Johan deejay

Johan deejay 1988, je me retrouve propulsé derrière les platines. 37 ans plus tard et beaucoup d’aventures, this is my story

24/09/2025

FIFTY-FIVE IN 2025

Hello,

La semaine dernière, je vous montrais une vidéo du Fifty-Five à Kuurne en 1990/91. Mais qu’en est-il du club 35 ans plus t**d ?
En exclusivité, voici l’intérieur du 55 filmé il y a quelques semaines.

Un grand merci à Koen pour la vidéo 🥰🥰

Bonne fin de semaine et à Dimanche. À l’occasion des Closing de la saison, nous retournerons sur l’île mais en 1990 🏝️

H20 CLUB – WALL OF FAME DEEJAYS PART 1 (2000-2010)Hello à tous,En fouillant dans mes archives, je suis retombé sur une i...
21/09/2025

H20 CLUB – WALL OF FAME DEEJAYS PART 1 (2000-2010)

Hello à tous,

En fouillant dans mes archives, je suis retombé sur une incroyable collection de photos de DJs – locaux comme internationaux – qui ont marqué l’histoire de l’H2O entre 2000 et 2010.

À cette époque, notre club avait la réputation d’accueillir un nombre impressionnant de guests. Beaucoup d’entre eux n’étaient pas encore les stars qu’ils sont devenus aujourd’hui : je pense par exemple à Honey Dijon ou encore Luke Solomon, qui a depuis collaboré… rien de moins qu’avec Beyoncé ! Et les photos ne représentent qu’une infime partie des guests invités. N’oublions pas que plus t**d nous avons reçu, et ce bien avant leur fulgurante ascension, des artistes comme tale of Us, Amélie Lens, Adriatique, Sonny Fodera… mais ça c’est pour la partie 2 🙂

Le plus drôle, c’est de revoir ces visages familiers « tout jeunots » sur les clichés. Certains seront faciles à identifier, mais je parie que vous sécherez sur quelques noms. C’est là que je vous lance un petit défi :
👉 Qui sera capable de reconstituer la liste la plus complète possible de tous ces artistes passés derrière nos platines ? Et surtout : avez-vous des souvenirs de leurs passages au club ?

L’H2O, c’était avant tout une véritable pépinière de talents et un carrefour pour des DJs venus du monde entier. Un vrai « Wall of Fame » qui témoigne de l’énergie, des découvertes et des soirées inoubliables qui ont marqué cette décennie.

Et parce que l’histoire continue, on retrouvera l’H2O le 10 novembre au Zoo-Club pour une United Clubbing réunissant plusieurs clubs et leurs DJs phares, avec notamment les Catacombes et l’Axiome. Toutes les infos sont dispos sur la page Facebook United Clubbing et bien sûr sur celle de l’H2O.

J’attends vos réactions, vos anecdotes et vos souvenirs.
En attendant, bon dimanche et surtout… bonne régalade avec cette première fournée de photos cultes !

Bon dimanche

(English)

Hello everyone,

While digging through my archives, I stumbled upon an incredible collection of photos of DJs – both local and international – who left their mark on H2O’s history between 2000 and 2010.

Back then, our club had the reputation of hosting an impressive number of guest acts. Many of them weren’t yet the stars they’ve become today: I’m thinking for example of Poney Dijon or even Luke Solomon, who later went on to collaborate with none other than Beyoncé! And let’s not forget that later on we also welcomed – well before their meteoric rise – artists like Tale of Us, Amélie Lens, Adriatique, Sonny Fodera… but that’s for part 2 🙂

The funniest part is seeing these familiar faces looking so “fresh-faced” in the pictures. Some of them will be easy to recognize, but I bet you’ll get stuck on a few names. So here’s a little challenge for you:
👉 Who can piece together the most complete list of all the artists who played behind our decks? And most importantly: do you have any memories of their nights at the club?

H2O was, above all, a real breeding ground for talent and a crossroads for DJs from all over the world. A true “Wall of Fame” that reflects the energy, discoveries, and unforgettable nights that shaped that decade.

And since the story continues, H2O will be back on November 10th at Zoo-Club for a United Clubbing event bringing together several clubs and their top DJs, including Catacombes and Axiome. All the info is available on the United Clubbing page and of course on H2O’s page.

I’m looking forward to your reactions, anecdotes, and memories.
In the meantime, enjoy your Sunday and most of all… have fun diving into this first batch of iconic photos!

Have a Nice Sunday

LAURENCE AT THE VILLA INTERVIEW 1994Hello,✨ Après l’interview de Michael Forzza dimanche dernier, j’ai eu envie de remon...
14/09/2025

LAURENCE AT THE VILLA INTERVIEW 1994

Hello,

✨ Après l’interview de Michael Forzza dimanche dernier, j’ai eu envie de remonter encore plus loin dans le temps… vers ces interviews archives qui capturent l’esprit brut de la grande époque des clubs. Ce que j’aime, c’est relire ces mots figés dans leur époque : des phrases parfois visionnaires, des intuitions qui se sont révélées justes, et aussi ce parfum unique des années où tout était encore à inventer.

