Johan deejay

Johan deejay 1988, je me retrouve propulsé derrière les platines. 37 ans plus tard et beaucoup d’aventures, this is my story

Hello,Très heureux de vous retrouver pour une nouvelle saison qui vous replongera à nouveau dans l’âge d’or des plus gra...
07/09/2025

Hello,

Très heureux de vous retrouver pour une nouvelle saison qui vous replongera à nouveau dans l’âge d’or des plus grands clubs, en Belgique comme à l’international, mais aussi des interviews et quelques nouvelles rubriques, musicales entre autres avec l’histoire de titres mythiques.

Et qui de mieux pour ouvrir le bal qu’un DJ capable de rassembler aussi bien les néerlandophones que les francophones et les Wallons ?

Résident du Pulse Factory ou du concept Medusa, créateur du concept Teknoville et producteur du tube mondial Kahana, j’ai l’immense plaisir d’accueillir aujourd’hui celui que vous aurez sans doute déjà reconnu : mister Michael Forzza 🥰

Généralement assez discret et mystérieux, c’est d’autant plus un honneur pour moi qu’il ai accepté de répondre à mes quelques questions.

(Nederlands version below)

THE MICHAEL FORZZA STORY

– Hey salut Michael, comment vas-tu ? Content de te recevoir pour cette première publication de la rentrée.
Hey Johan, salut tout le monde. Je vais très bien, merci, et un grand merci pour l’invitation !

– Alors, dis-moi : qu’est-ce (ou qui) t’a donné envie de devenir DJ ? Comment tout a commencé pour toi ?
Le fameux « besoin urgent » du DJ au bar Giorgios, dans la Kapucijnenstraat à Courtrai, MDR.
J’avais une dizaine d’années, je crois. Le samedi, mes parents allaient souvent manger dans un resto de cette rue, où il y avait notamment le Pentascoop et plein de bars et cafés branchés comme le Peanuts, l’Oasis, l’Osiris…
Comme mes deux cousins, Kurt et Leslie, étaient très connus dans ces cafés, j’avais le droit d’aller regarder les DJs. J’étais fasciné par le matériel, le vinyle, le mix, les lights, l’ambiance.
Un samedi, j’étais près de la sono au Giorgios et le DJ me fait signe. Il me dit : « J’ai un souci, je dois aller aux toilettes. Tu peux m’aider ? ». Résultat, j’ai enchaîné deux disques, dont Peter Gabriel – Sledgehammer. Après ça, tout mon argent passait dans l’achat de vinyles.
En 1995, j’ai commencé à jouer de la musique électronique sur une radio locale à Wevelgem, tous les samedis de 10h à midi. C’est comme ça que le DJ du Da Vinci m’a repéré et m’a proposé de venir faire un essai.
Ils ont aimé, et pendant un temps j’ai joué là-bas tous les vendredis, house et techno. Je me souviens même encore du premier disque que j’ai passé dans ce club : Wishmountain – Radio.
Tout a vraiment décollé quand DJ George’s m’a demandé de jouer régulièrement à La Bush. Il adorait ma musique. J’y jouais souvent comme guest annoncé, mais aussi non annoncé, le samedi, vu que la grande salle était ouverte de 23h jusqu’à 10h le matin.
Ensuite, quand George’s est passé à l’Escape, il s’est installé dans l’ancien Odeon à Gaurain-Ramecroix, qui allait devenir le Pulse Factory. Il m’a proposé d’être résident avec Cédric Piret (CP) dans la grande salle.
20 ans plus t**d, c’est toujours la même équipe. Je suis aussi résident depuis le tout début d’un concept fantastique, “Medusa Concept”, et du légendaire Teknoville.
Côté production, j’ai lancé assez vite mon propre label, Perimeter Records, chez Diki Records, avec des titres comme Electrosphere, Exposure, et la série Abstractor…

– Parlons de nous. Tu te souviens comment on s’est rencontrés ?
Oui, surtout dans des magasins de disques comme Diki Records, Disco Smash, Music Man et évidemment à At the Villa, à Kobbegem.
Je dois préciser qu’à l’époque je ne parlais pas encore français.
Je voulais évidemment te parler, mais je n’osais pas, et tu étais toujours entouré de fans, lol.
Mais j’étais un grand fan de toi, ça c’est sûr ! J’adorais la manière dont tu emballais une piste de danse : ta sélection, ta présence…

– Bon, allez, question piège : as-tu une anecdote un peu loufoque à mon sujet à nous raconter ?
Tu es le seul DJ qui m’ait fait danser sur un podium ! On est en 1997, à l’étage de l’H2o, avec ton mix DJ Sneak – You Can’t Hide From Your Bud / Basement Jaxx – Samba Magic.
True story !!

