Johan deejay

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Fin 1988, je me retrouve propulsé derrière les platines des plus grands clubs belges. 37 ans plus tard, retrouvez sur ma page des vidéos, témoignages, ou archives personnelles de l’age d’or des clubs entre fin 80’s et le début des années 2000.

19/11/2025

THE NEW-BEAT PHENOMENON (1987)
« C'EST QUOI LA NEW BEAT ?"

Hello,

Par hasard, je suis retombé sur un petit reportage où une bande de jeunes bruxellois était interviewée vers 1988. On leur demandait ce qu’était la New Beat et en quoi elle se distinguait des autres styles. À l’époque, la New Beat avait pris une telle ampleur que ce n’était plus seulement un genre musical : c'est devenu au fil du temps phénomène commercial qui toucha tout les jeunes et qui se déclinera en une séries de codes : façon de danser, de s’habiller, de se coiffer….
Pour les vieux c’était une curiosité et beaucoup disaient que c’était la musique du diable.
Tout la jeunesse avait envie d’y être mais beaucoup ne s’avaient pas trop ce que c’était musicalement.

On pourrait même faire un parralèle avec certains courants electro de notre époque qui sont tendance pour les mêmes raison, et qui finissent par diviser ceux qui sont la pour la musique et ceux qui sont la parce que c'est là qu’il faut être.

Nos jeunes gens ont d'ailleurs beaucoup de mal a répondre a ces questions "C'est quoi la new beat ? C'est quoi la house ? C'est quoi l'acid".

Mais alors c’était quoi la new-beat ?

Pour faire court, dans mes souvenirs, la New Beat démarra en 1987, un peu comme un bug génial dans la nuit belge. Un DJ ralentit Flesh d’A Split-Second, et là, la magie opère : le morceau devient lourd, hypnotique, moite, presque hypnotique. Ce tempo lent, personne ne l’avait vraiment entendu en club auparavant. Immédiatement, ça intrigue, ça capture l’attention, et ça change tout.

Dans le pays, quelques clubs captent la vibe avant tout le monde. L’Ancienne Belgique à Anvers pose les premières bases, d’ailleurs au début on appelait ça de l’AB, mais c’est surtout le Boccaccio, à Destelbergen, qui transforme la New Beat en véritable religion nocturne. Chaque dimanche, des milliers de personnes débarquent, juste pour vivre un état de transe grâce à une musique qu’on entendait nulle part ailleurs.

En parallèle, les producteurs belges comprennent très vite qu’il se passe quelque chose. Les studios tournent en continu, les maxis sortent à une cadence f***e, parfois sous dix pseudonymes différents, juste pour suivre l’élan. Ce qui a fini par tuer la new-beat.

En quelques mois, la Belgique créa un style entier sans vraiment l’avoir prévu. La New Beat ne vient pas d’une grande théorie : elle naît d’un accident, d’une intuition de DJ, et d’un club qui transforma cette idée en phénomène. Un son devenu l’une des signatures les plus marquantes des nuits belges.

Mais est-ce qu’il est vraiment nécessaire d’expliquer comme je le fais le phénomène New beat ?

Comme le dit le mec en fin de vidéo : « Il ne faut pas toujours tenter d'expliquer la chose, on s’amuse, c’est tout. Fini la bagarre fini la violence. »

Et si on prenait exemple et qu'on arrêtait de tout intellectualiser, tout expliquer, tout diviser, tout fragmenter pour simplement profiter ? Profiter de la musique, profiter de l’art, de la culture, des cultures, des genres, sans en faire des sujets à polémiques ?

Pour le peu d’humanité qu’il va bientôt nous rester, c’est à mediter 😛

Et vous, où et comment avez vous connu la new beat ?

Bonne semaine et encore merci pour les 1 millions (😳😳) de vues sur le réel de la route des clubs.

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THE NEW BEAT PHENOMENON (1987)

Hello,

I recently stumbled upon a short report from around 1988 featuring a group of young people from Brussels. They were asked what New Beat was and how it differed from other styles. At that time, New Beat had grown so big that it wasn’t just a music genre anymore — it had become a full-on fashion trend. Some clothing brands even launched collections to ride the wave. You can see it in this group of ultra-styled youths… even if they struggle to explain the music itself. So let’s give them a little help. 🙂

New Beat truly begins in 1987, almost like a happy accident in the Belgian nightlife. A DJ slows down Flesh by A Split-Second, and suddenly the magic happens: the track becomes heavy, sweaty, hypnotic. This slow tempo hadn’t really been heard in clubs before. Instantly, it draws attention, grips the crowd, and changes the way people move.

Across the country, a few clubs catch the vibe before anyone else. The Ancienne Belgique in Antwerp lays the first stones, but it’s Boccaccio, in Destelbergen, that turns New Beat into a full-blown nocturnal religion. Boccaccio is the mothership: futuristic lights, loyal crowds, electric atmosphere… Every Sunday, hundreds of people — including many from France — show up just to feel that new pulse.

At the same time, Belgian producers sense the shift immediately. They want to capture this strange groove, this heavy, gut-punching sound. Studios run non-stop: round basslines, dry drum machines, pitched-down voices, nothing unnecessary. Maxi singles come out at a frantic pace, sometimes under ten different aliases, just to keep riding the momentum.