En fouillant, je suis retombé sur une interview de Laurence publiée dans le magazine Outsoon en 1994. C’était juste avant la sortie de la première compilation, et à peine quelques mois avant l’incendie de juin 1994.

La relire aujourd’hui, c’est comme rouvrir une capsule temporelle : elle nous replonge au cœur de l’explosion d’At the Villa Kooigem, à un moment où la scène vibrait d’une énergie f***e.

Et c’est une belle mise en bouche avant la grande soirée RN50/At the Villa de samedi prochain au Domaine de la Blommerie à Mouscron.

Alors, installez-vous… on enclenche la machine à remonter le temps. Voici Laurence, il y a 31 ans, en plein boom de At the Villa.

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Si l’on parle beaucoup d’un DJ, il ne faut pas oublier qu’il y a souvent derrière lui et sa carrière quelqu’un qui a cru, à un moment donné, à son talent et qui lui a offert la chance unique de démarrer : le patron du club.
C’est le cas partout et plus particulièrement à At The Villa, que Laurence gère depuis sa naissance. Nous avons donc le privilège de vous livrer une rencontre exclusive avec elle pour mieux connaître son club.



OUT SOON : Laurence, parle-nous un peu de At The Villa ! Pourquoi ce titre et quelle a été son histoire ?

Laurence :
J’ai choisi l’appellation « At The Villa » en souvenir de la maison de mon père et de sa compagne Muriel où ma jeunesse s’est passée au milieu d’une faune de créateurs fous…
Mon père est producteur de disques depuis 1961 et j’ai côtoyé les plus grands dès mes 3 ans : Gene Vincent, Jimmy Hendrix, Jimmy Page, Ron Wood, les Moody Blues, etc. Ceux qui ont créé la « Pop Music » puis, à la fin des années 70, les pionniers de la Dance : Gary Glitter, Patrick Hernandez Mister Born To Be Alive et même Madonna…

Tout cela se passait dans la villa, c’est ainsi que tout le monde appelait la maison de mon père. Mon frère Jean-Yves (qui gérait déjà une discothèque d’avant-garde à l’époque, La Piscine) et moi, nous y amenions nos copains et, sans nous en rendre compte, nous faisions des « After-Hours » avec les jeunes patrons du Skyline et de On The Beach (devenu plus t**d le 55). Toute une bande de fous dont le gantois Body Love, Good Vibration, l’anversois Woodstocks, etc.

Chez mon père, la table nous était toujours ouverte jusque midi et souvent bien plus t**d. Voilà comment j’ai trouvé le nom « At The Villa ». Bon début peut-être !



OUT SOON : Quels sont tes désirs en gérant un club comme le tien ? Est-ce pour la musique, pour faire la fête ou pour autre chose ?

Laurence :
Je m’épanouis dans la réalisation d’une qualité de fête qui me vient de mes origines. Mes parents et grands-parents étaient du métier : la danse depuis 1946 et la production musicale depuis 1960.
Je suis une enfant de la b***e dans ce domaine.

Mon objectif est d’être la plus professionnelle dans l’originalité et l’avant-gardisme. La musique est un élément indispensable, mais At The Villa est avant tout une équipe soudée, aussi bien la semaine que pendant les soirées.

L’accueil est tout aussi important au parking qu’aux toilettes. Une grande nuit dépend de tout.
Il ne suffit pas d’annoncer « Techno », de prendre des DJ’s « star » et de sortir un flyer pour faire un succès. Pour moi, le succès est synonyme de climat, plus que de foule.



OUT SOON : Parle-nous un peu de tes DJ’s ? Leurs qualités, leurs défauts, et surtout quelques potins…

Laurence :
Mes DJ’s, je les aime, je fais la « maman ». Parfois, ils doivent me haïr… mais je suis consciente de la difficulté de leurs performances.
• Phiphi est le pilier de notre musique. Il dirige un programme qui évolue magnifiquement durant la nuit. Plus besoin de la présenter !
• Johan, c’est la cerise sur le gâteau. Il ramène souvent la perle qui fera danser des semaines entières. C’est aussi notre concierge : pour connaître le dernier cancan, Please reach Johan. I love him !
• Laurent (qui n’est plus avec nous aujourd’hui) a également fait ses armes ici.



OUT SOON : At The Villa sort un CD. En deux mots, quel sera son contenu et son orientation ?

