24/11/2014
Le restaurateur de Saint-Amand, Philippe Perrichon, derrière ses casseroles : « On fait déguster gracieusement. »
Le Salon de la gastronomie a attiré près de 8.000 visiteurs durant le week-end. Coup de feu avec Les Tables gourmandes, hier.
Pour son premier Salon de la gastronomie, la nouvelle présidente du comité de la foire est servie. Il fallait vraiment jouer des coudes pour se frayer un passage dans les allées du hall de Belle-Isle. « C'est un beau baptême du feu, plus de cinq cents billets d'entrée en une heure. C'est au moins 8.000 visiteurs sur les trois jours », fait remarquer Bénédicte Mohamed-Guillon, conseillère municipale.
Les gens sont très intéressés par la cuisine
C'est également le coup de feu au stand des Tables gourmandes du Berry. Philippe Perrichon, est aux manettes derrière sa plancha, devant un public admiratif. « Nous préparons deux cent cinquante cuisses de cailles », lance le chef du restaurant Le Saint-Jean II, près de Saint-Amand.
Un chef, pur jus berrichon, qui s'amuse à faire un quiz avec sa crème dessert. « Un petit goût de vanille ? ». Philippe Perrichon acquiesce et ajoute : « La base est un légume vert. » Annick, de Buzançais, est affûtée : « Des lentilles ! »
Le chef et son apprenti, Antoine Hubert, n'ont pas assez de leurs quatre mains : « Pour les cailles, nous avons fait une sucrine, façon patate douce, avec pommes de terre et miel et un lait de romain. » Les visiteurs sont presque au supplice, ce qui fait sourire Philippe Perrichon : « Quand je suis arrivé, il n'y avait personne devant le stand et maintenant, c'est la foule. J'ai peut-être fait le buzz. »
Les Tables gourmandes regroupent vingt professionnels de l'Indre et du Cher : « Pour le Salon, on tourne. Les gens sont très intéressés par cette démonstration de cuisine en direct. J'ai même revu des personnes que j'ai rencontrées, à Valençay, à l'occasion des Jeudis gourmands. »
Le chef est particulièrement attentif au travail d'Antoine qui va passer son brevet professionnel : « Il était parti mais je l'ai repris car cela ne fonctionnait pas, certains maîtres d'apprentissage sont un peu durs. » D'accord mais le salon n'est pas encore clos : « Allez, on va raviver le feu. »
Jacky Courtin