18/11/2023
5 mois après le divorce, le PDG emmène sa petite amie à un dîner. En voyant son ex-femme gagner sa vie alors qu'elle est enceinte de 6 mois, il est devenu fou de rage !
Chapitre 1 Enceinte
Enceinte de six semaines.
Stupéfaite, je suis restée rivée sur place face aux quatres mots qui s'affichaient sur mon rapport d'échographie. Cela ne s'était produit qu'une fois ! Comment ai-je pu tomber enceinte ?
Que devrais-je faire maintenant ?
Devrais-je en parler à Ashton ? Refusera-t-il de divorcer à cause de cela ? Nah, je doute ! Il pensera probablement que j'utilise sans scrupules cet enfant pour le faire chanter.
Réprimant la frustration qui était ancrée dans mon cœur, j'ai fourré le rapport d'échographie dans mon sac en sortant de l'hôpital.
Il y avait une Maybach qui attendait devant l'hôpital avec l'une de ses fenêtres légèrement baissées. On pouvait vaguement apercevoir un homme séduisant avec une expression glaciale assis au volant.
Un bel homme dans une voiture de luxe attirerait sans aucun doute l'attention de nombreux passants.
Ashton Fuller était l'incarnation de la richesse et de la beauté. J'avais depuis longtemps pris l'habitude des regards curieux des passants après tant d'années. Les ignorant, je me suis glissée sur le siège passager avant.
Lorsque l'homme qui se reposait les yeux fermés sentit un léger mouvement, un froncement indistinct se forma entre ses sourcils. Sans ouvrir les yeux, il demanda d'une voix profonde :
— Est-ce que tout est réglé ?
— Oui ! J'ai hoché la tête en lui remettant le contrat signé avec l'hôpital, en disant « Le Dr Ludwick m'a demandé de vous transmettre ses salutations ». J'avais l'intention de signer le contrat seule à l'hôpital aujourd'hui, mais j'ai croisé Ashton en venant ici. Pour une raison qui m'échappait, il s'est proposé de me conduire ici, en disant que c'était sur son chemin.
— Vous vous occuperez de l'affaire, déclara Ashton d'une manière laconique. Il avait toujours été un homme de peu de mots. Il ne prit pas le contrat ; à la place, il me donna ces instructions de manière routinière avant de démarrer le moteur de la voiture.
J'acquiesçai et restai silencieuse.
Lui obéir et exécuter ses ordres semblaient être les seules choses que je savais faire.
La voiture se dirigeait vers le centre-ville. Il était déjà soir, donc je ne comprenais pas où il se dirigeait s’il ne retournait pas à la villa. Bien que je me sente perplexe, je n’ai jamais pris l’initiative de lui poser des questions. Je restai simplement silencieuse.
Le rapport d’échographie était au premier plan de mes pensées, mais je ne savais pas comment aborder le sujet avec lui. Prise d’hésitation, je jetai un coup d’œil furtif vers lui. Comme d’habitude, il dégageait une aura froide et distante, son regard tranchant et impitoyable fixé droit devant.
— Ashton ! ai-je lancé. Mes paumes devenaient un peu moites alors que je serrais mon sac ; c'était probablement dû à mes nerfs qui lâchaient prise.
— Parle. A-t-il répondu d'une seule syllabe, sans la moindre trace d'émotion.
De toute façon, il m'a toujours traitée ainsi. Après quelques bonnes secondes, la tension quitta progressivement mon corps alors que je me calmais. Prenant une profonde inspiration, j'annonçai :
— Je suis... Enceinte.
Je n'avais que deux mots à avouer, mais j'ai avalé le deuxième mot qui était sur le bout de ma langue au moment où son téléphone a sonné brusquement.
— Rebecca, qu'est-ce qui ne va pas ? Certaines personnes ne réservent leur côté doux et aimant qu'à une seule personne.
Le côté doux d'Ashton était réservé uniquement à Rebecca Larson ; cela se voyait clairement dans la façon dont il lui parlait.
Les paroles de Rebecca au téléphone ont fait freiner brusquement Ashton alors qu'il lui parlait d'une voix apaisante :
— D'accord. J'arrive dans un instant. Ne bouge pas, d'accord ?
Une fois l'appel terminé, son expression glaciale reprit sa place. Me regardant du coin de l'œil, il ordonna d'un ton sec :
— Sors.