Laurence :
Le CD de At The Villa, on y pensait depuis longtemps. Il est enfin prêt et sortira à la fin du mois.
Il offrira aux amateurs le best of At The Villa. J’ai supervisé la sélection avec ma collaboratrice Anne Marchand, et bien sûr Phiphi et Johan.

La pochette a été réalisée par Zone4 et je crois que ce sera un super souvenir pour les Villa People de cette année.
La distribution est assurée par l’équipe de NEWS (Gand) et BMG/Ariola Belgique.



OUT SOON : Comment vois-tu l’avenir de la Techno et plus particulièrement celui de At The Villa ? Des projets ?

Laurence :
Le futur de la Techno, ce sont les créateurs qui nous l’amèneront. La palette va s’élargir de plus en plus vers la Cool Trance, et à l’opposé, vers le Hardcore. Je ne crois pas à un son uniforme, c’est trop lassant.

En BPM, je trouve 130/140 idéal. Au-dessus, c’est trop, presque de l’exploit olympique ! Mais on verra… J’aime beaucoup le Hardcore (Bonzaï et autres), mais mixé avec d’autres influences.

Quant à l’avenir de At The Villa, il va peut-être s’exporter… mais je vous en dirai plus quand cela sera plus concret.

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Alors, qu'avez vous pensé de cette interview, qu'est-ce qui vous a marqué dans l'interview ? Moi c'est le fait qu'apparemment j'étais la "pipelette" du club lol.
J'aimerais bien avoir vos impressions.

Concernant les prochaines interviews j'attend avec impatience celle de Laurent Warin et, évidemment, Phiphi, mais aussi Hervé Hue, pour un come back really "New Ave/new beat", d'ailleurs je serais accompagné de celui ci pour la fameuse Remember of past Samedi prochain et qui est d’ailleurs bientôt Sold-out.

Que retenez vous de cette interview de Laurence ?

On se retrouve Samedi prochain en club, et Dimanche ici même 🥰🥰😘

THE MICHAEL FORZZA STORYHello,Très heureux de vous retrouver pour une nouvelle saison qui vous replongera à nouveau dans...
07/09/2025

THE MICHAEL FORZZA STORY

Hello,

Très heureux de vous retrouver pour une nouvelle saison qui vous replongera à nouveau dans l’âge d’or des plus grands clubs, en Belgique comme à l’international, mais aussi des interviews et quelques nouvelles rubriques, musicales entre autres avec l’histoire de titres mythiques.

Et qui de mieux pour ouvrir le bal qu’un DJ capable de rassembler aussi bien les néerlandophones que les francophones et les Wallons ?

Résident du Pulse Factory ou du concept Medusa, créateur du concept Teknoville et producteur du tube mondial Kahana, j’ai l’immense plaisir d’accueillir aujourd’hui celui que vous aurez sans doute déjà reconnu : mister Michael Forzza 🥰

Généralement assez discret et mystérieux, c’est d’autant plus un honneur pour moi qu’il ai accepté de répondre à mes quelques questions.

(Nederlands version below)

– Hey salut Michael, comment vas-tu ? Content de te recevoir pour cette première publication de la rentrée.
Hey Johan, salut tout le monde. Je vais très bien, merci, et un grand merci pour l’invitation !

– Alors, dis-moi : qu’est-ce (ou qui) t’a donné envie de devenir DJ ? Comment tout a commencé pour toi ?
Le fameux « besoin urgent » du DJ au bar Giorgios, dans la Kapucijnenstraat à Courtrai, MDR.
J’avais une dizaine d’années, je crois. Le samedi, mes parents allaient souvent manger dans un resto de cette rue, où il y avait notamment le Pentascoop et plein de bars et cafés branchés comme le Peanuts, l’Oasis, l’Osiris…
Comme mes deux cousins, Kurt et Leslie, étaient très connus dans ces cafés, j’avais le droit d’aller regarder les DJs. J’étais fasciné par le matériel, le vinyle, le mix, les lights, l’ambiance.
Un samedi, j’étais près de la sono au Giorgios et le DJ me fait signe. Il me dit : « J’ai un souci, je dois aller aux toilettes. Tu peux m’aider ? ». Résultat, j’ai enchaîné deux disques, dont Peter Gabriel – Sledgehammer. Après ça, tout mon argent passait dans l’achat de vinyles.
En 1995, j’ai commencé à jouer de la musique électronique sur une radio locale à Wevelgem, tous les samedis de 10h à midi. C’est comme ça que le DJ du Da Vinci m’a repéré et m’a proposé de venir faire un essai.
Ils ont aimé, et pendant un temps j’ai joué là-bas tous les vendredis, house et techno. Je me souviens même encore du premier disque que j’ai passé dans ce club : Wishmountain – Radio.
Tout a vraiment décollé quand DJ George’s m’a demandé de jouer régulièrement à La Bush. Il adorait ma musique. J’y jouais souvent comme guest annoncé, mais aussi non annoncé, le samedi, vu que la grande salle était ouverte de 23h jusqu’à 10h le matin.
Ensuite, quand George’s est passé à l’Escape, il s’est installé dans l’ancien Odeon à Gaurain-Ramecroix, qui allait devenir le Pulse Factory. Il m’a proposé d’être résident avec Cédric Piret (CP) dans la grande salle.
20 ans plus t**d, c’est toujours la même équipe. Je suis aussi résident depuis le tout début d’un concept fantastique, “Medusa Concept”, et du légendaire Teknoville.
Côté production, j’ai lancé assez vite mon propre label, Perimeter Records, chez Diki Records, avec des titres comme Electrosphere, Exposure, et la série Abstractor…