– Et dis-moi, depuis tout ce temps, est-ce qu’il y a une question que toi tu aimerais me poser ?
Oui : j’aimerais voir DJ Johan jouer un set techno. Je suis curieux de savoir ce que tu jouerais en techno. Pourquoi pas un b2b avec moi ?

– Haha pourquoi pas, d'ailleurs je pense qu'on partagera (chose rare) l'affiche prochainement pour une rétro City le 11 octobre (et le 10 novembre au pulse factory).
On demande si on peux faire un B2B ? Ensemble on ferait revivre le meilleur de la house et de la techno pendant quelques heures 😛 D'ailleurs, quelle différence vois-tu entre le clubbing des années 1990/2000 et celui d’aujourd’hui ?
À l’époque, il y avait une vraie ambiance collective dans les clubs. Tout le monde venait pour danser, rencontrer des gens, retrouver ses amis et découvrir de nouvelles musiques.
Est-ce que ce vrai esprit clubbing existe encore aujourd’hui ? Je ne sais pas mais je l'espère.

– Y a-t-il des choses qui te manquent ou que tu regrettes ? Ou au contraire, des aspects que tu préfères aujourd’hui ?
Oui, ma résidence au Pulse Factory à Gaurain-Ramecroix me manque. Ces longs sets avec une clientèle fidèle, bien à toi… En néerlandais on dit “op elke pot past een deksel” (chaque pot a son couvercle).
Ce club était vraiment mon “pot” : le style musical, la taille de la salle, le son, les lights, la grande structure derrière le DJ booth, le binôme avec Cédric Piret… Tout était parfait.
Je n’aime pas trop les sets d’une heure. Je suis un diesel : je commence seulement à chauffer après une heure, lol. Et je préfère jouer dans le noir.
Aujourd’hui, ce sont souvent des sets d’une heure et beaucoup de festivals en plein jour. On s’adapte bien sûr.

– Une anecdote marquante à nous raconter ?
Oh oui, j’en ai plein ! Mais je vais en choisir une qui a un lien avec Diki Records.
Quand Exposure est sorti sur Perimeter Records, c’était un hit dans les clubs en France, surtout dans le sud. J’ai eu plusieurs demandes pour aller y jouer.
Un jour, on m’invite à Aix-en-Provence, dans un club qui s’appelait Le Palace, capacité 2 500 personnes.
Je pars en TGV avec un ami, direction Marseille. À l’hôtel – un très beau château d’ailleurs – je rencontre Paul Kalkbrenner, qui devait jouer en live avant moi.
On est en 2003, on mixait encore en vinyle. Dans mon flightcase, j’avais d’ailleurs quelques disques de Paul DB+, son alias à l’époque. Rapidement, quelques bières avec Paul dans le lobby, quelques signatures sur mes vinyles, puis direction le resto avec les organisateurs, dont Fafa Monteco. Mais le dîner a été écourté : Paul n’arrêtait pas de toucher les fesses de la serveuse… Après plusieurs avertissements, la direction nous a carrément mis dehors ! Tout le monde !
Le soir, Paul était dans son élément, je dois avouer que son live était incroyable (c’est là que j’ai entendu Gebrunn Gebrunn pour la première fois). Mais ensuite, il est resté collé à moi pendant mon set. C’était vraiment lourd, au point que l’organisation a fini par l’embarquer hors du podium.
Je ne me souviens plus de tout ce que j’ai joué pendant ces deux heures, sauf que j’ai fini avec Kahana. Le morceau n’était pas encore sorti. Et en voyant les gens danser et sourire, j’ai compris que quelque chose de spécial était en train de se passer.
À la fin, plein de monde est venu me demander quel était ce dernier track.
Et pour finir l’anecdote : en backstage après mon set, je vois Paul occupé avec une fille… Et à l’hôtel, mon pote et moi bien sagement au lit, tandis que Paul, dans la chambre en face, faisait encore la fête avec des filles jusqu’à presque midi !

– Et le club qui t’a le plus marqué ?
At the Villa à Kobbegem, Berghain, Privilege (à l’époque Manumission), DC 10, à ses débuts.