Within a few months, Belgium creates an entire style without really planning it. New Beat wasn’t born from a grand theory — it came from an accident, a DJ’s intuition, and a club — Boccaccio — that turned that spark into a movement. A sound that remains one of the most iconic signatures of Belgian nightlife. ck

L’EDEN BAR - LES PREMIÈRES SORTIES (1986-87)Vous ai-je déjà raconté comment tout a commencé pour moi ?J’ai 15ans. Cheveu...
16/11/2025

L’EDEN BAR - LES PREMIÈRES SORTIES (1986-87)

Vous ai-je déjà raconté comment tout a commencé pour moi ?
J’ai 15ans. Cheveux châtain-blond trop longs, timidité XXL, Madonna et Michael Jackson en boucle dans ma petite chambre, vu que mes parents se disputent tout le temps, que mon père me frappe et que mon frère est aux abonnés absent. Je passe mon temps libre dans celle-ci, avec mon tourne disque, mes vinyles, mon commodore 64, et mes bouquins de « mode » (Elle, la redoute, 20 ans).
Je refais le monde dans ma tête, je sors de cette violence en m’imaginant devenir quelqu’un, moi qui ne sait pas qui je suis.

Mais à un moment il fallait que je m’évade de chez moi surtout pendant le week-end. Je commence à bouger, à découvrir les bars, à boire mes premiers verres, mes premières cuites.
Une amie m’emmène un dimanche après-midi vers 16 heures dans ma première boîte, au Madison Club, sur la Grand-Place. Problème : je n’ai pas 16 ans. Solution : je trafique ma carte d’identité. Je danse sur le Top 50, euphorique, léger, j’oublie l’enfer de la maison.

Quelques mois plus t**d un lieu en face m’obsède : l’Eden Bar. Ancien « Happy Burger », façade étrange, néons rouges, spots clignotants, silhouettes singulières. Et cette musique… sombre, lente, hypnotique. Je passe devant sans oser entrer. Trop jeune, trop impressionné par tout ces gens tellement branchés et sûr d’eux qui y entrent. J’aimerais bien être comme eux, exister un peu, me libérer.

Un jour, je me lance. Une amie habituée me pousse à franchir la porte. Choc total. À l’époque, on regarde les gens et on écoute la musique avant de s’extasier devant les DJs, mais trois noms s’impriment immédiatement : Stéphane Pauwels, Jean-Michel Ferlin, et …. Thierry Papeguay — celui qui m’a formé l’oreille et donné l’envie de m’y mettre. Plus t**d il y aura Laurent top et Georges qui fouleront les platines.

Dans cet endroit un peu mystique et magique, j’entends Wally Badarou, Maze – Twilight, b movie « Nowhere girl », snowy red «wardance »…. De la cold wave, de la New Ave, de la synth pop, des sons expérimentaux, des boucles hypnotisantes, un son presque ambient, du Carlos Perón, et même Requiem pour un con de Gainsbourg.
L’eden,une autre dimension, un paradis.
Je me sens enfin moi même dans ce lieu où tout le monde laisse le droit à quiconque d’être qui il veut.

L’eden fini par devenir mon refuge, ma seconde maison. J’y passe après le cours en semaine, ou je sèche carrément les cours pour y retrouver mes nouveaux potes.
J’ai même bossé quelques mois derrière le bar juste pour avoir un peu d’argent pouvoir continuer à sortir.
Ronald, le patron, me laisse mettre quelques disques à l’ouverture en semaine. Je ne mixe pas, je passe juste des vinyles les uns après les autres, j’enregistre des cassettes pour les ré écouter chez moi. Mon début de carrière arrivera plus t**d, à At the villa.

C’est juste avant la vague électronique. La new-beat arrive doucement et la house n’a pas encore bousculé le monde. Lil’ Louis, Larry Heard ou Frankie Knuckles ne sont pas encore devenus les pionniers qu’on connaît, en tout cas pas ici en Europe. Pour moi, tout démarre là : mes premiers pas dans l’underground, mon look improbable; shorts, chaussettes hautes, houppette laquée (oui c’est moi le petit blond sur la photo), et mes petits délires d’ado, comme voler des insignes Mercedes sur les capots.

Puis viennent les samedis soirs et dimanches après-midi avec la jetset locale, avant d’enchaîner 37,5, Paradis Malin, Fifty Five, Skyline, Délire, Boccaccio… Je me revois encore au Skyline, démonté au Martini blanc pendant les Nuits Rouges. À 17 ans, mes potes m’embarquent au Boccaccio. C’est là que j’entends pour la première fois des sons qui deviendront légendaires. L’Eden aura été le rendez-vous de tout les noctambules avant les sorties, que ce soit le Vendredi, le Samedi ou le Dimanche. C’était « the place to be » pour les belges mais aussi les français 🙂

1987/88. C’est la naissance d’une nouvelle culture, d’une nouvelle tribu, d’un nouveau courant. Et pour moi, le début d’une histoire d’amour avec la musique électronique qui ne m’a jamais quitté. Et l’Eden m’en aura offert les prémisses et m’aura formé les oreilles.

