Les projections libérantes

Les projections libérantes Ciné-club hebdomadaire de la Casa Obscura. Tous les vendredis, 20h30. Entrée libre.
(5)

Aux projections libérantes, ce vendredi 5 juillet **20h00**, dans le cadre du Festival Fu***ff Jazz de Montréal :Konitz ...
07/02/2024

Aux projections libérantes, ce vendredi 5 juillet **20h00**, dans le cadre du Festival Fu***ff Jazz de Montréal :

Konitz : Portrait de l'artiste en saxophoniste
de Robert Daudelin
documentaire, 1987, couleur, 78 min., Québec

► En présence de Robert Daudelin

---

Lee Konitz fut un fréquent compagnon de Miles Davis à la fin des années 1940 : au Royal Roost de New York, en septembre 1948 lors des séances historiques de Birth of the Cool en 1949 et 1950 et à nouveau le 8 mars 1951. En 1987, le temps d’un weekend à Montréal, il retrace sa biographie musicale en six duos avec le pianiste Harold Danko.

---

« Conservateur de la Cinémathèque Québécoise, cinéaste et grand connaisseur de jazz, Daudelin a réalisé un film de 78 minutes, un document que tous les jazzophiles se doivent de visionner — à l'affiche du Cinéma Parallèle jusqu'au 11 décembre. Pourquoi ? Parce que le sujet principal est nul autre que ce formidable saxophoniste originaire de Chicago, New-Yorkais d'adoption, un des grands représentants de la tradition, un des très grands de sa génération, le premier à se démarquer totalement du jeu impétueux de Bird.

On sait que l'approche de Konitz a fortement influencé les Art Pepper, Paul Desmond et autre souffleurs au style plutôt velouté et doux, des artistes qui misaient davantage sur la finesse du son que sur sa robustesse. Dans la tradition des Benny Carter et Johnny Hodges, dirons-nous.

(...) "Le parti pris du film, c'est d'abord la musique de Konitz; on est là pour écouter la musique, on ne dérange pas la musique. En ce sens, on a misé sur une présence discrète de la caméra; on a essayé de trouver le point de vue le plus juste par rapport à chaque pièce. Lorsqu'on parle de musique avec Konitz, c'est la caméra à l'épaule qui observe", souligne le sobre cinéaste qui n'a vraiment pas voulu nuire à la prestation musicale des deux musiciens.

"Le projet, c'était un portrait de Konitz à 60 ans, Konitz au présent, celui d'un musicien qui se mouille, un artiste toujours aussi actif, aussi jeune, curieux de la musique actuelle, qui fait trois tours du monde par année", affirme Robert Daudelin. Il a parfaitement raison, et il nous livre on ne peut mieux son admiration et sa grande connaissance de Konitz. »

- Alain Brunet, La Presse, 4 décembre 1988

Aux projections libérantes, ce vendredi 28 juin, **20h** : dans le cadre du F**k Off Festival, un ciné-concert surréelUn...
06/24/2024

Aux projections libérantes, ce vendredi 28 juin, **20h** :
dans le cadre du F**k Off Festival, un ciné-concert surréel

Un chien andalou
de Luis Buñuel
essai, 1929, noir et blanc, 16 min., France

Entr'acte
de René Clair
essai, 1924, noir et blanc, 24 min., France

À propos de Nice
de Jean Vigo et Boris Kaufman
essai, 1930, noir et blanc, 30 min., France

► Accompagnés en musique par le Collectif Confisserie :

Valérie Lachance-Guillemette, saxophone
Jean-Philippe Larouche, guitare
Blanche Baillargeon, basse
Matys Colpron, batterie
Karl A. Rozankovic, clavier
Nathan Vanheuverzwijn, clavier

Ce vendredi, aux projections libérantes… Soirée spéciale ! « Les poupées du désir ? » soirée d’art vidéo ! 9 vidéos, 10 ...
06/11/2024

Ce vendredi, aux projections libérantes…

Soirée spéciale ! « Les poupées du désir ? » soirée d’art vidéo !

9 vidéos, 10 artistes

On part ça à 21h 🐍

---

Liste des oeuvres présentées :

1. I+I - Marnie Richards, 6:23

2. After LE FILM - Katerine DM, 4:01

3. 17 mai 2021, Montréal( cimetière Mont-Royal )II — 26-27 octobre 2023 cimetière Notre-Dame-des-Neiges - Katerine DM, 3:33

4. Histoire(s) de peur(s) - Julia Duranleau, 6:01

5. POPS - Sierra Ritch, 3:06

6. Pop Shot - William Humphrey, 2:30

7. With the Possibility of Being Viewed - Alex Pruneau & Victor Galarreta, 17:00

8. je suis allée au bûcher de mon propre gré et j’ai crié LA FLAMME EST MAGNIFIQUE - Catherine Robitaille, 10:45