– Parlons de nous. Tu te souviens comment on s’est rencontrés ?
Oui, surtout dans des magasins de disques comme Diki Records, Disco Smash, Music Man et évidemment à At the Villa, à Kobbegem.
Je dois préciser qu’à l’époque je ne parlais pas encore français.
Je voulais évidemment te parler, mais je n’osais pas, et tu étais toujours entouré de fans, lol.
Mais j’étais un grand fan de toi, ça c’est sûr ! J’adorais la manière dont tu emballais une piste de danse : ta sélection, ta présence…

– Bon, allez, question piège : as-tu une anecdote un peu loufoque à mon sujet à nous raconter ?
Tu es le seul DJ qui m’ait fait danser sur un podium ! On est en 1997, à l’étage de l’H2o, avec ton mix DJ Sneak – You Can’t Hide From Your Bud / Basement Jaxx – Samba Magic.
True story !!

– Et dis-moi, depuis tout ce temps, est-ce qu’il y a une question que toi tu aimerais me poser ?
Oui : j’aimerais voir DJ Johan jouer un set techno. Je suis curieux de savoir ce que tu jouerais en techno. Pourquoi pas un b2b avec moi ?

– Haha pourquoi pas, d'ailleurs je pense qu'on partagera (chose rare) l'affiche prochainement pour une rétro City le 11 octobre (et le 10 novembre au pulse factory).
On demande si on peux faire un B2B ? Ensemble on ferait revivre le meilleur de la house et de la techno pendant quelques heures 😛 D'ailleurs, quelle différence vois-tu entre le clubbing des années 1990/2000 et celui d’aujourd’hui ?
À l’époque, il y avait une vraie ambiance collective dans les clubs. Tout le monde venait pour danser, rencontrer des gens, retrouver ses amis et découvrir de nouvelles musiques.
Est-ce que ce vrai esprit clubbing existe encore aujourd’hui ? Je ne sais pas mais je l'espère.

– Y a-t-il des choses qui te manquent ou que tu regrettes ? Ou au contraire, des aspects que tu préfères aujourd’hui ?
Oui, ma résidence au Pulse Factory à Gaurain-Ramecroix me manque. Ces longs sets avec une clientèle fidèle, bien à toi… En néerlandais on dit “op elke pot past een deksel” (chaque pot a son couvercle).
Ce club était vraiment mon “pot” : le style musical, la taille de la salle, le son, les lights, la grande structure derrière le DJ booth, le binôme avec Cédric Piret… Tout était parfait.
Je n’aime pas trop les sets d’une heure. Je suis un diesel : je commence seulement à chauffer après une heure, lol. Et je préfère jouer dans le noir.
Aujourd’hui, ce sont souvent des sets d’une heure et beaucoup de festivals en plein jour. On s’adapte bien sûr.

– Une anecdote marquante à nous raconter ?
Oh oui, j’en ai plein ! Mais je vais en choisir une qui a un lien avec Diki Records.
Quand Exposure est sorti sur Perimeter Records, c’était un hit dans les clubs en France, surtout dans le sud. J’ai eu plusieurs demandes pour aller y jouer.
Un jour, on m’invite à Aix-en-Provence, dans un club qui s’appelait Le Palace, capacité 2 500 personnes.
Je pars en TGV avec un ami, direction Marseille. À l’hôtel – un très beau château d’ailleurs – je rencontre Paul Kalkbrenner, qui devait jouer en live avant moi.
On est en 2003, on mixait encore en vinyle. Dans mon flightcase, j’avais d’ailleurs quelques disques de Paul DB+, son alias à l’époque. Rapidement, quelques bières avec Paul dans le lobby, quelques signatures sur mes vinyles, puis direction le resto avec les organisateurs, dont Fafa Monteco. Mais le dîner a été écourté : Paul n’arrêtait pas de toucher les fesses de la serveuse… Après plusieurs avertissements, la direction nous a carrément mis dehors ! Tout le monde !
Le soir, Paul était dans son élément, je dois avouer que son live était incroyable (c’est là que j’ai entendu Gebrunn Gebrunn pour la première fois). Mais ensuite, il est resté collé à moi pendant mon set. C’était vraiment lourd, au point que l’organisation a fini par l’embarquer hors du podium.
Je ne me souviens plus de tout ce que j’ai joué pendant ces deux heures, sauf que j’ai fini avec Kahana. Le morceau n’était pas encore sorti. Et en voyant les gens danser et sourire, j’ai compris que quelque chose de spécial était en train de se passer.
À la fin, plein de monde est venu me demander quel était ce dernier track.
Et pour finir l’anecdote : en backstage après mon set, je vois Paul occupé avec une fille… Et à l’hôtel, mon pote et moi bien sagement au lit, tandis que Paul, dans la chambre en face, faisait encore la fête avec des filles jusqu’à presque midi !

