27/06/2024
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WANG LI et WU WEI à l’Auditorium du Musée Guimet à Paris, janvier 2016 Photos : Sylvie Hamon et Stéphane Fougère Pour voir le diaporama photos…
Souvenirs d'évènements asiatiques Les 280 places du théâtre en font un espace à la fois confortable et intime. Certains spectacles sont créés en résidence.
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Conçu à l’origine par Emile Guimet comme une salle destinée à accueillir des « conférences publiques et gratuites », l’auditorium du musée Guimet a connu, dès les années 1910, une véritable révolution. Les premiers concerts de musiques asiatiques, et notamment de musique indienne, y ont attiré un public de plus en plus nombreux et fasciné par l’Asie. Les artistes invités - pour ne citer que les plus célèbres d’entre eux : Ravi Shankar en 1956 ou les frères Dagar en 1964 - ont bouleversé le regard que les Français pouvaient porter sur l’Orient. Totalement rénové en 2001 et intégré à l’architecture du nouveau musée Guimet, l’auditorium a proposé dès lors au public une programmation régulière, élaborée par une petite équipe d’experts des arts, du spectacle vivant et du cinéma asiatique. Les 280 places du théâtre en faisait un espace à la fois confortable et intime. Sa conception technique a permis aux programmateurs de répondre à des objectifs de qualité et de diversité. De nombreux artistes de renommée internationale s’y sont produits chaque année : concerts de musique acoustique ou récitals de danse, spectacles de marionnettes ou théâtre d’ombre… Des noms qui ont fait résonner l’Asie dans toute sa diversité : Lakshmi Shankar, Wu Wei, Priyadarshini Govind, Mieko Miyazaki, Boerte, l’ensemble Kaboul, Kiya et Ziya Tabassian, Lee Jun-ah et Lee Dong-kyu, Lingling Yu, Neena Prasad, Baramgot, Fariduddin Dagar et tant d’autres… Mais l’auditorium a accueilli aussi d’importants cycles de films thématiques, ainsi que des conférences et des colloques… Les grands principes de la programmation révélaient avant tout un souci de cohérence avec la spécificité des activités de l’établissement. L’Asie y était toujours présente et les manifestations s’affirmaient comme un complément ou une mise en relief des expositions temporaires ou, d’une manière plus générale, de l’activité du musée ou des relations internationales entre la France et l’Asie. Le tout était construit comme la recherche constante d’un équilibre entre la richesse culturelle et scientifique des interventions et la fonction pédagogique que peut jouer ce type de programme. Les coproductions avec les services culturels des ambassades asiatiques s’avéraient riches et fructueuses. La création asiatique contemporaine n’était bien entendu pas oubliée, notamment dans la relation qu’elle entretient avec la tradition. Certains spectacles furent créés en résidence. Des performances étonnantes y venaient parfois surprendre, heurter ou enthousiasmer un public critique et attentif. L’auditorium s’attachait également à projeter régulièrement des films en avant-première. De nombreux cycles cinématographiques proposaient en effet au public des chefs-d’œuvre inédits, créations récentes ou films d’archives. Certaines de ces avant-premières ont reçu parfois un écho inattendu dans les grandes compétitions cinématographiques et dans les plus importants festivals internationaux. Les nombreux films documentaires, très rarement projetés sur grand écran, s’intéressaient à l’Asie dans toutes ses dimensions : archéologique, artistique, ethnologique, sociologique, économique, géopolitique… Au-delà des programmations temporaires, obéissant à un rythme semestriel, deux évènements annuels étaient inscrits dans le marbre de l’institution : - le Festival Eté indien qui, pendant dix années, a présenté au public en septembre et octobre un hommage thématique aux cinémas, musiques et danses de l’Inde ; ce festival a pris fin en 2013 à l’occasion du 100ème anniversaire du cinéma indien; - la semaine Vesoul à Paris, rendez-vous incontournable des cinéphiles, au cours de laquelle étaient repris chaque printemps les films primés au Festival International des Cinémas d’Asie de Vesoul, le plus ancien et sans doute le plus important des festivals de cinéma asiatique en Europe, et notamment le prix cinématographique Emile Guimet qui fut décerné de 2004 à 2017.