– Et aujourd’hui, quels sont tes projets à venir ? Des actus à annoncer ? Un petit teasing en exclu ?
Je continue à gérer mon label chez Diki Records, avec quelques EP intéressants à venir. Mon agenda est bien chargé pour l’automne, il y a un remix d’un classique (chut… encore secret) et bien sûr, le projet Pulse Factory.

– Les 5 tracks à emporter sur une île déserte… ou à envoyer dans l’espace ?
• Banderas – This is your life (Less Stress 12 inch mix)
• Max Berlin – Elle et moi
• Grace Jones – I’ve seen that face before
• Depeche Mode – Stripped
• Art of Noise – Moments in love

Un grand merci Michael, d’avoir pris le temps de répondre à mes questions et de partager ces superbes souvenirs et archives. Nous, concernant, je crois que l’on risque de se voir très prochainement pour partager pour l’une des premières fois une affiche, la rétro City du 11 octobre.

Tout à fait Johan, et en effet pourquoi ne pas en profiter pour faire ce fameux Back to Back ensemble ? 😀. On va s'organiser lol.
Dans Tout les cas, ce fut un très grand plaisir de répondre à tes questions.

Et vous qui nous lisez, des souvenirs ou anecdotes sur Michael ? On serait ravi de vous lire 🙂

—————————————-

(Nederlands)

Nederlands version :

– Hey Michael, hoe gaat het? Fijn om je hier te hebben voor deze eerste publicatie van het nieuwe seizoen.
Hey Johan, hallo iedereen. Alles prima en super bedankt voor de uitnodiging!

– Vertel eens: wat (of wie) heeft je zin gegeven om DJ te worden? Hoe is het allemaal begonnen voor jou?
Het dringende kakje van de DJ in Giorgios, in de Kapucijnenstraat in Kortrijk, haha!

Ik was toen ongeveer 10 jaar. Op zaterdag gingen mijn ouders vaak eten in een restaurant in die straat, waar toen ook de Pentascoop was en een aantal hippe cafés en bars zoals Peanuts, Oasis en Osiris.

Omdat mijn twee neven, Kurt en Leslie, daar heel goed gekend waren, mocht ik als kleine gast vaak naar de DJ’s gaan kijken. Ik was gefascineerd door het materiaal, de platen, de mix, de lichten en de sfeer.

Zoals wel vaker stond ik op een zaterdag opnieuw bij de DJ-booth in Giorgios toen de DJ naar me wenkte. Hij zei: “Ik heb een probleem, ik moet dringend naar het toilet. Kan jij me helpen?” En zo stond ik daar plots als klein gastje twee platen aan elkaar te mixen, onder andere Peter Gabriel – Sledgehammer. Na die ervaring ging al mijn zakgeld naar platen.

Ik ben in 1995 begonnen bij een lokale radio in Wevelgem. Elke zaterdag van 10 tot 12 draaide ik de nieuwste house en techno. Blijkbaar luisterde de DJ van Da Vinci in Wevelgem mee, want hij vroeg me om eens te komen testen.

Ze vonden het goed, en een tijdlang speelde ik daar elke vrijdag house en techno. Ik herinner me zelfs nog mijn eerste plaat die ik daar oplegde: Wishmountain – Radio. Maar dat wordt een te lang verhaal, haha.

Alles kwam in een stroomversnelling toen DJ George’s me vroeg om regelmatig in La Bush te spelen, omdat hij graag hoorde wat ik draaide. Ik speelde vaak als aangekondigde guest, maar ook niet-aangekondigd op zaterdagen, aangezien de grote zaal open was van 23.00 tot ongeveer 10.00 uur. Na zijn passage in Escape vestigde hij zich in de vroegere Odeon in Gaurain-Ramecroix met Pulse Factory.

Hij vroeg me toen om resident DJ te worden in de grote zaal van Pulse Factory, samen met DJ CP (Cédric Piret). 20 jaar later is het nog steeds hetzelfde team. Ik ben ook sinds dag 1 resident van een fantastisch concept, Medusa Concept, en van het legendarische Teknoville.

Op het vlak van producen ben ik snel gestart met mijn eigen label Perimeter Records, een sublabel van Diki Records. Daarop vind je onder andere Electrosphere, Monotone Eclectic, Exposure en de Abstractor series terug.

– Laten we even over ons praten. Weet je nog hoe we elkaar ontmoet hebben?
Vooral in platenzaken zoals Diki Records, Disco Smash, Music Man en natuurlijk bij At The Villa in Kobbegem. Maar ik moet er wel bijzeggen dat ik toen nog geen Frans sprak.