Pourquoi je vous parle de l’Eden ? Et bien figurez vous que pour les grands nostalgiques que nous sommes, et pour célébrer ce lieu mythique, une soirée Eden Bar aura lieu le 22 novembre au Domaine de la Blommerie, à Mouscron avec Georges, Laurent Top, Phiphi, Cédric Piret, Michael Forzza et Youri Parker.
Ne la manquez pas.
https://www.billetweb.fr/eden-legend-bar

Et vous… vous avez connu l’Eden Bar ? Ce QG avant les meilleures nuits, ce repère où tout semblait possible ?

Bon Dimanche à toutes et à tous.

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ENGLISH

EDEN BAR AND MY FIRST NIGHTS OUT – MOUSCRON 1986

Have I ever told you how it all started for me?

I’m 15. Overgrown light brown-blond hair, massive shyness, Madonna and Michael Jackson on repeat in my bedroom. My parents are constantly fighting, my father hits me, and my brother is nowhere to be found, so I hide in my room with my music or my video games.
But at some point, I needed to escape during the weekends. I start going out, discovering bars, having my first drinks. A friend drags me one Sunday afternoon to the Madison Club, on the Grand Place. Problem: I’m not 16 yet. Solution: I tamper with my ID. I dance to the Top 50, euphoric, floating, forgetting the hell at home.

A little later, every time I go out, one place across the street obsesses me: the Eden Bar. Once a “Happy Burger,” with its strange façade, red neon lights, blinking spots, and unusual silhouettes. And that music… dark, slow, hypnotic. I walk past it without daring to go in. Too young, too intimidated.

One day, I go for it. A friend who’s a regular pushes me through the door. Total shock. Back then, you paid attention to the music before you cared about the DJs, but three names got burned into my mind right away: Stéphane Pauwels, Jean-Michel Ferlin, and… Thierry Papeguay — the one who shaped my ear and made me want to start mixing. Later on there would be Laurent Top and Georges.

Inside, I hear Wally Badarou, Maze – Twilight, almost ambient experimental tracks, Carlos Perón, even Gainsbourg’s Requiem pour un con. A different dimension.

Between classes, I’d go back there.
I even worked a few months behind the bar just to make a bit of money so I could keep going out.
Ronald, the owner, lets me play a few records when he opens on weekdays. I’m not mixing, I’m just playing vinyls one after another, recording tapes. My real career will come later, at At The Villa.

It’s right before the electronic wave hits. House hasn’t shaken the world yet. Lil’ Louis, Larry Heard and Frankie Knuckles haven’t become the pioneers we now know. For me, everything starts here: my first steps in the underground — the 37’5, the Skyline — and my improbable look: shorts, high socks, lacquered quiff (yes, that little blond kid in the photo is me), and my teenage nonsense like stealing Mercedes emblems off car hoods.

Then come Saturday nights and Sunday afternoons with the local jet-set, before moving on to 37,5, Paradis Malin, Fifty Five, Skyline, Délire, Boccaccio… I can still picture myself at the Skyline, destroyed on white Martini during the Red Nights. At 17, my friends drag me to Boccaccio. That’s where I hear, for the first time, sounds that would become legendary.

It’s the birth of a new culture, a new tribe, a new movement. And for me, the beginning of a love story with electronic music that never left me. Eden gave me the very first spark and trained my ears.

Why am I telling you about Eden? Because for all of us nostalgic souls, and to celebrate this iconic place, an Eden Bar night will take place on November 22nd at Domaine de la Blommerie in Mouscron, featuring Georges, Laurent Top, Phiphi, Cédric Piret, Michael Forzza and Youri Parker.
Don’t miss it.

https://www.billetweb.fr/eden-legend-bar

And you… did you know the Eden Bar? That HQ before the best nights, that spot where everything felt possible?

Have a great Sunday.

12/11/2025

LA FAMEUSE ROUTE DES BOÎTES – PART 2

Vous l’avez beaucoup demandée… voici enfin la deuxième partie du fameux reportage tourné au début des années 2000 (vers 2005), consacré à la mythique route des boîtes, la RN50, mais aussi à toutes les discothèques situées le long de la frontière, celles qui attiraient tant de Français chaque week-end.

Direction Lagoa, pour un petit voyage dans le temps, avant d’expliquer pourquoi la Belgique a toujours été un pays précurseur en matière de musique électronique.

Détail amusant : à l’époque, les boissons énergisantes comme Red Bull étaient interdites en France. Le reportage raconte d’ailleurs que c’est l’une des raisons pour lesquelles les Français traversaient la frontière… Disons qu’on peut en douter un peu — il n’y avait pas que le Red Bull qui les faisait venir 😏

🔹 Petite précision importante, vu les débordements sur la première partie :
Cette page est dédiée au partage et aux souvenirs de ces bons moments vécus dans les clubs.
Tout commentaire insultant un établissement, une personne, ou contenant des propos racistes, intolérants ou haineux sera supprimé, et l’auteur banni de la page.

Bon visionnage à tous — et place à la nostalgie ! 🎶

09/11/2025

TRIBUTE TO H2O CLUB
(Video from 2011)

« C’était plus qu’un club. C’était un point de ralliement où tout le monde se retrouvait chaque week-end, et où l’on se faisait des amis pour la vie. »

À quelques kilomètres de la frontière française, se trouvait un lieu devenu mythique pour toute une génération de noctambules : l’H2O Club.

