Grandi au son de l’innocente festivité des années 80, BK découvre de nouvelles perspectives, un nouvel horizon musical à l’écho des rythmes électroniques qui parsèment l’entêtante Dance des années 90. Jusqu’au jour où les Phunky Data sortent leur premier album… Plus qu’un déclencheur, c’est une révélation : BK passe derrière les platines et s’essaye à ses premiers sets. De la house à la techno, de
s clubs en free parties, à la recherche de son style et de sa touche, il filtre ses attentes en restant dans l’ombre du DJ. Puis une fois la note trouvée, le son bien calé, les plateaux n’ont plus qu’à tourner, BK est fin prêt à nous raconter son histoire, le récit de ses fantaisies. Une écriture qui se réinvente une nouvelle fois lorsque les volumes s’emballent à l’écoute de Jennifer Cardini. Un coup de foudre musical, tout simplement. Depuis les inspirations se sont multipliées, les mondes musicaux se sont entrechoqués, l’éclectisme définit en quelque sorte les aspirations de BK : Indie-Dance, Nu-Disco ou Electronica s’entremêlent à ses sonorités préférées esquissant un subtil camaïeu, galvanisant les plus frileux. Comme « le plus grand effort de la passion est de l’emporter sur l’intérêt », BK soutient les projets d’autres endiablés comme lui, et participe à de nombreuses initiatives : du FestyGay de Gourin où il ambiance le char de Aides aux bars et clubs du pays lorientais, son appétence à électriser la foule pour un instant de douce folie, le conduit à toujours plus s’impliquer. Si hier il participait aux soirées Cruisin avec Matteo et aux teufs des FFB, aujourd’hui proche du collectif House Obsession, il est aussi résident lors des nuits Décadance. C’est donc tout naturellement, tel le diamant suivant perpétuellement son sillon, que l’envie d’élargir le cadre de ses platines s’est fait jour, que l’extravagance de créer une synergie autour d’une vision musicale, autour d’un concept aussi bien diurne que nocturne s’est révélée à elle-même.