Ik wou je uiteraard aanspreken, maar ik durfde niet, en je was altijd omringd door fans, haha. Maar ik was een grote fan van jou: hoe je een dansvloer kon bespelen, je selectie, je présence…

– Komaan, een strikvraag: heb je een grappige of gekke anekdote over mij?
Jij bent de enige DJ die me ooit op een podium heeft laten dansen! Dat was in 1997, in de bovenzaal van H2O, tijdens je mix van DJ Sneak – You Can’t Hide From Your Bud en Basement Jaxx – Samba Magic. True story!

– En zeg eens, na al die tijd: is er een vraag die jij mij zou willen stellen?
Ik zou graag eens DJ Johan techno zien spelen. Misschien een b2b met mij?

– En jijzelf: wat is volgens jou het verschil tussen clubben in de jaren 2000 en nu?
Vroeger hing er een collectieve sfeer in clubs. Iedereen kwam om te dansen, mensen te leren kennen, vrienden te ontmoeten en nieuwe muziek te ontdekken. Bestaat dat nog, het echte clubben?

– Zijn er dingen die je mist of waar je spijt van hebt? Of net zaken die je vandaag verkiest?
Ja, mijn residency in Pulse Factory in Gaurain-Ramecroix. Ik mis die lange sets met een eigen vast publiek. In het Nederlands zeggen we: “op elke pot past een deksel”. Die club was mijn pot. De muziekstijl die we daar speelden, de oppervlakte van de grote zaal, de geluidsinstallatie, de lichten, de grote structuur achter de DJ-booth, het tandemwerk met Cédric Piret… alles klopte gewoon.

Ik hou niet zo van korte DJ-sets. Ik ben een diesel, haha, ik kom pas echt op gang na een uur. En ik werk het liefst in het donker. Vandaag is de norm korte sets en veel festivals in openlucht. Maar goed, we passen ons aan.

– Nog een mooie anekdote om te delen?
Tuurlijk! Ik heb er genoeg, maar ik vertel er eentje die een link heeft met Diki Records.

Exposure, uitgebracht op Perimeter Records, was een hit in clubs in Frankrijk, vooral in het zuiden. Ik kreeg daardoor meerdere boekingen ginder, onder andere in Aix-en-Provence, in een club genaamd Le Palace met een capaciteit van 2500 man.

Dus, samen met een goeie vriend de TGV genomen naar Marseille. We logeerden in een prachtig kasteelhotel, waar ik Paul Kalkbrenner ontmoette. Hij zou live spelen voor mijn set.

We spreken van 2003, iedereen draaide nog met vinyl, en in mijn flightcase zaten een paar platen van Paul DB+, een alter ego van Kalkbrenner in die tijd. Snel wat Duitse pintjes met Paul, handtekeningen op de platen, en dan richting restaurant waar we ontvangen werden door de organisatoren, waaronder Fafa Monteco.

Het etentje duurde niet lang, want Paul kon niet van de serveerster afblijven. Na enkele waarschuwingen werden we met z’n allen door de directie buitengezet. Ja, echt iedereen!

Zijn live was trouwens ongelooflijk goed, het was ook daar dat ik voor het eerst Gebrunn Gebrunn hoorde. Maar tijdens mijn set moest ik Paul een hele tijd verdragen, want hij bleef naast me op het podium staan en bemoeide zich. Op een bepaald moment werd het té, en de organisatie greep in: ze kwamen hem letterlijk van het podium halen.

Ik herinner me niet exact welke platen ik in die twee uur allemaal gespeeld heb, maar ik weet nog dat ik mijn set afsloot met Kahana. Die track was nog niet uit, en ik zag aan de reacties en de glimlachen dat er iets bijzonders gebeurde.

Na mijn set kwamen er ineens massa’s mensen vragen naar de titel van dat nummer. En om het verhaal af te sluiten: toen ik na mijn set naar de backstage ging, zag ik Paul “plezier maken” met een vrouw. Terug in het hotel lagen mijn vriend en ik braaf in bed, terwijl Paul aan de overkant van onze kamer nog tot bijna de middag stevig aan het feesten was.

– En welke club heeft jou het meest geraakt?
At The Villa in Kobbegem, Berghain, Privilège (tijdens de Manumission-periode), DC10, het prille begin.

