14/12/2023
Créer une « communauté » autour du Samaúma à Sens, c’est s’interroger avant tout sur ce que l’on décide de « mettre en commun ».
J’ai toujours eu un doute sur l’idée de communauté.
D’abord parce que mon esprit subversif trouve trop précieux cet élan qui sort des cadres pour douter et se questionner sans relâche. Trahir, dans le bon sens du terme, c’est se permettre d’évoluer, de ne pas rester coincé dans un carcan. C’est rendre hommage à sa puissance de vie. Par transgression. Puis transcendance. Celle de ses propres schémas…
Puis, la communauté, c’est ce que l’humanité a voulu créer il y a quelques temps sur terre… sans encore y arriver vraiment. Tout juste une société moralisante avons-nous créée, et bientôt de plus en plus moralisée.
Pourquoi ? Parce que les valeurs, ces moteurs de nos vies, n’ont pas encore été reliées. Nous n’avons pas su quoi mettre « en commun ».
Pour l’instant, il semble que la technologie soit au sommet de la pyramide, cette idée de productivisme donc de performance.
Mais quelle en est la finalité ? Le sens ?
Que va-t-on tisser avec ?
C’est alors que la poésie nous rappelle à elle. Incessante, immuable.
Bénéficier d’un GPS est fort utile mais nous a-t-il permis de libérer plus de temps pour observer les étoiles ? Et que nous permettra-t-il d’avoir traversé réellement à l’heure où, aux portes de notre grand passage, nous nous poserons cette question ?
Ce qui m’anime a toujours été le sentiment de notre pouvoir personnel, cette puissance créatrice. L’autonomie. Libre, infiniment. Notre souveraineté !
Alors, à l’heure où nous nous sentons si coupés de mille choses, j’aime penser à une tribu, une famille d’âmes, un sentiment de « maison » pour permettre de se rappeler…
Nos liens.
Notre magie.
Nos sens.
Notre essence.
Et vous, comment appelleriez-vous un groupe au diapason ? Un orchestre qui s’accorde ? Une constellation cacophonique ?
Au-delà des noms, voilà simplement la joie de déployer ce qui est ✨