimi. La conversation, qui roule sur des sujets variés, nous intéresse beaucoup. Le plaisir de partager en toute simplicité ! Soudain, il est déjà dix heures lorsque Roland Flamand prend la parole pour remercier ses équipiers et annoncer les activités prévues en 2025. Cette intervention lui offre aussi l’occasion de présenter des packs cadeaux Hèzette où bière(s) et verre(s) gravé(s) « Hèzette 1404 » font bon ménage.

Départ vers 11 heures moins le quart. Au revoir rapide à nos compagnes et compagnons du jour. Petite marche vers notre TIERS-LIEU situé à quelques pas de l’endroit de nos agapes. Nous regagnons « Le Cœur de Nos Racines », tout en joie d’avoir passé un vrai bon moment… en attendant la prochaine activité organisée par le CFSH…

15/12/2024

QUAND ON EST « PRÈS DU BOULEAU », « BY THE BIRCH » NOUS RÉGALE DE SES MEILLEURS MORCEAUX…
J’ai passé ma soirée d’hier « Près du bouleau ». Trois voix m’ont transporté dans leur bel univers folk. Et je n’étais pas seul, loin de là. Nous étions une cinquantaine à la Maison de la Butte de Biez pour assister à leur ravissant concert, plein de poésie et de sensibilité.
Emmené par Fabienne Shaw, placée au centre de la scène, le groupe « By the Birch » a assuré un spectacle qui m’a paru bien trop court tant il était prenant et profond. Aux côtés de leur leadeuse, Nathalie Ninforge et Pascale Gorissen ont assuré une prestation sans faille, prenant pleinement leur place au sein du trio.
Ne quittant pas sa guitare, Fabienne a tenu le haut du pavé avec sa voix métissée, riche et chaloupée. À sa gauche, Nathalie, jouant de plusieurs instruments à corde, a fait merveille, mettant ses talents de musicienne et de guitariste au service du groupe. À sa droite, Pascale m’a impressionné à plus d’un titre. Une grande présence scénique. Un travail instrumental qui lui donnait une vraie singularité. Une voix vraiment marquante.
Oui, je l’avoue, j’ai particulièrement été touché par la voix de Pascale Gorissen. Parfaitement maîtrisée, elle m’a paru cristalline et d’une infinie douceur, portant chaque son avec une légèreté qui contrebalançait habilement la force et la puissance de celle de Fabienne Shaw. Somptueuse harmonie entre l’eau et le feu qui m’a parlé à l’âme et au cœur.
En alternant chansons en anglais et en français, « By the Birch » a donc proposé un concert « Cinq Étoiles » dont les thèmes ne m’ont pas laissé indifférent. L’amour et la solitude, les oiseaux et les arbres, autant de motifs propices à la rêverie et au lâcher-prise, si utiles dans notre monde tellement empreint de doutes et de questionnements.
Mais, à en croire l’enthousiasme des spectateurs présents dans la salle, je n’ai pas été le seul pleinement conquis. Les applaudissements, mesurés entre chaque morceau et nourris à la fin du spectacle, ont, en effet, poussé « By the Birch » à bisser deux fois, nous régalant de deux de leurs plus beaux morceaux.
Puis les applaudissements se sont arrêtés, la lumière s’est rallumée, les artistes se sont mêlées au public. Encore pris par mes émotions, je suis sorti de la salle, j’ai repris ma voiture et j’ai regagné l’avenue Félix Lacourt, des poussières d’étoiles plein les yeux et les poches remplies de fines lamelles d’écorce, beaux souvenirs d’un moment suspendu d’éternité.
*Merci à Philippe et à son équipe d’avoir mis sur pied cet événement musical de très grande qualité

BENOIT (Animateur du "Coeur de Nos Racines"), TIERS-LIEU de Hèze)

10/12/2024

La Maison de la Butte a fait salle comble ce dimanche...