– En vandaag: welke projecten staan er op je agenda? Heb je nog nieuwtjes of exclusief nieuws?
Verder werken met mijn label bij Diki Records. Er staan een aantal interessante EP’s klaar om uit te brengen. Een drukke agenda dit najaar, een remix van een klassieker (ssshhh, geheim nog) en natuurlijk Pulse Factory.

– De 5 tracks die je zou meenemen naar een onbewoond eiland… of naar de ruimte?
• Banderas – This Is Your Life (Less Stress 12” Mix)
• Max Berlin – Elle et moi
• Grace Jones – I’ve Seen That Face Before
• Depeche Mode – Stripped
• Art of Noise – Moments in Love



Johan, het was een echt plezier om te antwoorden op je vragen!

Nouvelle saison, nouveaux rendez-vous.J’espère que vous profitez encore des derniers instants de vacances, car dès la se...
31/08/2025

Nouvelle saison, nouveaux rendez-vous.

J’espère que vous profitez encore des derniers instants de vacances, car dès la semaine prochaine, je vous retrouve avec une saison riche en découvertes.

Au programme de cette nouvelle saison
• Des interviews de deejays et de figures marquantes mais aussi de vieilles interviews retrouvées
• Des plongées dans des clubs mythiques, en Belgique et ailleurs
• L’histoire de morceaux cultes racontés tels que je les ai vécus au moment de leur sortie
• Des archives, photos, vidéos et souvenirs de nos plus belles nuits, et bien d’autres surprises.

Et pour ouvrir cette rentrée comme il se doit, je commence avec l’une de vos rubriques préférées : une interview exclusive.
De qui s’agit-il ? À vous de deviner… Un indice : nous partagerons très bientôt une soirée ensemble.

J’ai hâte de lire vos commentaires, vos hypothèses et vos idées de sujets que vous aimeriez voir développés cette saison.

Rendez-vous dimanche prochain pour la révélation.

25/08/2025

REUNITED B2B WITH PHIPHI LE 25 OCTOBRE

(Rendez-vous ce Dimanche pour le retour des chroniques sur cette page après la pause estivale)

(Nederlands version below)Bananas (Waregem), Le café (kortrijk)(et tout ces bars en Flandres où faire la fête comme en c...
29/06/2025

(Nederlands version below)

Bananas (Waregem), Le café (kortrijk)
(et tout ces bars en Flandres où faire la fête comme en club) 1990

Parlons un peu du Bananas… et de ces bars un peu fous du début des années 90.

Pour ceux qui ne l’ont pas connu, le Bananas, ce n’était pas juste un bar. C’était une vraie pépite. Un lieu à part, tenu par Dominique et Johan — deux clubbeurs invétérés, sacrés fêt**ds, fidèles d’At the Villa, et surtout de vrais passionnés de nuits hors norme.

J’y étais souvent invité, et j’adorais y traîner. Dominique y organisait des soirées à thème totalement déjantées. Le bar était transformé de fond en comble, les serveurs déguisés de la tête aux pieds… et l’ambiance ? Indescriptible.

Je me souviens d’une soirée “Back to School” où le plafond était couvert de centaines de petites balles en plastique et de jouets, avec même une piscine à balles plantée au milieu du bar. Un terrain de jeu pour adultes en quête de fun, de folie, et de liberté.

C’est sans doute là que j’ai compris d’où me venait mon amour pour les décors et les ambiances immersives. J’ai littéralement grandi dans ces univers créatifs où chaque soirée était un monde à part. Un peu comme aujourd’hui, à Ibiza, avec les soirées Elrow : un clubbing visuel, théâtral, vivant.

Et je ne vous parle même pas de l’ambiance à 2h du mat’… Vous vous doutez bien qu’on ne tricotait pas des pulls 😉
Le vendredi soir, direction Waregem. Le samedi, c’était notre QG : At the Villa.

Dominique, fidèle à son style inimitable, a ensuite repris un autre bar mythique sur la fameuse route de la soif à Courtrai. Un bar qui portait simplement le nom… “Le Café” (si ma mémoire est bonne).

Et le dimanche ? Ça bougeait encore. Moins intense, plus confidentiel, mais toujours festif. Souvent des afters bien senties, entre ceux qui n’avaient pas envie que le week-end s’arrête. le dimanche, il y avait le salon à lochristi, à salon de coiffure, transformé en bar, le dimanche, et le dimanche soir, juste avant d’arriver à Courtrai via Aalbeke. Le café se situait sur un coin et s’appelait le Mar y sol. Comme ce café a ouvert un peu plus t**d, vers 1993, c’était aussi un peu. Je pense la fin des clubs le dimanche soir, c’était donc le dernier point de rendez-vous.