L’endroit avait ce quelque chose d’unique : à la fois brut et raffiné, festif et exigeant. Avec ses deux salles complémentaires, la grande Main Room vibrait au son des sets hard et techno les plus puissants, tandis que la White Room offrait une atmosphère plus house, funky et colorée. Une alchimie parfaite pour ceux qui voulaient changer d’univers sans quitter la fête.

Le week-end, c’était un rituel.
Le vendredi, place aux sonorités plus dures : hard, tech-house et rythmes underground. Le samedi, le club se transformait, plus glamour, plus fashion, plus libre. La clientèle venait de partout : Lille, Anvers, Gand, mais aussi Paris ou Londres. Tous réunis par la même envie : vivre la nuit à fond et s’émerveiller devant chaque nouveau thème, chaque décor, chaque détail pensé pour surprendre.

On y venait pour la musique, bien sûr, mais aussi pour l’ambiance : sincère, conviviale, sans artifice.
Certains se souviennent encore des deux verres pour le prix d’un, du bar à shooters, des serveurs aussi fous que les clients. D’autres se rappellent les lumières, les décors hypnotiques, ou simplement cette sensation d’évasion totale… où le temps n’existait plus, et où l’on dansait jusqu’à 14 heures.

Il y avait aussi cette succession de guests, belges et internationaux, venus marquer les platines de leur empreinte — mais ça, j’en ai déjà parlé ailleurs.

« Un des meilleurs clubs de Belgique ! »
« Un lieu où l’on se sentait libre, où la frontière n’existait plus. »

Aujourd’hui encore, son nom résonne comme un souvenir heureux.
L’H2O, c’était plus qu’un club : c’était une vibration, une parenthèse, un sentiment d’appartenance.
Un lieu qui a marqué l’histoire du clubbing belge et laissé, dans le cœur de ceux qui l’ont connu, une empreinte indélébile.

Et vous quels sont vos souvenirs de l’h2o ?

Et pour ceux qui souhaitent revivre un peu de cette atmosphère, sachez que demain, l’H2O sera représenté aux côtés de quatre autres clubs mythiques lors de la soirée United Clubbing, au Zoo Club.
Vous y retrouverez les DJ emblématiques de l’H2O : Laurent Top, Laurent Warin, Johan et Cimai.

Il reste encore quelques préventes disponibles ici :
👉 https://bit.ly/489lSBl

TRIBUTE TO H2O CLUB

“It was more than just a club. It was a meeting point where everyone gathered every weekend — and where lifelong friendships were made.”

Just a few kilometers from the French border stood a place that became legendary for an entire generation of night owls: the H2O Club.

The venue had that rare blend of contrasts — both raw and refined, festive yet demanding. With its two complementary rooms, the vast Main Room pulsed with hard and techno beats, while the White Room offered a more house, funky, and colorful vibe. A perfect balance for those who wanted to change atmospheres without ever leaving the dance floor.

Weekends there were a ritual.
Fridays were for the harder sounds — hard, tech-house, and underground rhythms. Saturdays, the club transformed: more glamorous, more fashionable, more free. The crowd came from everywhere — Lille, Antwerp, Ghent, even Paris and London — all united by the same urge: to live the night to the fullest, and to be amazed by the ever-changing themes, sets, and spectacular décor.

People came for the music, of course, but also for the atmosphere — genuine, warm, and without pretension.
Some still remember the two-for-one drinks, the shot bar, the servers as wild as the crowd. Others recall the lights, the hypnotic settings, or simply that feeling of total escape — where time seemed to stop, and the party went on until 2 p.m.

There were countless national and international guest DJs who took over the decks — but that’s another story I’ve already told elsewhere.

“One of the best clubs in Belgium!”
“A place where you felt free — where borders didn’t exist.”

Even today, its name still echoes like a happy memory.
H2O was more than a club — it was a vibration, a moment in time, a sense of belonging.
A place that shaped Belgian clubbing history, and left an indelible mark on everyone who danced there.

And for those who wish to relive a bit of that atmosphere, know that tomorrow H2O will be represented alongside four other iconic clubs during the United Clubbing night at the Zoo Club.
You’ll find the emblematic H2O DJs there: Laurent Top, Laurent Warin, Johan, and Cimai.

There are still a few presale tickets left right here:
👉 https://bit.ly/489lSBl

05/11/2025

AT THE VILLA : FROM SLOW TO TECHNO (1988)

Hello,

Saviez-vous qu’au départ At the villa était un club généraliste ou phi-phi passait des slows et du rock ?

Découvrez comment il est devenu ce club techno/house mythique et avant gardiste pour la région, et comment il est devenu l’un des premiers clubs de la fameuse RN50 à jouer de la musique électronique.

Comme quoi souvent, il s’agit de faire la bonne rencontre au bon moment pour que tout change.
Merci Laurence ❤️

Et vous quel est le souvenir de votre première fois at the villa ? Racontez nous ?

AT THE VILLA: FROM SLOW TO TECHNO (1988)

Hello,

Did you know that At The Villa originally started as a generalist club where Phi-Phi used to play slow songs and rock music?