10/12/2024

FACE AUX COLLINES DE KIGALI, JOSEPH NOUS PARLE AU CŒUR…

Dimanche 8 décembre 2024. 17 heures. La Maison de la Butte à Biez fait salle comble. Le seul en scène d’Ignace Fabiani peut commencer. Depuis les rangs du public, le comédien français marche tranquillement au rythme de la vie à Kigali. Dès la première seconde, il gagne son pari. Son incarnation est parfaite. Joseph, le héros du récit qu’il nous conte, un étudiant de 24 ans, en stage pour six mois dans la capitale du Rwanda, est là, devant nous, profondément ancré, et sincère. Il nous prend par la main, avec talent, avec brio même, pour nous plonger, l’espace de 70 minutes, dans l’univers du centre Inzu où les enfants de la rue sont pris en charge.
Joseph nous conte ses pérégrinations et ses rencontres, ses étonnements et ses doutes. Il nous conte surtout le Rwanda de 2009 qui n’est plus celui du génocide de 1994. Bien qu’ils soient à jamais marqués par cette tragédie, malgré les souffrances qui persistent, les Rwandais qu’il croise sur sa route cheminent, guidés par l’espoir. L’espoir d’un avenir meilleur les fait vivre, et les rend sympathiques et vrais. C’est sans doute pour cette raison que Joseph parvient à nous brosser une galerie de personnages délicieux : Modeste, l’éducateur-gardien de nuit, toujours tiré à quatre épingles, avec qui il accroche, et Béatrice, la directrice-rescapée du génocide, enthousiaste et énergique, avec qui il s’accroche ; Innocent, en short et crocs jaunes, qui vient de terminer ses primaires à 17 ans, et Snoop, 15 ans, fan du rappeur américain, Snoop Doggy Dog, dont il rencontre la famille après des heures élastique de marche à travers les mille collines.
Mais, si le plaisir du spectateur est si intense, c’est également grâce à la mise en scène, efficace et juste, de Juan Antonio Martinez y Carrion qui sert parfaitement le texte et son auteur-interprète. Sans jamais s’imposer. Comme un coach qui accompagne son champion, sans jamais lui prendre la lumière. La marque des grands qui comprennent tout en un clin d’œil. En toute simplicité.
Écrit et interprété par Ignace Fabiani, le spectacle « Face aux collines du Rwanda » adopte donc un juste ton. Sans militantisme exacerbé. Sans outrance. Les mots qu’il fait dire à Joseph dans la langue du pays ou en français et les ambiances sonores qu’il nous fait entendre donnent à son propos une belle couleur locale. Une telle couleur qu’à l’heure où je commets ce billet, mes oreilles en restent profondément imprégnées. Imprégnées tant par les mots graves qu’il déclare solennellement que par les anecdotes drôles, parfois même cocasses, qui parsèment son discours, pour que jamais ne se brise le bel équilibre de son subtil édifice.
Mais son propos fait également sens à travers les nombreux messages qu’il nous livre. Avec délicatesse. Pour qu’ils infusent en nous si nous y sommes sensibles… Sans nous brusquer, ou presque. Les difficultés de la vie d’après, les responsabilités fuies ou assumées, les problèmes d’identité, etc. Autant de questions laissées à notre discrétion, intimes et profondes…
Comme quoi, tout est possible quand une passion inspirante parle au cœur d’un artiste talentueux et authentique…

BENOIT (animateur du TIERS-LIEU "Le Coeur de Nos racines" à Hèze)

* Un grand merci à Patricia et son compagnon pour avoir organisé cet événement de grande qualité…

03/12/2024

Il a neigé sur Grez en ce matin d’automne.
Le jardin est chenu et le souffle du vent,
Léger comme un duvet, de son ton monotone,
Passe nonchalamment au cœur d’un beau géant.

L’arbre, tout ébloui par la force qui frappe
Ses branches si laiteuses et son tronc effilé,
Attend paisiblement que l’ombre qui le traque
S’efface prudemment sous les rayons voilés.

Tandis qu’un oiseau-lyre, assis sur un muret,
Regarde avec douceur le fût qui se déploie,
Un moineau tout petit, posé sur un crochet,

Dédaigne élégamment les flocons qui poudroient.
Il a neigé sur Grez en ce matin d’automne.
Plus un bruit maintenant. Le vent n’est plus que gomme.

30/11/2024

25/11/2024

DU « PETIT DEJEUNER D’OXFAM » AUX QUESTIONS CLIMATIQUES : LA RECETTE D’UNE MATINÉE BIEN REMPLIE À GREZ…

L’ASBL « Les Amis de la Butte de Biez » organisaient ce dimanche 24 novembre 2024 son « Petit déjeuner Oxfam » annuel. Dès 8 heures 30, la Maison de Quartier de Biez s’est donc transformée en ruche à pains et en délicatesses sucrées, source de doux plaisirs gustatifs pour les Gréziens qui avaient choisi de se sustenter en musique et dans la bonne humeur.
À ma table, la première à s’être constituée dès l’entame de la matinée, la conversation a été animée pendant tout le petit déjeuner. Mes voisines et voisins étaient fort sympathiques, et la conversation a roulé sur de nombreux sujets évoquant quelques souvenirs d’un passé révolu ou encore les innombrables activités qui s’offrent aux citoyens de notre commune tout au long de l’année, comme cette séance matinale de danse du lundi matin sur la place de Biez et que, je l’avoue bien humblement, j’ai déjà raté aujourd’hui.
De leur côté, deux dames, venues à vélo de Nethen en profitant d’un ciel dégagé et d’une température digne d’un début de printemps, ont loué les vertus de leur petit village, célèbre pour sa « Guinguette » avant de reprendre la route avec enthousiasme en direction du centre de Grez-Doiceau. C’est là, en effet, à la Maison rurale plus précisément, que l’équipe du Plan Climat de notre commune les attendait de 10 à 13 heures pour une série d’échanges entre des citoyens et des professionnels du bâtiment. Des échanges instructifs autour de l’isolation, des panneaux photovoltaïques ou encore des primes régionales et communales octroyées aux propriétaires soucieux de ne pas négliger le réchauffement climatiques et ses conséquences sur leurs habitations.
Bref. Une matinée bien remplie donc, au cours de laquelle corps et tête ont trouvé de quoi se nourrir… en toute simplicité.