À cette époque, il n’y avait pas que les clubs. Il y avait tous ces petits lieux un peu secrets, un peu cachés… où l’on faisait la fête entre nous, comme des gosses, jusqu’au lever du jour.

Et là… grosse émotion cette semaine : Dominique et Johan m’ont envoyé des photos d’époque du Bananas.
Me revoir à 21 ans, sur des clichés que je n’avais jamais vus… 35 ans plus t**d… ça m’a fait un vrai choc. Le genre de surprise qui te secoue autant qu’elle te fait sourire.

Alors, dites-moi…
Qui parmi vous a connu le Bananas ? Ou d’autres perles flamandes comme Le Café ou Le Salon ?
Des souvenirs à partager ? Des anecdotes à raconter ?

Je vous souhaite de très bonnes vacances, on se donne rendez-vous très vite, en septembre pour une toute nouvelle saison.

Johan.

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Bananas (Waregem), Le Café (Kortrijk)
(en al die bars in Vlaanderen waar je feestte alsof je in een club zat) — 1990

Laten we het even hebben over de Bananas… en die gekke bars van begin jaren ‘90.

Voor wie het niet gekend heeft: de Bananas was niet zomaar een bar. Het was een pareltje. Een plek apart, gerund door Dominique en Johan — twee doorgewinterde clubbers, echte feestbeesten, trouwe bezoekers van At the Villa, en bovenal gepassioneerde nachtraven met een liefde voor het buitengewone.

Ik was er vaak te gast, en ik hing er graag rond. Dominique organiseerde er knotsgekke thema-avonden. De hele bar werd omgetoverd, de obers waren van kop tot teen verkleed… en de sfeer? Onbeschrijfelijk.

Ik herinner me nog een “Back to School”-avond: het plafond hing vol met honderden kleine plastic balletjes en speelgoed, en in het midden van de bar stond gewoon een ballenbad. Een speeltuin voor volwassenen, op zoek naar fun, gekte en vrijheid.

Misschien is dat wel het moment waarop ik besefte waar mijn liefde voor decors en meeslepende sferen vandaan kwam. Ik ben letterlijk opgegroeid in die creatieve universums, waar elke avond een wereld op zich was. Een beetje zoals nu op Ibiza, met de Elrow-feesten: visuele, theatrale, levendige club nights.

En over de sfeer om 2 uur ’s nachts zal ik maar zwijgen… Je kan wel raden dat we daar geen truien zaten te breien 😉
Vrijdagavond: richting Waregem. Zaterdag: onze vaste stek – At the Villa.
En zondag? Dan ging het gewoon door. Iets rustiger, meer onder ons, maar altijd feest. Vaak heerlijke afters, voor wie het weekend nog niet wou loslaten.
Ik herinner me ook een bar die op zondagavond open was, vlak voor je Kortrijk binnenreed via Aalbeke. Het café lag op een hoek, maar ik ben de naam kwijt. Daar kwamen we samen om het weekend af te sluiten.

Dominique, altijd trouw aan zijn onnavolgbare stijl, nam later een andere legendarische bar over in de fameuze “zuipstraat” van Kortrijk. Een bar die simpelweg “Le Café” heette (als mijn geheugen me niet in de steek laat).
En dan was er ook nog Le Salon – een voormalig kapsalon dat op zondagmiddag was omgetoverd tot afterbar, in Lochristi. Een compleet gek idee… dat wonderwel werkte.

In die tijd draaide het niet alleen om de clubs. Er waren al die kleine, geheime plekjes… waar we onder ons feestten, als kinderen, tot de zon opkwam.

En dan… een emotioneel moment deze week: Dominique en Johan stuurden me oude foto’s van de Bananas.
Mezelf terugzien op 21-jarige leeftijd, op beelden die ik nog nooit had gezien… 35 jaar later… dat raakte me diep. Zo’n verrassing die je even doet slikken, maar tegelijk ook doet glimlachen.

Dus, vertel eens…
Wie van jullie heeft de Bananas gekend? Of andere Vlaamse pareltjes zoals Le Café of Le Salon?
Herinneringen om te delen? Verhalen om op te rakelen?

Ik wens jullie een heerlijke vakantie, en we zien elkaar terug in september, voor een gloednieuw seizoen.

Johan.