Discover how it evolved into the legendary and avant-garde techno/house club that marked the region — and became one of the first venues along the famous RN50 to play electronic music.

It just goes to show that sometimes, all it takes is the right encounter at the right moment for everything to change.
Thank you, Laurence ❤️

And you — what’s your memory of your very first time At The Villa? Tell us your story!

02/11/2025

LAURENT GARNIER RARE INTERVIEW (1988)

Bon c’était bien sympa le réel sur la route des boîtes et ses 500000 vues mais on va revenir à quelque chose de plus sérieux :)

A 59 ans, Laurent Garnier est l’un des DJ les plus respectés et admirés de la scène électronique mondiale

Et justement, je suis tombé par hasard sur une rare petite pépite datant de 1988, une interview à son retour du royaume uni, quand il a eu l’occasion d’avoir une petite résidence à la locomotive juste aprés un passsage à la Luna. Ce qui frappe,c’est de savoir qu’au début, alors qu’il voulait faire découvrir les sonorités electro aux parisiens, Laurent a dû jouer un mélange de rap, de rock avec de la house, histoire de ne pas décontenancer le très coincé public. Et on sent dans ses paroles que c’est compliqué et que ce n’est pas vraiment ce qu’il a envie de jouer. Surtout après avoir passé un an à l’hacienda de Manchester en pleine folie rave, résident pour les soirées Zumbar et jouant sous le pseudo Pedro.

Revenu en France pour effectuer son service militaire, repartant en Angleterre le week-end, il en profita aussi pour partir quelque temps à New York, où il découvre la scène américaine, et le créateur du son house, Frankie Knuckles. Nouvelle révélation pour le jeune DJ qui, de retour en France, se retrouve un peu isolé, au milieu d'une scène house à peu près inexistante.

Heureusement c’était avant que la house et la techno puissent devenir ses seuls terrains de jeux, quand il pu y lancer ses soirées au sous sol de la loco en Février 1989.

Cette mini interview est une plongée fascinante dans les origines d’un des DJ les plus influents de la scène électronique mais dont personne ne voulait vraiment en France, quand le funk, le rock et le chanson française faisaient encore vibrer les clubs parisiens et que la house et la techno étaient considérées comme de la « musique de m***e ».

Et la petite anecdote perso : Laurent Garnier est venu se présenter aux platines de At the Villa en 1990 , et n’ayant pas encore vraiment beaucoup entendu parler de lui je lui ai serré la main et je lui ai demandé si il pouvait sortir de la sono car personne n’avait le droit d’y entrer 🫠
Je vous avoue m’en être voulu pendant longtemps , j’aurais pu lui proposer de jouer quelques tracks et on serait peut-être potes !

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At 59, Laurent Garnier is one of the most respected and admired DJs on the global electronic scene.

And just recently, I stumbled upon a real gem from 1988 — an interview with Laurent Garnier, right after his return from the UK, when he had just landed a small residency at La Locomotive in Paris. What’s striking is learning that, in the beginning, while he wanted to introduce Parisians to electronic sounds, Laurent had to mix rap and rock with house music so as not to throw off the rather uptight crowd. You can sense in his words how conflicted he felt — it wasn’t really what he wanted to play. Especially after spending a year at Manchester’s Haçienda, as a resident DJ for the Zumbar nights, performing under the name “Pedro.”

While doing his military service back in France, he also took the opportunity to spend some time in New York, where he discovered the American club scene and met the creator of house music himself, Frankie Knuckles. A new revelation for the young DJ who, upon returning to France, found himself quite isolated — in the middle of an almost non-existent house scene.

Luckily, that was before house and techno became his natural playgrounds, when he launched his own nights in the basement of La Loco in February 1989.

This short interview is a fascinating dive into the early days of one of the most influential DJs in electronic music — a time when nobody in France really wanted to hear him, when funk, rock, and French pop still ruled the Parisian clubs, and house and techno were dismissed as “sh*tty music.”

For those who frequent international clubs today, well… that was a whole different era!

And a little anecdote: Laurent Garnier once showed up at the DJ booth of At the Villa in 1990. I hadn’t really heard much about him yet, so I shook his hand and asked him to leave the booth because nobody was allowed in there 🫠
I have to admit, I regretted that for a long time — I could’ve let him spin a few tracks, and who knows… maybe we’d be friends today

29/10/2025

LA FAMEUSE ROUTE DES BOÎTES

Personne n’oubliera jamais la légendaire “route des boîtes”, cette traversée mythique qu’empruntaient chaque week-end des milliers de jeunes Belges et surtout Français pour faire la fête.
Des dizaines de clubs, chacun avec son style, son ambiance, sa musique, et sa tribu.

Souvenez-vous : La Bush, l’H2O, l’Escape (ex-Spicy), l’Axiome, le Pop Café, le Capt’ain…
Et un peu plus loin, Le Cube, le Pulse factory, le zoo, le Réve d’Ô, l’happy jack, le paradise, le skyline, le 37.5 ….