– Et le club qui t’a le plus marqué ?
At the Villa à Kobbegem, Berghain, Privilege (à l’époque Manumission), DC 10, à ses débuts.

– Et aujourd’hui, quels sont tes projets à venir ? Des actus à annoncer ? Un petit teasing en exclu ?
Je continue à gérer mon label chez Diki Records, avec quelques EP intéressants à venir. Mon agenda est bien chargé pour l’automne, il y a un remix d’un classique (chut… encore secret) et bien sûr, le projet Pulse Factory.

– Les 5 tracks à emporter sur une île déserte… ou à envoyer dans l’espace ?
• Banderas – This is your life (Less Stress 12 inch mix)
• Max Berlin – Elle et moi
• Grace Jones – I’ve seen that face before
• Depeche Mode – Stripped
• Art of Noise – Moments in love

Un grand merci Michael, d’avoir pris le temps de répondre à mes questions et de partager ces superbes souvenirs et archives. Nous, concernant, je crois que l’on risque de se voir très prochainement pour partager pour l’une des premières fois une affiche, la rétro City du 11 octobre.

Tout à fait Johan, et en effet pourquoi ne pas en profiter pour faire ce fameux Back to Back ensemble ? 😀. On va s'organiser lol.
Dans Tout les cas, ce fut un très grand plaisir de répondre à tes questions.

Et vous qui nous lisez, des souvenirs ou anecdotes sur Michael ? On serait ravi de vous lire 🙂

—————————————-

(Nederlands)

Nederlands version :

– Hey Michael, hoe gaat het? Fijn om je hier te hebben voor deze eerste publicatie van het nieuwe seizoen.
Hey Johan, hallo iedereen. Alles prima en super bedankt voor de uitnodiging!

– Vertel eens: wat (of wie) heeft je zin gegeven om DJ te worden? Hoe is het allemaal begonnen voor jou?
Het dringende kakje van de DJ in Giorgios, in de Kapucijnenstraat in Kortrijk, haha!

Ik was toen ongeveer 10 jaar. Op zaterdag gingen mijn ouders vaak eten in een restaurant in die straat, waar toen ook de Pentascoop was en een aantal hippe cafés en bars zoals Peanuts, Oasis en Osiris.

Omdat mijn twee neven, Kurt en Leslie, daar heel goed gekend waren, mocht ik als kleine gast vaak naar de DJ’s gaan kijken. Ik was gefascineerd door het materiaal, de platen, de mix, de lichten en de sfeer.

Zoals wel vaker stond ik op een zaterdag opnieuw bij de DJ-booth in Giorgios toen de DJ naar me wenkte. Hij zei: “Ik heb een probleem, ik moet dringend naar het toilet. Kan jij me helpen?” En zo stond ik daar plots als klein gastje twee platen aan elkaar te mixen, onder andere Peter Gabriel – Sledgehammer. Na die ervaring ging al mijn zakgeld naar platen.

Ik ben in 1995 begonnen bij een lokale radio in Wevelgem. Elke zaterdag van 10 tot 12 draaide ik de nieuwste house en techno. Blijkbaar luisterde de DJ van Da Vinci in Wevelgem mee, want hij vroeg me om eens te komen testen.

Ze vonden het goed, en een tijdlang speelde ik daar elke vrijdag house en techno. Ik herinner me zelfs nog mijn eerste plaat die ik daar oplegde: Wishmountain – Radio. Maar dat wordt een te lang verhaal, haha.

Alles kwam in een stroomversnelling toen DJ George’s me vroeg om regelmatig in La Bush te spelen, omdat hij graag hoorde wat ik draaide. Ik speelde vaak als aangekondigde guest, maar ook niet-aangekondigd op zaterdagen, aangezien de grote zaal open was van 23.00 tot ongeveer 10.00 uur. Na zijn passage in Escape vestigde hij zich in de vroegere Odeon in Gaurain-Ramecroix met Pulse Factory.