Hello tout le monde,Bon, il est vrai que j’avais décidé de mettre la page en pause, mais j’ai pas mal de petites anecdot...
22/06/2025

Hello tout le monde,

Bon, il est vrai que j’avais décidé de mettre la page en pause, mais j’ai pas mal de petites anecdotes assez courtes à vous partager, je me suis dit que cela ferait une lecture parfaite entre deux verres d’apéro au soleil pendant la saison estivale.

PARIS NUIT MAGAZINE (DÉBUT 90´S)

Je suis retombé sur un vieux papier d’un reporter parisien venu en Belgique à l’époque mythique de At The Villa à Kooigem. Le gars était là pour “prendre la température” des nuits belges pour le magazine Paris Nuit. Dans mes souvenirs c’était la première fois que Laurence laissait un journaliste rentrer dans la boîte pour faire un article sur le club, et qu’il a dû être sacrément bien briefé avant sur l’article en question, pas de vagues. Avec Laurence, ce qui se passait à At the villa restait à At the villa.
Dans tout les cas, grosse ambiance à son arrivée au petit matin, le club bondé.

Alors, je ne sais pas si ce journaliste s’est vraiment éclaté ou s’il a rédigé son article en plein retour d’after (fort probable 😅), mais quelle ne fut pas notre surprise, à Phiphi et moi, en découvrant notre photo dans l’article… avec juste au-dessus une petite légende savoureuse :

👉 « Aux platines, ce sont Phiphi et Johan qui font parler la poudre » 💥😂

Alors là, on s’est regardés genre :
— C’est une expression parisienne ça ?
— Ou bien un clin d’oeil bien senti à l’ambiance explosive de la soirée ?
— est-ce qu’il a écrit ça en after sans vraiment se rendre compte de cette allusion ?

On ne l’a jamais su. Et, franchement, on ne le saura probablement jamais. A part le fait que c’était une vieille expression. 🙂

Mais ce qui est sûr, c’est que ce genre de phrase, ça cristallise une époque : une époque où les nuits étaient longues, les sons profonds, et ou les weekends pouvaient se terminer t**d dans la semaine 🙂. En espérant qu’il ne soit pas arrivé le mercredi matin au bureau 😂

Notez qu’il est drôle aussi de voir les prix de l’époque (en francs français)

Et vous, vous auriez interprété ça comment ? 😜
Vous la ressentez encore, cette magie d’un dancefloor qui ne se vide jamais ?

Très bon dimanche à tous les nostalgiques des nuits belges, et n’oubliez pas le petit like pour me motiver à vous offrir du chouette contenu chaque semaine. D’ailleurs, la semaine prochaine j’ai encore une chouette publication avec des photos exclusives 🙂

La bise.

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Hallo iedereen,

Oké, ik had eigenlijk besloten om deze pagina even op pauze te zetten…
Maar ik heb nog heel wat korte, leuke anekdotes liggen die ik graag met jullie deel.
Perfect leesvoer tussen twee aperitiefjes in de zon, tijdens het zomerseizoen 😎
Dus af en toe post ik nog iets leuks hier, van nu tot september, als ik weer iets tofs tegenkom.



PARIS NUIT MAGAZINE (BEGIN JAREN ’90)

Ik ben onlangs een oud artikel tegengekomen, geschreven door een Parijse reporter die in België was tijdens het legendarische tijdperk van At The Villa in Kooigem.
De man was hier om “de temperatuur te nemen” van het Belgische nachtleven voor het magazine Paris Nuit. En de sfeer? Die zat goed…

Of hij écht heeft gefeest of z’n artikel schreef tijdens een stevige after (zeer waarschijnlijk 😅), dat weten we niet.
Maar Phiphi en ik keken toch even raar op toen we onszelf op de foto zagen staan in het stuk…
Met daarboven dit smakelijke onderschrift:

👉 “Achter de draaitafels: Phiphi en Johan laten het knallen” 💥😂

Op dat moment keken we elkaar aan van:
— Is dat een Parijse uitdrukking?
— Of eerder een subtiele knipoog naar de explosieve sfeer van de avond?
— Of heeft hij dat gewoon in z’n aftertrip neergepend zonder echt door te hebben wat hij schreef?

We zullen het nooit weten. En eerlijk… dat hoeft ook niet.