Son ordre ne laissait aucune place à la discussion.
Ce n’était pas la première fois qu’il me jetait de sa voiture. Voyant cela, j’ai hoché la tête et ai enfoncé les mots que j’avais prévus de dire dans ma gorge avant d’ouvrir la porte de la voiture et de descendre.
Mon mariage avec Ashton était le fruit du hasard, mais l’amour n’a jamais été dans l’équation. Ashton avait déjà Rebecca dans son cœur, donc mon existence était superflue. Peut-être même considérée comme un obstacle.
Il y a deux ans, George Fuller, le grand-père d’Ashton, a fait une crise cardiaque. Alors qu’il était hospitalisé, il a forcé Ashton à m’épouser. Pour le bien de son grand-père, Ashton l’a fait à contrecœur. Pendant les deux années où son grand-père était encore en vie, Ashton a ignoré mon existence mais n’a rien fait d’autre. Maintenant que son grand-père est décédé, il ne pouvait pas attendre de faire appel à un avocat pour rédiger les papiers de divorce que je devais signer.
Le ciel était déjà sombre lorsque je suis rentrée à la villa. La grande maison était vide, ressemblant à une maison hantée. Peut-être à cause de ma grossesse, je n’avais pas d’appétit. J’ai donc directement été dans ma chambre me laver et me coucher.
Dans mon état somnolent, j’ai entendu le faible bruit d’un moteur de voiture qui s’arrêtait ; cela venait de la cour.
Ashton est de retour ?
N'était-il pas censé être avec Rebecca ?
Chapitre 2 Peux-tu rester
La porte de la chambre fut brusquement poussée ouverte avant que je puisse réfléchir davantage. Légèrement trempé, Ashton se dirigea droit vers la salle de bains sans me jeter un regard. S'ensuivit le bruit d'eau qui coulait.
Son retour rendit impossible pour moi de continuer à dormir, alors je me levai et enfilai des vêtements. Je pris un ensemble de ses pyjamas dans l’armoire et le plaçai près de la porte de la salle de bains avant d’aller directement sur le balcon.
Comme c'était la saison des moussons, il commença à bruiner dehors. Le ciel était sombre et le bruit de la pluie qui martelait les briques pouvait être vaguement entendu.
Sensibilisé par le bruit derrière moi, je me tournai et vis qu’Ashton était sorti de la salle de bains, une serviette enroulée autour de la taille. Ses cheveux étaient humides et les gouttelettes d’eau qui dégoulinaient le long de son corps musclé offraient une vue séduisante.
Il a probablement remarqué mon regard, alors il m'a regardé avec un léger froncement de sourcils.
— Viens ici, commanda-t-il d'une voix dénuée d'émotion.
J'obéis et attrapai la serviette qu'il avait jetée vers moi. Il demanda ensuite
— Sèche mes cheveux.
Je m’étais depuis longtemps habitué à ses façons dominatrices. Alors qu’il s’asseyait au bord du lit, je montai dessus et m’agenouillai derrière lui pour essuyer ses cheveux.
— Les funérailles de grand-père sont demain. Nous devrions nous rendre à la maison familiale plus tôt, lui rappelai-je. Je n'essayais pas de lui tenir une conversation. J'étais plutôt inquiet qu'il puisse l'oublier, car son esprit était plutôt préoccupé par Rebecca.
— Mm, grogna-t-il en réponse, sans rien ajouter de plus.
Sachant très bien qu'il ne voulait pas interagir avec moi, je me suis tu et me suis concentré sur le séchage de ses cheveux. Ensuite, je me suis allongé sur le lit une fois de plus, prêt à dormir.
Je me suis rendu compte que j'avais été plutôt somnolent ces derniers temps et j'attribuais mon comportement à ma grossesse. Ashton se rendait habituellement dans son bureau après sa do**he et y restait jusqu'à minuit. Étant donné que c'était la norme, j'étais perplexe quand il se glissa sous les draps après avoir enfilé son pyjama.
Avec un effort raisonnable, j’ai réussi à retenir mes questions même si j’étais totalement déconcerté. Malgré cela, ses bras m’entourèrent soudainement la taille et il me tira vers lui. Puis, un ba**er léger effleura mes lèvres.