Sans oublier, de l’autre coté, vers la Flandres; l’incontournable At The Villa, Lagoa, La rocca, la Scala, le kheops, le Cirao, le 55, les catacombes, le Café d’Anvers, le Boccaccio, cherry moon, illusion, le Balmoral, le zillion, le cafe d’Anvers, le décadance …

Chaque week-end, c’était le même rituel : le petit before chez l’un ou l’autre avant de partir, puis direction la frontière belge pour un marathon de 48, 72 heures …. parfois plus ! On y retrouvait nos amis qui faisaient un peu partie de notre famille, nos délires, notre musique, notre parking, et pour rien au monde, on aurait manqué ça. Et si on avait su qu’un jour tout ça s arrêterait,on aurait profité encore plus de chaque instant. Que s’est-il passé ?
Peu importe en fait… Nous avons eu une chance incroyable d’être là, à cette époque, au bon endroit, au bon moment. Et ça c’est juste dingue quand on y repense.

Et vous, c’était quoi votre parcours du week-end ? Quelle année ? Quels était votre clubs favori ? Et pourquoi ? C’est une page de partage donc n’hésitez pas à partager vos ressenti. Merci

Racontez-moi ?

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🇬🇧 THE LEGENDARY CLUB ROUTE (AND BEYOND)

No one will ever forget the legendary “Club Route” — that mythical stretch where, every weekend, thousands of young Belgians and French partygoers hit the road to dance the night (and day) away.
Dozens of clubs, each with its own vibe, its own sound, its own tribe.

Remember them? La Bush, H2O, Escape (ex-Spicy), Axiome, Pop Café, Capt’ain…
And a bit further down the road — Le Cube, Pulse Café, or Réveil d’Ô.
Not to mention the iconic At The Villa, Lagoa, La Rocca, La Scala, 55x, Café d’Anvers, cherry moon, illusion. Zillion, décadence, Boccaccio, and Balmoral — on the other side, up in Flanders.

Every weekend had its ritual: a quick pre-party at someone’s place, then off to the Belgian border for a 48 or 72-hour marathon… sometimes even more!
And you — what was your route? What year was it? Which clubs were your favourites?
Got a wild or funny story to share?

Tell me yours 👇

THE LAURENT TOP STORYHello,Ca faisait un bail que je n’avais pas fais une petite interview et ce Dimanche j’ai le plaisi...
26/10/2025

THE LAURENT TOP STORY

Hello,
Ca faisait un bail que je n’avais pas fais une petite interview et ce Dimanche j’ai le plaisir de recevoir Laurent Top qu’on ne présente évidemment plus.
Mais si vous voulez en savoir d’avantage sur lui, cette interview est faite pour vous.

C’est parti !

– Coucou Laurent ! Trop content de te compter parmi mes invités pour cette petite interview dominicale 🙂
Comment vas-tu ?

« Salut Johan ! Merci pour ton invitation à faire cette interview.
Je vais bien, merci — et toi, j’espère que tu vas bien aussi ? »

- je vais bien, comme un dimanche en rentrant de la bush 🙂


– Alors, dis-moi : qu’est-ce (ou qui) t’a donné envie de devenir DJ ? Comment tout a commencé pour toi ?

« J’avais 13 ans quand j’ai eu la chance d’avoir dans ma classe un certain Jérôme Notte, dont le grand frère avait une sono dans sa chambre.
Après l’école, au lieu d’étudier nos mathématiques, on passait nos après-midis à écouter et manipuler des vinyles sur ses platines.
C’était la phase 1 : la découverte du mix, avec deux platines sans réglage de vitesse et une petite table de mixage.

Quelques années plus t**d est venue la phase 2 : celle où nous avons commencé à sortir en discothèque.
C’est là que j’ai eu la révélation.
La première fois que j’ai vu un vrai DJ derrière des platines, c’était Patrice Catteaux (RIP), le résident du Skyline.
Je revois encore la scène : les platines Technics grises, les cellules Ortofon, la petite lampe qui éclairait les vinyles dans la pénombre, la foule qui dansait sur de la New Wave et du New Beat…
À cet instant précis, j’ai su que c’était ma vocation. »



– On a quand même bossé ensemble un bon bout de temps, mais tu te souviens comment on s’est rencontrés ?

« Oui, ça remonte à loin ! Le temps passe vite…
Je dirais qu’on s’est rencontrés chez Disco King, là où on allait chercher nos vinyles, ou peut-être plus t**d chez Diki ? »



– Allez, question piège : tu as une anecdote un peu loufoque à mon sujet à raconter ?

« Oh là là, avec toi, il y en aurait beaucoup ! Mais je vais être gentil…
À la Nova, on était en guest, et pendant ton set tu as eu une petite envie pressante.
Au lieu de te faire remplacer le temps d’un ou deux morceaux, tu as préféré faire ta Geneviève de Fontenay et satisfaire ton envie dans un seau à champagne…
Du Jojo tout craché 😄 »



– Depuis tout ce temps, est-ce qu’il y a une question que toi, tu aimerais me poser ?

« Ah pas facile… mais tiens, oui : que penses-tu de moi ? 😄 »

Haha tu me fais un peu le coup de Léa salamé et Marion Cotillard tu me retournes la question.
Je pense que je n’ai pas besoin de te dire tout le bien que je pense de toi, autant humainement que professionnelmement. Je me retrouve beaucoup en toi car je sais que tu es quelqu’un de profondément gentil qui a fait et qui fait son petit bout de chemin en toute humilité et simplicité, sans avoir besoin d’utiliser les autres (comme certains dans ce milieu) pour arriver là où tu es ❤️ Tu aimes sincèrement tout le monde et tu cherches toujours le bien chez chacun.