Hij vroeg me toen om resident DJ te worden in de grote zaal van Pulse Factory, samen met DJ CP (Cédric Piret). 20 jaar later is het nog steeds hetzelfde team. Ik ben ook sinds dag 1 resident van een fantastisch concept, Medusa Concept, en van het legendarische Teknoville.

Op het vlak van producen ben ik snel gestart met mijn eigen label Perimeter Records, een sublabel van Diki Records. Daarop vind je onder andere Electrosphere, Monotone Eclectic, Exposure en de Abstractor series terug.

– Laten we even over ons praten. Weet je nog hoe we elkaar ontmoet hebben?
Vooral in platenzaken zoals Diki Records, Disco Smash, Music Man en natuurlijk bij At The Villa in Kobbegem. Maar ik moet er wel bijzeggen dat ik toen nog geen Frans sprak.

Ik wou je uiteraard aanspreken, maar ik durfde niet, en je was altijd omringd door fans, haha. Maar ik was een grote fan van jou: hoe je een dansvloer kon bespelen, je selectie, je présence…

– Komaan, een strikvraag: heb je een grappige of gekke anekdote over mij?
Jij bent de enige DJ die me ooit op een podium heeft laten dansen! Dat was in 1997, in de bovenzaal van H2O, tijdens je mix van DJ Sneak – You Can’t Hide From Your Bud en Basement Jaxx – Samba Magic. True story!

– En zeg eens, na al die tijd: is er een vraag die jij mij zou willen stellen?
Ik zou graag eens DJ Johan techno zien spelen. Misschien een b2b met mij?

– En jijzelf: wat is volgens jou het verschil tussen clubben in de jaren 2000 en nu?
Vroeger hing er een collectieve sfeer in clubs. Iedereen kwam om te dansen, mensen te leren kennen, vrienden te ontmoeten en nieuwe muziek te ontdekken. Bestaat dat nog, het echte clubben?

– Zijn er dingen die je mist of waar je spijt van hebt? Of net zaken die je vandaag verkiest?
Ja, mijn residency in Pulse Factory in Gaurain-Ramecroix. Ik mis die lange sets met een eigen vast publiek. In het Nederlands zeggen we: “op elke pot past een deksel”. Die club was mijn pot. De muziekstijl die we daar speelden, de oppervlakte van de grote zaal, de geluidsinstallatie, de lichten, de grote structuur achter de DJ-booth, het tandemwerk met Cédric Piret… alles klopte gewoon.

Ik hou niet zo van korte DJ-sets. Ik ben een diesel, haha, ik kom pas echt op gang na een uur. En ik werk het liefst in het donker. Vandaag is de norm korte sets en veel festivals in openlucht. Maar goed, we passen ons aan.

– Nog een mooie anekdote om te delen?
Tuurlijk! Ik heb er genoeg, maar ik vertel er eentje die een link heeft met Diki Records.

Exposure, uitgebracht op Perimeter Records, was een hit in clubs in Frankrijk, vooral in het zuiden. Ik kreeg daardoor meerdere boekingen ginder, onder andere in Aix-en-Provence, in een club genaamd Le Palace met een capaciteit van 2500 man.

Dus, samen met een goeie vriend de TGV genomen naar Marseille. We logeerden in een prachtig kasteelhotel, waar ik Paul Kalkbrenner ontmoette. Hij zou live spelen voor mijn set.

We spreken van 2003, iedereen draaide nog met vinyl, en in mijn flightcase zaten een paar platen van Paul DB+, een alter ego van Kalkbrenner in die tijd. Snel wat Duitse pintjes met Paul, handtekeningen op de platen, en dan richting restaurant waar we ontvangen werden door de organisatoren, waaronder Fafa Monteco.

Het etentje duurde niet lang, want Paul kon niet van de serveerster afblijven. Na enkele waarschuwingen werden we met z’n allen door de directie buitengezet. Ja, echt iedereen!

Zijn live was trouwens ongelooflijk goed, het was ook daar dat ik voor het eerst Gebrunn Gebrunn hoorde. Maar tijdens mijn set moest ik Paul een hele tijd verdragen, want hij bleef naast me op het podium staan en bemoeide zich. Op een bepaald moment werd het té, en de organisatie greep in: ze kwamen hem letterlijk van het podium halen.

Ik herinner me niet exact welke platen ik in die twee uur allemaal gespeeld heb, maar ik weet nog dat ik mijn set afsloot met Kahana. Die track was nog niet uit, en ik zag aan de reacties en de glimlachen dat er iets bijzonders gebeurde.

Na mijn set kwamen er ineens massa’s mensen vragen naar de titel van dat nummer. En om het verhaal af te sluiten: toen ik na mijn set naar de backstage ging, zag ik Paul “plezier maken” met een vrouw. Terug in het hotel lagen mijn vriend en ik braaf in bed, terwijl Paul aan de overkant van onze kamer nog tot bijna de middag stevig aan het feesten was.