J'ai levé les yeux pour le regarder avec perplexité.
— Ashton, je suis...
— Réticente ? questionna-t-il. Ses yeux d'obsidienne étincelaient, une lueur de désir sauvage tourbillonnait en eux.
J'ai baissé les yeux. En effet, j'étais réticente, mais ce n'était pas à moi de décider.
— Peux-tu être plus doux ? Le fœtus n'avait que six semaines et le risque de fausse couche était élevé.
Il fronça les sourcils et, sans un mot, se retourna et commença à me ravager brutalement. Mon corps se recroquevilla de douleur et je ne pouvais faire grand-chose pour protéger l'enfant des dommages.
La pluie a commencé à tomber lourdement en même temps que ses mouvements brutaux. Les éclairs ont traversé le ciel et le tonnerre a grondé juste après, illuminant la pièce à chaque fois que cela se produisait. Après un long moment, il s'est levé et est allé dans la salle de bain.
Trempé de sueur froide à cause de la douleur, j'ai eu envie de me lever pour prendre des analgésiques. Néanmoins, j'ai rejeté cette idée dès que j'ai pensé à l'enfant.
Tout à coup, le téléphone sur la table de chevet a sonné. C'était le téléphone d'Ashton. J'ai jeté un coup d'œil à l'horloge sur le mur et j'ai vu qu'il était déjà onze heures.
Rebecca était la seule qui l'appellerait à une heure pareille.
Le bruit de l'eau qui coule dans la salle de bain s'est arrêté. Ashton est sorti une fois de plus, enveloppé dans sa serviette. S'essuyant les mains, il a répondu précipitamment à l'appel.
Incapable d'entendre les mots qui étaient prononcés de l'autre côté de la ligne, je ne pouvais qu'observer les sourcils d'Ashton se froncer légèrement alors qu'il s'exclamait :
— Rebecca, arrête de plaisanter !
Sur ce, il a raccroché, s'est changé et s'est préparé à partir. Par le passé, j'aurais ignoré cela, mais cette fois, j'ai soudainement attrapé le bras d'Ashton et supplié doucement
— Peux-tu rester ce soir ?
Il fronça les sourcils, une pointe de mécontentement se dessinant sur son beau visage.
— Est-ce que je t'ai tellement fait plaisir que tu commences à te rebeller ?
Ses paroles étaient empreintes de sarcasme.
J'ai été surpris un instant avant de penser que ses paroles étaient absurdes. Inclinant la tête pour le regarder, j'ai expliqué :
— Les funérailles de grand-père sont demain. Bien que tu ne puisses pas te résoudre à la laisser partir, ne devrais-tu pas faire preuve d'un peu de retenue ?
— Tu me fais des menaces ? Il a plissé les yeux en me regardant. Il a saisi mon menton en un instant et a craché d'une voix basse et dangereuse :
— On dirait que tu as pris du caractère, Scarlett Stovall.
Chapitre 3 Je Consens à un Divorce
Je savais très bien qu'il était impossible de le faire rester, mais je voulais quand même tenter ma chance. En fixant intensément son regard, j'annonçai
— Je consens à un divorce, mais j'ai mes conditions. Reste ici ce soir et accompagne-moi pendant les funérailles de grand-père. Je signerai les papiers de divorce dès que cela sera terminé.
Son regard se rétrécit. Ses sombres orbites étaient emplies de moquerie et sa bouche tressaillit légèrement.
— Fais-moi plaisir, Il relâcha mon menton et se pencha pour murmurer à mon oreille
— Les paroles ne mèneront à rien, Scarlett, si elles ne sont pas suivies d’actes.
Sa voix était glaciale, avec une pointe de provocation. Je savais ce qu’il voulait dire, alors je passai mes bras autour de sa taille en rapprochant mon visage du sien. Vu la différence de taille entre nous, je devais probablement avoir l’air comique.
Je ne savais pas comment me sentir à ce sujet ; j’avais utilisé une méthode si méprisable pour forcer la personne que j’aimais à rester avec moi. Pathétique, peut-être.
Suivant mon instinct, j’allais glisser ma main vers le bas quand il m’a soudainement attrapée. J’ai relevé la tête et me suis retrouvée face à ses yeux sombres et impénétrables.
— Ça suffit.