– Selon toi, quelle est la plus grande différence entre le clubbing des années 90 et celui d’aujourd’hui ?

« Pour moi, la différence se trouve surtout dans le comportement des gens.
À l’époque, on sortait avant tout pour découvrir de la musique — les nouveautés que le DJ allait nous faire vivre chaque week-end.
On prenait de vraies claques musicales, des sons qu’on n’entendait pas à la radio.
L’ambiance était incroyable : tout le monde avait les bras en l’air, les fans suivaient leurs DJs partout, et cette atmosphère Happy Love régnait sur les dancefloors.

Aujourd’hui, les discothèques sont moins nombreuses, faute de fréquentation.
Les jeunes sortent différemment, à cause du coût de la vie, des réseaux sociaux, des téléphones greffés aux mains, et d’une musique devenue plus “jetable”.
Ils trouvent tout sur Internet, alors forcément, la magie n’est plus tout à fait la même. »



– Tu penses que « l’esprit clubbing » existe encore ? Et musicalement, qu’est-ce qui a changé selon toi ?

« Oui, je pense que l’esprit clubbing existe encore, mais d’une manière différente.
Chaque époque a ses mouvements musicaux, mais aujourd’hui, c’est plus urbain, plus connecté.
Ça se ressent surtout dans les quelques clubs qui tiennent encore debout. »



– Y a-t-il des choses de cette époque qui te manquent ? Ou au contraire, des aspects que tu préfères aujourd’hui ?

« Oui, bien sûr, il y a des choses qui me manquent.
À l’époque, il y avait une vraie magie, une énergie collective.
Les gens venaient pour la musique, pas pour se montrer ou filmer.
Il y avait aussi plus de spontanéité, plus de curiosité musicale.
Mais aujourd’hui, j’aime la facilité d’accès à la musique, la diversité des styles, et la technologie qui permet d’aller encore plus loin dans le mix.
Je suis un peu nostalgique, mais je trouve qu’on vit aussi une belle période — juste différente. »



– Quelle est la soirée qui t’a le plus marqué en tant que DJ ?

« Oh, il y en a eu beaucoup !
Mais je dirais que celle qui m’a le plus marqué, c’est quand j’ai mixé à l’international — notamment dans la grande salle du Pacha à Ibiza.
C’était une expérience incroyable : un public ouvert, une énergie f***e.
Et mon passage à la terrasse du Space, franchement… inoubliable. »



– Et le club qui t’a le plus marqué, que ce soit en tant que DJ ou simple visiteur ?

« Le premier club où j’ai fait “Woooow”, c’était le Café d’Anvers — pour son atmosphère unique et sa clientèle vraiment à part.
Et bien sûr, ma résidence au H2O Club reste un souvenir inoubliable ❤️
Mais il y en a tellement d’autres… je n’aurais pas assez de temps pour tous les citer ! »



– Et aujourd’hui, quels sont tes projets à venir ? Des actus à annoncer ? Un petit teasing en exclu ?

« Oui ! Niveau bookings :
– 31 octobre – Lagoa pour les 35 ans,
– 10 novembre – Zoo Club pour la Bush Réunion,
– Meat & Beat à Destelbergen,
– United Clubbing au Zoo Club,
– 14 novembre – Moorea Club (inauguration),
– 22 novembre – L’Eden Bar Légend au Domaine de la Blommerie (Mouscron),
– 29 novembre – Le Clos Vert,
– 5 décembre – retour au Moorea Club.

Et côté production : plusieurs projets et remixes prévus pour 2026 ! »



– Pour finir, si tu devais emporter 5 tracks sur une île déserte — intemporels, ceux qui ne te quittent jamais — ce seraient lesquels ?

« Déjà, je prendrais un disque dur ! 😄
Mais sérieusement :
– Elton John – Song for Guy
– Soft Cell – Tainted Love
– Depeche Mode – Home
– Robert Palmer – Johnny and Mary
– Laurent Top – The Sound of Peace (Manu Riga Mix) »



– Un grand merci Laurent, c’était super intéressant d’avoir ton point de vue et d’échanger avec toi 🙂
On se voit vite !

« Plaisir partagé, et encore merci !
Oui, rendez-vous le 10 novembre pour la United Clubbing au Zoo Club

🇬🇧🇬🇧
THE LAURENT TOP STORY

Hello,
It’s been a while since my last interview, and this Sunday I’m happy to welcome none other than Laurent Top — a name that needs no introduction.
But if you’d like to know a bit more about him, this interview is for you.

Let’s go!



– Hey Laurent! So glad to have you as my guest for this little Sunday interview 🙂
How are you?

“Hi Johan! Thanks for inviting me to do this interview.
I’m doing great, thanks — and you, hope you’re doing well too?”

—I’m fine, just another Sunday coming home from the Bush 🙂



– So tell me, what (or who) made you want to become a DJ? How did it all start for you?