9. As-tu mal? - Mégane Voghell, 3:33

10. Nouveau personnage - Océane Buxton, 11:37

Aux projections libérantes, ce vendredi 7 juin 2024, 20h30 :Carte blanche à Roxane CheibesMONTRÉAL NEW WAVEd'Érik Cimond...
06/04/2024

Aux projections libérantes, ce vendredi 7 juin 2024, 20h30 :
Carte blanche à Roxane Cheibes

MONTRÉAL NEW WAVE
d'Érik Cimon
documentaire, 2016, couleur, 92 min., Québec
Prix Gémeaux du meilleur documentaire art et culture 2016

► En présence d'Érik Cimon

---

Montréal New Wave propose un voyage dans le temps en compagnie de ceux et celles qui ont donné naissance à la spécificité québécoise de ce mouvement culturel mondial, qu’ils aient été musiciens, performeurs, designers, peintres ou danseurs, tant du côté anglophone que francophone. On y découvre l’esprit singulier, l’humour auto-dérisoire et l’originalité de ces artistes qui voulaient à tout prix se démarquer de ceux qui les avait précédés. "Montréal New Wave" témoigne de l’effervescence remarquable de cette génération de créateurs qui ont su propulser le Québec sur la scène internationale, alors même que celui-ci était appelé à faire un choix déterminant sur son propre avenir en tant que société.

---

« Après avoir exploré la scène punk montréalaise dans le film "MTL Punk" présenté en 2011, le documentariste Érik Cimon offre la suite à cette chronique de l’underground local avec "Montréal New Wave", hommage à une bouillante et chaotique époque durant laquelle artistes-performeurs, danseurs et créateurs de mode faisaient éclater les barrières à coups de synthétiseurs, de vêtements unisexes et de concepts artistiques provocateurs pour inventer un monde en rupture totale avec celui de la génération chanson-folk-rock précédente.

Deux choses frappent après avoir regardé ce passionnant documentaire, le premier à braquer les projecteurs sur la vie artistique underground québécoise des années new wave, fin 1970-début 1980. D’abord, la richesse des documents d’archives retrouvés par Érik Cimon, qui donnent vie aux acteurs de la scène. Ensuite, la quantité de groupes musicaux dont nous, humble critique de musique, n’avions même jamais entendu parler, encore moins leurs chansons.

(...)

Or, ce qui fait la beauté de "Montréal New Wave" réside dans l’argumentaire du récit élaboré par Cimon. Ainsi, il fait la démonstration que le new wave ne se limite pas à un style musical, lui-même assez vaste, entre les guitares punk et la pop complètement synthétique. Le réalisateur dresse le portrait d’un mouvement plus que d’une scène musicale, un milieu où créateurs de toutes disciplines échangeaient des idées et collaboraient. »

- Philippe Renaud, Le Devoir, 29 avril 2016

Aux projections libérantes de la Casa Obscura, vendredi le 31 mai 2024, 20h30, en présence de Micheline Lanctôt : SONATI...
05/27/2024

Aux projections libérantes de la Casa Obscura, vendredi le 31 mai 2024, 20h30, en présence de Micheline Lanctôt :

SONATINE
de Micheline Lanctôt
fiction, 1984, couleur, 91 min., Canada.

avec : Pascale Bussières, Marcia Pilote, Pierre Fauteux, Kliment Denchev, Yves Jacques, etc.

Lion d'argent, Mostra de Venise 1984

---

Deux adolescentes, en mal d'amour, ne voient plus de raison de vivre dans un monde d'adultes anesthésié, indifférent, aveugle à leur détresse. Le film est composé comme une partition musicale en trois mouvements et joue davantage sur l'atmosphère et l'émotion que sur le discours et l'action. «À aucun moment, je n'ai souhaité qu'on puisse s'identifier aux deux personnages. Que les spectateurs restent spectateurs et rien de plus !» (Micheline Lanctôt)

--

Deuxième long métrage de fiction de Micheline Lanctôt après L’Homme à tout faire, Sonatine est un drame sombre qui explore l’univers sans issue de deux adolescentes qui préparent et mettent à exécution leur su***de. Couvert d’honneurs dès ses premières projections, le film sera toutefois refusé par le public, effrayé par un tel sujet. Après seulement deux semaines d’exploitation, il sera retiré de l’affiche avec à peine plus de 6 000 $ de recettes.

À noter que si localement le film fut un échec critique et public, il n’en fut pas de même sur la scène internationale. En effet, Sonatine est récipiendaire d’un Lion d’argent au Festival de Venise 1984, un fait rare dans le cinéma québécois, et d’un Prix Genie de le meilleure réalisation. Entre autres participations aux festivals, citons le Festival des films pour la jeunesse de Laval (France) ainsi que le Festival de Figueira Da Foz (Portugal).

Bien des années plus t**d, Sonatine a retrouvé quelque crédit et représente l’un des meilleurs films québécois des années 80 et surtout l’un des plus percutants sur le mal de vivre de l’adolescence.

À noter que Sonatine est le premier rôle à l’écran de l’actrice Pascale Bussières, alors âgée de 14 ans.