Wat wél zeker is, is dat zo’n zinnetje een hele tijdsgeest samenvat:
Een tijd waarin de nachten eindeloos waren, de beats diep gingen, en de weekends gerust tot woensdag mochten duren. 🙂

En jullie…
Hoe zouden jullie zo’n zin interpreteren? 😜
Voelen jullie die magie nog? Van zo’n dansvloer die maar niet leeg wil lopen?

Fijne zondag aan alle nostalgische zielen van de Belgische nacht ❤️
En vergeet dat kleine duimpje niet, om me te motiveren wekelijks nog wat mooie content te blijven delen!

Hello,Je suis tombé par hasard sur ce mix datant de 1995 et quand j’entend ce qui se joue dans certaines scènes de festi...
17/06/2025

Hello,

Je suis tombé par hasard sur ce mix datant de 1995 et quand j’entend ce qui se joue dans certaines scènes de festivals par et pour la nouvelle génération, ce mix n’a pas vraiment pris une ride 30 ans plus t**d.

Rien ne se perd, tout se recycle et je me suis pris ma propre gifle. A quand ce style dans les rétro ? RAVE ON !

at the villa (kobbegem)dj johan

(REPOST)MY BAD STORY WITH LAGOA (AVRIL 1996)Cette photo de Hervé et moi a ressurgi récemment sur le web. Une vraie pépit...
01/06/2025

(REPOST)
MY BAD STORY WITH LAGOA (AVRIL 1996)

Cette photo de Hervé et moi a ressurgi récemment sur le web. Une vraie pépite, parce que je n’avais pratiquement aucun souvenir visuel de cette époque à Lagoa… et pourtant, j’avais une sacrée anecdote à partager.

Flashback : 1993/94, Marie-Jeanne, la patronne visionnaire de Lagoa, décide de lancer les désormais cultissimes Sundays dès 15h. C’est Manu Kenton en charge de s’occuper des invités, et il me passe un coup de fil pour que je vienne jouer un dimanche : le 26 mars 1995, à quelques jours de mon anniversaire.

À cette époque, je mixais encore régulièrement At The Villa à Bruxelles. Ce qui voulait dire : rentrer parfois vers midi le dimanche… dans un état, disons, pas très réglementaire. Ce fameux week-end-là, je me dis : “Pas la peine de dormir, autant pousser le délire jusqu’au bout et faire une after pour mon anniversaire à venir. Et ensuite, cap sur Lagoa.”.

Spoiler : très belle after, je devais être à plus ou moins 48 heures dans dormir, donc vous imaginez bien mon état et l’état de mes yeux 😳

Je devais jouer vers 18h, donc vers 17h je prends la route, lessivé mais motivé. Et là, à mi-chemin : panique. J’ai oublié mon casque. Demi-tour express, on fonce chez moi, je le récupère à l’arrache, puis on reprend la route en quatrième vitesse.

Arrivé devant Lagoa… vision irréelle : un combi de flics est en train de fermer la grille. Ils font passer une dernière voiture juste devant nous et ferment la grille juste devant notre voiture . A quelques secondes près nous étions à l’intérieur. Razzia.

Je vous laisse imaginer mon état après 48 heures sans sommeil et une after un peu trop arrosée… Me faire embarquer dans une descente, ce jour-là, aurait été le coup de grâce.
Et franchement, à cette époque, personne ne disait “Mince, pas de bol j’ai raté une razzia, ça devait être trop fun !” 😅

Je ne remercierai jamais assez ce casque oublié. Il m’a littéralement sauvé la peau. La soirée, elle, s’est terminée pour certains… bien plus t**d. Et pas forcément dans les meilleures conditions 😛

Hervé m’a d’ailleurs envoyé le flyer de cette journée (non, ce n’était pas la soirée d’anniversaire de Frank Biazzi hein 😄), que je vous ai posté avec la photo.

Petite anecdote de fin : de notre côté on a continué l’after et j’avais un pote un peu trop allumé qui appelait Lagoa, tombait sur Marie-Jeanne et lui demandait « alors la descente comment ça va ? C’est fini ? On peut venir ? »
Bon j’avoue, c’était pas très sympa, mais c’était drôle :)

Et vous, vous en avez des souvenirs de razzia ?

📸 Richard Crepin (c)

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TRIBUTE TO 35 YEARS OF DEEJAYING

Alors que beaucoup se créent une page pour promotionner leur carrière, j’ai décidé de faire l’inverse, une page qui parlera de mes 35 ans de carrière, avec des photos, des anecdotes, des mixs et des souvenirs. J’espère que vous passerez de bons moments avec moi.