26/11/2025
LA FAMEUSE ROUTE DES BOITES – PART 3
Hello,
Tout d’abord, si vous voulez être notifié de mes nouvelles publications ou simplement soutenir mon travail, merci de liker ma page ce serait top, beaucoup ne le font pas. Merciiiii.
Depuis la première partie de ce vieux reportage j’ai reçu pas mal de messages de jeunes qui n’ont pas connu cette période et qui se demandaient pourquoi ces clubs belges attiraient autant de Français.
Avec cette troisième partie, tout devient clair.
Déjà, il y avait la musique : en Belgique, l’électro tournait partout, alors qu’en France, à part quelques spots parisiens, c’était quasi absent des clubs. Ensuite, beaucoup de clubs n’hésitaient pas à programmer des DJs internationaux, pas parce qu’ils en avaient « besoin », mais juste pour le plaisir de faire découvrir des têtes d’affiche ou des talents émergents au public.
Le passage qui fait sourire dans la vidéo, c’est ce rappel : au début des années 2000, le Red Bull et toutes les boissons énergisantes étaient interdits en France. Une époque où, clairement, ce pays accusait encore un sérieux ret**d sur pas mal de sujets.
Et puis il y avait les fermetures t**dives et… évidemment, l’affluence de drogues. Ça faisait partie de la nuit mais c’est surtout ce qui a servi à diaboliser les discothèques.
Pourtant, on en consommait tout autant dans les soirées mondaines, les dîners entre amis ou les milieux très aisés. Il suffit de voir 20 ans plus t**d… Sauf qu’on sortait pour s’amuser et que cela restait surtout dans cadre social et festif.
Rien à voir avec le coté « défonce » que l’on nous vendait dans les reportages.
Mais pour la presse et le voisinage c’était plus facile de pointer du doigt les clubs qui passaient de la musique jugée « violente ». Depuis le début, la presse a toujours associé techno et drogues.
Evidemment le reportage l’aborde plus t**d, de façon très excessive, histoire de faire sensation et de bien faire parler, sinon ce ne serait pas drôle. C’est d’ailleurs le point d’orgue du reportage, au lieu de rester sur le côté culturel et festif de la chose.
Est-ce que je me risque à le diffuser pour passer mon temps à modérer les commentaires ?
On a donc notre réponse à la venue des clubbeurs français dans les boites belges :
La musique, l’avant-gardisme, les prix, la fête, les heures t**dives, et la drogue. Mais ça, on le savait tous non ?
Et bien sûr, vous reconnaîtrez le pulse Factory (anciennement la nova et l’odeon), et quelques visages très familiers : CP, Georges, ou encore Laurence, la compagne de Laurent Top, qui a aussi bossé à l’H2O.
Qu’est-ce qui vous marque particulièrement dans ce reportage du début des années 2000 ?
A Dimanche 😘
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ENGLISH
THE CLUB ROUTE – PART 3
Hello,
Since the first episode, I’ve received quite a few messages from younger people who didn’t live through that era and wondered why Belgian clubs attracted so many French partygoers.
With this third part, everything becomes clear.
First, there was the music: in Belgium, electronic music was everywhere, while in France, apart from a few Parisian spots, it was almost absent from club lineups. Then, many clubs didn’t hesitate to book international DJs — not because they “needed” to, but simply for the pleasure of introducing headliners or emerging talent to their crowd.
One of the amusing moments in the video is this reminder: in the early 2000s, Red Bull and all energy drinks were banned in France. A time when this country was clearly still lagging behind on quite a few things.
Then you had the late closing hours and… obviously, the presence of drugs. It was part of nightlife — but it’s mostly what served to demonize the clubs. Meanwhile, consumption was just as high in upscale parties, dinners among friends, or wealthy circles. It was simply easier to point fingers at venues playing music considered “violent”. From the start, the media has always linked techno with drugs. And of course, the report brings it up later in a very exaggerated way, just to create sensation and stir reactions — otherwise it wouldn’t make headlines. It even becomes the main focus of the report, instead of staying centered on the cultural and festive side of the scene.
And of course, you’ll recognize a few faces: CP, Georges, and Laurence, Laurent Top’s partner, who also worked at H2O.
What stands out to you the most in this early-2000s report?
See you soon.