– En welke club heeft jou het meest geraakt?
At The Villa in Kobbegem, Berghain, Privilège (tijdens de Manumission-periode), DC10, het prille begin.

– En vandaag: welke projecten staan er op je agenda? Heb je nog nieuwtjes of exclusief nieuws?
Verder werken met mijn label bij Diki Records. Er staan een aantal interessante EP’s klaar om uit te brengen. Een drukke agenda dit najaar, een remix van een klassieker (ssshhh, geheim nog) en natuurlijk Pulse Factory.

– De 5 tracks die je zou meenemen naar een onbewoond eiland… of naar de ruimte?
• Banderas – This Is Your Life (Less Stress 12” Mix)
• Max Berlin – Elle et moi
• Grace Jones – I’ve Seen That Face Before
• Depeche Mode – Stripped
• Art of Noise – Moments in Love



Johan, het was een echt plezier om te antwoorden op je vragen!

Nouvelle saison, nouveaux rendez-vous.J’espère que vous profitez encore des derniers instants de vacances, car dès la se...
31/08/2025

Nouvelle saison, nouveaux rendez-vous.

J’espère que vous profitez encore des derniers instants de vacances, car dès la semaine prochaine, je vous retrouve avec une saison riche en découvertes.

Au programme de cette nouvelle saison
• Des interviews de deejays et de figures marquantes mais aussi de vieilles interviews retrouvées
• Des plongées dans des clubs mythiques, en Belgique et ailleurs
• L’histoire de morceaux cultes racontés tels que je les ai vécus au moment de leur sortie
• Des archives, photos, vidéos et souvenirs de nos plus belles nuits, et bien d’autres surprises.

Et pour ouvrir cette rentrée comme il se doit, je commence avec l’une de vos rubriques préférées : une interview exclusive.
De qui s’agit-il ? À vous de deviner… Un indice : nous partagerons très bientôt une soirée ensemble.

J’ai hâte de lire vos commentaires, vos hypothèses et vos idées de sujets que vous aimeriez voir développés cette saison.

Rendez-vous dimanche prochain pour la révélation.

25/08/2025

REUNITED B2B WITH PHIPHI LE 25 OCTOBRE

(Rendez-vous ce Dimanche pour le retour des chroniques sur cette page après la pause estivale)

LE BANANAS (WAREGEM) ET TOUT LES BARS EN FLANDRES DANS LES ANNÉES FIN 80/DEBUT 90(Nederlands version below)Parlons un pe...
29/06/2025

LE BANANAS (WAREGEM) ET TOUT LES BARS EN FLANDRES DANS LES ANNÉES FIN 80/DEBUT 90

(Nederlands version below)

Parlons un peu du Bananas… et de ces bars un peu fous du début des années 90.

Pour ceux qui ne l’ont pas connu, le Bananas, ce n’était pas juste un bar. C’était une vraie pépite. Un lieu à part, tenu par Dominique et Johan — deux clubbeurs invétérés, sacrés fêt**ds, fidèles d’At the Villa, et surtout de vrais passionnés de nuits hors norme.

J’y étais souvent invité, et j’adorais y traîner. Dominique y organisait des soirées à thème totalement déjantées. Le bar était transformé de fond en comble, les serveurs déguisés de la tête aux pieds… et l’ambiance ? Indescriptible.

Je me souviens d’une soirée “Back to School” où le plafond était couvert de centaines de petites b***es en plastique et de jouets, avec même une piscine à b***es plantée au milieu du bar. Un terrain de jeu pour adultes en quête de fun, de folie, et de liberté.

C’est sans doute là que j’ai compris d’où me venait mon amour pour les décors et les ambiances immersives. J’ai littéralement grandi dans ces univers créatifs où chaque soirée était un monde à part. Un peu comme aujourd’hui, à Ibiza, avec les soirées Elrow : un clubbing visuel, théâtral, vivant.

Et je ne vous parle même pas de l’ambiance à 2h du mat’… Vous vous doutez bien qu’on ne tricotait pas des pulls 😉
Le vendredi soir, direction Waregem. Le samedi, c’était notre QG : At the Villa.

Dominique, fidèle à son style inimitable, a ensuite repris un autre bar mythique sur la fameuse route de la soif à Courtrai. Un bar qui portait simplement le nom… “Le Café” (si ma mémoire est bonne).

Et le dimanche ? Ça bougeait encore. Moins intense, plus confidentiel, mais toujours festif. Souvent des afters bien senties, entre ceux qui n’avaient pas envie que le week-end s’arrête. le dimanche, il y avait le salon à lochristi, à salon de coiffure, transformé en bar, le dimanche, et le dimanche soir, juste avant d’arriver à Courtrai via Aalbeke. Le café se situait sur un coin et s’appelait le Mar y sol. Comme ce café a ouvert un peu plus t**d, vers 1993, c’était aussi un peu. Je pense la fin des clubs le dimanche soir, c’était donc le dernier point de rendez-vous.

