Né en 1975, je m’appelle Fabrice, et comme Obélix, je suis tombé dans une marmite lorsque j’étais enfant : celle de la musique.
C’est en 1986 que tout a commencé. J’étais le plus jeune animateur radio de France (du moins, c’est ce qui se disait) et j’avais la chance d’avoir deux platines Technics à disposition. Je me suis rapidement aperçu qu’entre elles et moi, quelque chose de fort allait se créer. J’en étais « fou », je sentais la musique vivre à travers elles, ma passion pour ces platines naissait.
Après quatre années de radio, j’ai commencé à travailler en discothèque où m’attendaient, là encore, deux platines Technics. Chez moi, je mixais des heures entières, chaque jour, mais pas sur des Technics : je n’avais pas les moyens de m’en acheter. Mais peu m’importait. Ce qui comptait était de m’entraîner pour me perfectionner.
À 20 ans, après un cursus scientifique, j’ai commencé à travailler dans un lycée comme technicien de laboratoire, en physique-chimie. Je préparais les travaux pratiques pour les classes scientifiques, de la seconde à la terminale. Je faisais de la mécanique (du mouvement), de l’électronique, je réparais des transformateurs, des générateurs basses fréquences, des pH-mètres… Je préparais des solutions, je réalisais des expériences diverses et variées. Je m’éclatais, sans réaliser à quel point ma formation deviendrait un atout, plus t**d.
En parallèle, je continuais à mixer sur des platines Technics. J’avais enfin pu m’acheter le matériel qui me passionnait tant.
En 1999, j’ai commencé à ressentir une très forte envie de composer ma musique. Je rêvais de voir tourner mes propres disques sur une MK2. Alors, je me suis équipé, je me suis formé au séquençage, à la construction musicale, à l’édition, au piano, au langage MIDI… puis j’ai signé mon premier disque en 2001. Puis mon deuxième en 2002.
En 2006, alors que ma carrière de compositeur et de DJ s’intensifiait, j’ai quitté l’Éducation nationale pour créer mon entreprise : Major Bryce Productions (Major Bryce était mon principal nom de scène). Ainsi, je devenais producteur et éditeur phonographique. J’accomplissais mon rêve.
Jusqu’en 2009, j’ai composé, et j’ai la fierté de dire aujourd’hui que j’ai sorti à peu près 70 disques. J’ai été compilé des centaines de fois, et surtout, j’ai pu mixer (sur Technics, bien évidemment !) dans de nombreux festivals (Defqon.1, Decibel Outdoor, P***y Lounge, Reverze…) et dans des centaines de discothèques (en France et à l’étranger).
La fin 2009 a représenté un tournant. J’avais toujours envie de mixer, de composer, mais la vie de famille me manquait. Je ne voyais pas vraiment mes enfants grandir. J’ai alors décidé de faire autre chose et je me suis tourné vers la création d’un site de vente en ligne : music-shopping.fr
Pendant que le site prenait vie, que ma nouvelle aventure commençait, une terrible nouvelle m’est tombée dessus, terrible pour moi et pour des millions d’autres personnes : Technics décidait de stopper la fabrication de ses platines. De nombreuses questions se sont bousculées dans ma tête :
- Que deviendront les DJ qui jouent sur vinyles ?
- Comment feront-ils pour entretenir leurs platines et qui les réparera ?
- Que deviendront toutes ces MK2 quand elles commenceront à vieillir ?
Mais rappelez-vous : j’avais été technicien de laboratoire pendant 10 ans. Une aubaine ! Aussi, je me suis penché attentivement sur les questions que je me posais, et assez vite, tenter de faire perdurer le mythe est devenu pour moi une évidence.
J’ai commencé par démonter mes propres platines. Je les ai étudiées en profondeur, j’ai observé le mécanisme du bras, ses mouvements, j’ai analysé l’électronique de la carte mère, du pitch… J’ai avancé comme dans la production musicale : en autodidacte (passionné). Un peu plus t**d (vers 2012), j’ai élaboré un concept de remise à neuf, que j’ai appelé « reconditionnement à neuf ». Grâce à ce concept, unique en France, mes clients pouvaient (et peuvent toujours) acheter des platines dans un état neuf.
Puis j’ai eu l’idée de la personnalisation, et j’ai développé un certain nombre d’options, aujourd’hui plébiscitées, comme :
- la colorisation du châssis, du bras, du plateau, des boutons ;
- l’application de logos par sérigraphie ;
- l’hydrographie, le chromage ;
- l’installation d’un ruban à leds piloté par télécommande ;
- l’option audio haute définition, avec bornier RCA plaqué or ;
- l’insertion du Dicer (multi-effet) au sein même de la platine ;
- le mode UltraPitch ;
- les leds couleur ;
- le bras droit ;
- …
Ces transformations, je les ai d’abord montrées à des amis, puis sur mon site Internet et, rapidement, j’ai décidé d’en faire profiter un maximum d’utilisateurs. Avoir une identité pour cette activité est alors devenu essentiel, surtout sur les réseaux sociaux.
Pimp your Technics était né.
Aujourd’hui, j’ai déjà restauré, réparé, personnalisé des milliers de platines. Oui ! Des milliers ! Autant de DJ et d’audiophiles qui peuvent continuer à profiter pleinement de leur(s) vieille(s) Technics.
Ce travail, je le fais avec la plus grande rigueur, avec tout mon amour, mon expérience et, disons-le, avec une bonne dose de perfectionnisme.
Je suis passionné, vous l’êtes également. Ensemble, nous continuerons à faire vivre le mythe des platines Technics.
Fabrice, Pimp your Technics
Spécialiste français des platines Technics