09/10/2025
                                            Très beau message d’Écureuil secours qui résume parfaitement ma pensée! 🕊️💖
AMEN 🙏🏼                                        
                                        « On peut juger la grandeur et la valeur morale d’une nation par la façon dont elle traite les animaux. » — Mahatma Gandhi
À la suite d’une publication de la SPCA mentionnant notre recherche de familles d’accueil, plusieurs médias ont repris l’information. Parmi eux, l’émission "On va se le dire" diffusée sur les ondes de Radio-Canada. Dans ce segment, les participants ont réduit notre mission à « vouloir sauver des écureuils », une espèce présentée comme trop nombreuse et nuisible.
Ce discours nous interpelle profondément. Parce qu’au fond, il ne s’agit pas seulement d’écureuils. Il s’agit de la valeur que nous accordons à la vie, et des choix que nous faisons collectivement face à la souffrance. Chaque fois qu’un être vivant est en détresse, deux chemins s’ouvrent : détourner le regard… ou agir. Ce choix en dit toujours davantage sur nous-mêmes que sur l’animal qui souffre.
Lorsqu’on banalise la souffrance d’un animal parce qu’il « gruge une poubelle » ou « mange une tulipe », on envoie un message puissant — celui que la vie peut être hiérarchisée, jugée et effacée selon ce qui nous dérange. Ce glissement est insidieux… et inquiétant.
Les animaux de la faune ne sont pas des envahisseurs. Ce sont des survivants. Des êtres qui tentent de s’adapter à un environnement que nous avons profondément transformé. Remettre en cause leur droit à exister, c’est fermer les yeux sur notre propre responsabilité dans ce déséquilibre.
Ce que nous faisons n’est pas un “caprice de gens qui aiment trop les animaux”.
C’est un choix de société. C’est refuser l’indifférence. C’est choisir la compassion, même quand elle ne nous rapporte rien. C’est enseigner aux enfants que toute vie compte — pas seulement celle qui nous ressemble ou qui nous arrange.
Oui, "ces gens-là" (en l’occurrence : nous) sont bien au fait qu'il y a plusieurs personnes sans logements. S’occuper d’animaux en détresse n’est pas ignorer la souffrance humaine. Ce sont deux expressions d’une même humanité. La compassion ne se divise pas, elle se multiplie.
Notre inquiétude dépasse les propos d’une émission. Elle concerne une tendance beaucoup plus large : celle de se déconnecter émotionnellement de la souffrance animale, comme si cela n’entraînait aucune conséquence. S’habituer à l’indifférence, c’est s’y enfermer aussi.
Nous rêvons d’une société qui élève son niveau de conscience, pas qui l’abaisse. D’une société qui comprend que tendre la main à un être vulnérable — humain ou animal — c’est préserver ce qu’il y a de plus noble en nous. 
Notre démarche reposant sur des valeurs d’empathie et de respect, nous tenons à préciser que nous n’encourageons ni n’approuvons aucun message haineux ou irrespectueux envers les personnes présentes dans cette émission. La compassion ne se défend pas avec la colère, mais avec la conscience et la bienveillance.
En terminant, nous tenons à rassurer la population qu’aucun écureuil réhabilité par notre groupe n’est relâché à Montréal puisque cet environnement n’est aucunement adapté pour eux.