“I was 13 when I got lucky enough to have in my class a certain Jérôme Notte, whose older brother had a sound system in his bedroom.
After school, instead of studying math, we’d spend our afternoons listening to and playing with vinyl records on his turntables.
That was Phase 1 — discovering the art of mixing, with two decks that didn’t even have pitch control and a tiny mixer.

A few years later came Phase 2 — when we started going out to nightclubs.
That’s when the revelation hit me.
The first time I saw a real DJ behind the decks, it was Patrice Catteaux (RIP), the resident at Skyline.
I can still picture it: the grey Technics turntables, the Ortofon cartridges, the little lamp shining on the vinyls in the dark, the crowd dancing to New Wave and New Beat…
At that exact moment, I knew this was my calling.”



– We worked together for quite some time, but do you remember how we first met?

“Yes, that goes way back! Time really flies…
I’d say we met at Disco King, where we used to go crate-digging for vinyls, or maybe later at Diki?”



– Okay, tricky question: do you have a funny or crazy story about me to share?

“Oh wow, with you there are plenty! But I’ll be nice…
At La Nova, we were both guests, and during your set you suddenly had to go to the bathroom.
Instead of asking someone to take over for a couple of tracks, you decided to go full Geneviève de Fontenay and handle the situation… in a champagne bucket.
Classic Jojo 😄”



– After all this time, is there a question you would like to ask me?

“Hmm, that’s a tough one… but yeah, here’s one: what do you think of me? 😄”

Haha, now you’re pulling a Léa Salamé / Marion Cotillard move and flipping the question back at me.
I think I don’t even need to say how much I appreciate you — both as a person and as a professional.
I see a lot of myself in you because I know you’re someone who just follows his own path quietly, hates drama, and never talks behind people’s backs 🙂



– In your opinion, what’s the biggest difference between the clubbing scene of the ’90s and today?

“For me, the main difference is people’s attitude.
Back then, we went out mainly to discover music — the new tracks the DJ would blow us away with every weekend.
We experienced real musical shocks, sounds you couldn’t hear on the radio.
The vibe was amazing: everyone had their hands up, fans followed their DJs everywhere, and that Happy Love atmosphere filled the dancefloors.

Today, there are fewer clubs because attendance has dropped.
Young people go out differently — because of the cost of living, social media, phones glued to their hands, and a kind of ‘disposable’ music culture.
Everything’s online now, so naturally, the magic isn’t quite the same.”



– Do you think the “clubbing spirit” still exists? And musically, what’s changed the most?

“Yes, I think the clubbing spirit still exists, but in a different way.
Every era has its own musical movements, but today it’s more urban, more connected.
You can feel it especially in the few clubs that are still standing.”



– Are there things from that time you miss? Or on the contrary, aspects you prefer today?

“Yes, of course, there are things I miss.
Back then there was a real sense of magic, a collective energy.
People came for the music — not to show off or film themselves.
There was more spontaneity, more musical curiosity.
But today, I love how easy it is to access music, the diversity of styles, and the technology that allows us to take mixing even further.
I’m a bit nostalgic, sure, but I also think we’re living through a great time — just a different one.”



– What’s the most memorable night you’ve had as a DJ?

“Oh, there have been so many!
But the one that stands out the most was when I played internationally — especially in the main room of Pacha Ibiza.
It was an incredible experience: such an open-minded crowd, such crazy energy.
And my set on the terrace at Space… honestly, unforgettable.”



– And what about the club that left the biggest impression on you, either as a DJ or just as a visitor?

“The first club that made me go ‘Woooow’ was Café d’Anvers — for its unique vibe and really special crowd.
And of course, my residency at H2O Club remains an unforgettable memory ❤️
But there are so many others… I wouldn’t have enough time to name them all!”



– And today, what’s next for you? Any upcoming projects or exclusives to share?

“Yes! As for upcoming gigs:
– October 31 – Lagoa (35th anniversary)
– November 10 – Zoo Club for the Bush Reunion
– Meat & Beat in Destelbergen
– United Clubbing at Zoo Club
– November 14 – Moorea Club (grand opening)
– November 22 – L’Eden Bar Légend at Domaine de la Blommerie (Mouscron)
– November 29 – Le Clos Vert
– December 5 – back at Moorea Club

And on the production side: several projects and remixes planned for 2026!”



– Finally, if you had to take 5 tracks with you to a desert island — timeless ones you could never part with — what would they be?

“Well, first of all, I’d bring a hard drive! 😄
But seriously:
– Elton John – Song for Guy
– Soft Cell – Tainted Love
– Depeche Mode – Home
– Robert Palmer – Johnny and Mary
– Laurent Top – The Sound of Peace (Manu Riga Mix)”



– Huge thanks, Laurent! It was great hearing your perspective and chatting with you 🙂
See you soon!

“Pleasure’s all mine, thanks again!
Yes — see you November 10 for United Clubbing at Zoo Club.”

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TRIBUTE TO 35 YEARS OF DEEJAYING

Alors que beaucoup se créent une page pour promotionner leur carrière, j’ai décidé de faire l’inverse, une page qui parlera de mes 35 ans de carrière, avec des photos, des anecdotes, des mixs et des souvenirs. J’espère que vous passerez de bons moments avec moi.