Sa voix plate me stupéfia un moment alors que j’essayais en vain de comprendre ses paroles. Il saisit ensuite son pyjama gris sur le lit et l’enfila en quelques gestes élégants.
J'étais abasourdie pendant un moment avant de finalement me remettre de mon choc. Est-ce qu'il... restait ?
À mon grand malheur, avant même que je puisse me réjouir de ma réussite, la voix d'une femme a retenti à l'extérieur de la fenêtre, parmi le bruit de la pluie.
— Ashton...
Alors que j'étais encore sous le choc, Ashton avait déjà réagi. Il se dirigea d'un pas pressé vers le balcon et regarda dehors. Puis, avec une expression sombre, il prit son manteau et quitta la chambre.
Rebecca se tenait sous la pluie en bas du balcon. Les gouttes froides avaient déjà complètement trempé sa fine robe. La belle femme était déjà frêle, et elle avait l’air de plus en plus pitoyable en résistant à la pluie.
En drapant le manteau qu'il avait apporté sur ses épaules, Ashton s'apprêtait à réprimander Rebecca. Malgré cela, elle le serra étroitement dans ses bras et éclata en sanglots.
Alors que la scène se déroulait, une soudaine prise de conscience m’envahit. Je compris enfin pourquoi mon mariage de deux ans avec Ashton ne pouvait pas rivaliser avec un simple appel téléphonique de Rebecca.
Ashton guida Rebecca à l'intérieur de la villa en la tenant par le bras. Je me tenais en haut des escaliers lorsqu'il la fit monter, bloquant leur passage alors que je scrutais leurs vêtements trempés.
— Écarte-toi ! siffla Ashton avec dégoût.
Étais-je triste ?
Je ne savais pas, mais mes yeux me faisaient plus mal que mon cœur, ayant été témoins de la personne qu'ils aimaient traiter une autre femme comme un joyau précieux, tout en me piétinant.
— Ashton, lorsque nous nous sommes mariés, tu as promis à Grand-père que tu ne laisserais jamais cette femme mettre les pieds dans cette maison tant que je serais là. C'était là où Ashton et moi vivions ensemble. Plus de nuits que je ne pouvais compter, je lui avais laissé Rebecca. Comme si cela ne suffisait pas, il lui permettait de souiller le seul endroit que je pouvais appeler mien.
— Hah ! répliqua Ashton avec mépris
En me bousculant, il rétorqua froidement :
— Tu te surestimes, Scarlett.
Sa moquerie à mon égard ne connaissait pas de limites. En fin de compte, je ne pouvais que regarder tandis qu'il emmenait Rebecca dans la chambre d'amis, comme une simple spectatrice.
Cette nuit était destinée à être agitée.
Rebecca avait été exposée à la forte averse dehors. Son corps était déjà faible, alors elle développa une forte fièvre en restant sous la pluie. Ashton s'occupait d'elle comme d'un trésor précieux, l'aidant à enfiler des vêtements propres et utilisant une serviette pour faire baisser sa température.
Peut-être que ma présence lui était insupportable, car il dirigea son regard froid vers moi et ordonna
— Retourne maintenant à la demeure des Fuller ! Rebecca ne pourra aller nulle part cette nuit dans son état actuel.
Il veut que je parte à cette heure-ci ? Haha...
Je suppose que je suis vraiment insupportable.
Après avoir regardé Ashton pendant un long moment, je ne trouvai pas les mots pour lui rappeler que la maison familiale se trouvait à des kilomètres d'ici ; il serait dangereux pour une femme de sortir seule si t**d dans la nuit.
Cependant, cela ne le concernait pas. Il ne se souciait que de s’assurer que la présence de Rebecca n’affectait pas son repos.
Je me forçai à respirer malgré la douleur amère dans ma poitrine avant de déclarer avec calme :
— Je retournerai dans la chambre. Il n'est pas... approprié d'aller à la maison familiale maintenant !
Je ne lui permettrais pas de me piétiner même si je savais qu'il ne me chérissait pas le moins du monde.
En quittant la chambre d'amis, je rencontrai Jared Crest dans le couloir alors qu'il arrivait en hâte. Remarquant qu'il portait toujours son pyjama noir, je déduisis qu'il avait dû se précipiter vers la villa. Il n'avait même pas changé de chaussures, et son pyjama était presque complètement trempé.
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