À cette époque, il n’y avait pas que les clubs. Il y avait tous ces petits lieux un peu secrets, un peu cachés… où l’on faisait la fête entre nous, comme des gosses, jusqu’au lever du jour.

Et là… grosse émotion cette semaine : Dominique et Johan m’ont envoyé des photos d’époque du Bananas.
Me revoir à 21 ans, sur des clichés que je n’avais jamais vus… 35 ans plus t**d… ça m’a fait un vrai choc. Le genre de surprise qui te secoue autant qu’elle te fait sourire.

Alors, dites-moi…
Qui parmi vous a connu le Bananas ? Ou d’autres perles flamandes comme Le Café ou Le Salon ?
Des souvenirs à partager ? Des anecdotes à raconter ?

Je vous souhaite de très bonnes vacances, on se donne rendez-vous très vite, en septembre pour une toute nouvelle saison.

Johan.

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Bananas (Waregem), Le Café (Kortrijk)
(en al die bars in Vlaanderen waar je feestte alsof je in een club zat) — 1990

Laten we het even hebben over de Bananas… en die gekke bars van begin jaren ‘90.

Voor wie het niet gekend heeft: de Bananas was niet zomaar een bar. Het was een pareltje. Een plek apart, gerund door Dominique en Johan — twee doorgewinterde clubbers, echte feestbeesten, trouwe bezoekers van At the Villa, en bovenal gepassioneerde nachtraven met een liefde voor het buitengewone.

Ik was er vaak te gast, en ik hing er graag rond. Dominique organiseerde er knotsgekke thema-avonden. De hele bar werd omgetoverd, de obers waren van kop tot teen verkleed… en de sfeer? Onbeschrijfelijk.

Ik herinner me nog een “Back to School”-avond: het plafond hing vol met honderden kleine plastic b***etjes en speelgoed, en in het midden van de bar stond gewoon een b***enbad. Een speeltuin voor volwassenen, op zoek naar fun, gekte en vrijheid.

Misschien is dat wel het moment waarop ik besefte waar mijn liefde voor decors en meeslepende sferen vandaan kwam. Ik ben letterlijk opgegroeid in die creatieve universums, waar elke avond een wereld op zich was. Een beetje zoals nu op Ibiza, met de Elrow-feesten: visuele, theatrale, levendige club nights.

En over de sfeer om 2 uur ’s nachts zal ik maar zwijgen… Je kan wel raden dat we daar geen truien zaten te breien 😉
Vrijdagavond: richting Waregem. Zaterdag: onze vaste stek – At the Villa.
En zondag? Dan ging het gewoon door. Iets rustiger, meer onder ons, maar altijd feest. Vaak heerlijke afters, voor wie het weekend nog niet wou loslaten.
Ik herinner me ook een bar die op zondagavond open was, vlak voor je Kortrijk binnenreed via Aalbeke. Het café lag op een hoek, maar ik ben de naam kwijt. Daar kwamen we samen om het weekend af te sluiten.

Dominique, altijd trouw aan zijn onnavolgbare stijl, nam later een andere legendarische bar over in de fameuze “zuipstraat” van Kortrijk. Een bar die simpelweg “Le Café” heette (als mijn geheugen me niet in de steek laat).
En dan was er ook nog Le Salon – een voormalig kapsalon dat op zondagmiddag was omgetoverd tot afterbar, in Lochristi. Een compleet gek idee… dat wonderwel werkte.

In die tijd draaide het niet alleen om de clubs. Er waren al die kleine, geheime plekjes… waar we onder ons feestten, als kinderen, tot de zon opkwam.

En dan… een emotioneel moment deze week: Dominique en Johan stuurden me oude foto’s van de Bananas.
Mezelf terugzien op 21-jarige leeftijd, op beelden die ik nog nooit had gezien… 35 jaar later… dat raakte me diep. Zo’n verrassing die je even doet slikken, maar tegelijk ook doet glimlachen.

Dus, vertel eens…
Wie van jullie heeft de Bananas gekend? Of andere Vlaamse pareltjes zoals Le Café of Le Salon?
Herinneringen om te delen? Verhalen om op te rakelen?

Ik wens jullie een heerlijke vakantie, en we zien elkaar terug in september, voor een gloednieuw seizoen.

Johan.

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Lille

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TRIBUTE TO 35 YEARS OF DEEJAYING

Alors que beaucoup se créent une page pour promotionner leur carrière, j’ai décidé de faire l’inverse, une page qui parlera de mes 35 ans de carrière, avec des photos, des anecdotes, des mixs et des souvenirs. J’espère que vous passerez de bons moments avec moi.