Source : https://www.filmsquebec.com/films/sonatine-micheline-lanctot/

Aux projections libérantes de la Casa Obscura, vendredi le 24 mai 2024, 20h30 :JONAS QUI AURA 25 ANS EN L'AN 2000d'Alain...
05/22/2024

Aux projections libérantes de la Casa Obscura, vendredi le 24 mai 2024, 20h30 :

JONAS QUI AURA 25 ANS EN L'AN 2000
d'Alain Tanner
fiction, 1976, couleur et noir et blanc, 116 min., Suisse / France
avec : Jean-Luc Bideau, Myriam Mézières, Rufus, Myriam Boyer, Roger Jendly, Dominique Labourier, Miou-Miou, etc.

Prix de la critique (FIPRESCI), Festival de Locarno 1976

---

Genève. Mathieu se désole d’être au chômage depuis si longtemps. C’est Mathilde, sa femme, qui nourrit toute la famille ; aussi, quand un jeune couple de maraîchers, Marcel et Marguerite, accepte de l’embaucher et de lui fournir le logement, Mathieu n’hésite-t-il pas à renoncer à la typographie, son ancien métier. Déçu depuis 1968, Max s’est réfugié dans le jeu et gagne péniblement sa vie comme correcteur de presse. Pourtant, un déclic se produit en lui quand il rencontre Madeleine, secrétaire intérimaire, envoûtée par l’Inde et le tantrisme. Marie est caissière dans une grande surface. Certains clients ne paient pas tout ce qu’ils achètent. C’est ainsi que Marco, professeur d’histoire aux méthodes pédagogiques très contestées par l’administration, fait sa connaissance avant de la séduire. Une suite de hasards et de circonstances met en présence les huit personnages. Cela se passe chez Marcel (qui vit à longueur de journée sa passion pour les animaux) et Marguerite (férue d’écologie), menacés de perdre leurs terrains que des promoteurs convoitent. La naissance de Jonas, le fils de Mathieu et Mathilde, cristallise l’amitié du petit groupe. Lui, peut-être, ne connaîtra pas ce monde où tout se dégrade et se disloque. Pour l’heure, chacun, avec ses propres moyens, s’emploie à lui préparer autre chose.

Aux projections libérantes, ce vendredi 17 mai 2024, 20h30 :Carte blanche à Michel MartinDOG DAY AFTERNOON (Un après-mid...
05/15/2024

Aux projections libérantes, ce vendredi 17 mai 2024, 20h30 :

Carte blanche à Michel Martin

DOG DAY AFTERNOON (Un après-midi de chien)
de Sidney Lumet
fiction, 1975, couleur, 124 min., États-Unis
avec : Al Pacino, John Cazale, Charles Durning, Chris Sarandon, Penelope Allen, James Broderick, etc.

Prix du meilleur scénario, Oscars 1976
Prix du meilleur acteur (Al Pacino) et du meilleur montage. BAFTA 1976
Prix du meilleur acteur (Al Pacino), Festival international de San Sebastián 1975
etc.

---
Par un chaud après-midi d'août 1972, trois hommes se lancent à l'assaut de la First Savings Bank, à Brooklyn. Armés et décidés, ils espèrent piller des coffres remplis de l'argent qui changera leur vie. Si l'un des malfrats préfère abandonner, Sonny et Sal parviennent à contraindre les employés de la banque à ouvrir le coffre. Mais celui-ci est quasiment vide. Saisis de stupeur, les deux complices n'ont plus d'autre choix que de maintenir le siège de la banque, la police ayant encerclé les lieux. Nul échappatoire possible, seuls leurs otages pourraient leur servir à sauver leur peau. À l'extérieur se pressent badauds et journalistes.
----
Affiche : Juliette Dupont Duchesne

05/07/2024

Rumba Rules sera présenté ce vendredi 10 mai dans le cadre Les projections libérantes. Un vrai plaisir de participer à cette fort belle tradition montréalaise. C'est à 20h30 à la Casa Obscura, entrée libre!

Ce vendredi 10 mai aux projections libérantes, à 20:30 : Rumba Rules Nouvelles généalogies, 107 min, couleur, Canada, Be...
05/07/2024

Ce vendredi 10 mai aux projections libérantes, à 20:30 :

Rumba Rules Nouvelles généalogies, 107 min, couleur, Canada, Belgique et République Démocratique du Congo, 2020, documentaire realisation : David Nadeau-Bernatchez & Samy Baloji.

En présence de David Nadeau-Bernatchez !

————

SYNOPSIS : S'immisçant dans le quotidien d’un orchestre de rumba à Kinshasa, Rumba Rules invite à une incursion dans les arcanes d’une musique monumentale de l’Afrique moderne. Ya Mayi, Alfred Solo, Kirikou, Lumumba, Pitchou Travolta, Panneau Solaire, Soleil Patron, Xena La Guerrière et bien d'autres: ils sont, bon an mal an, près d'une trentaine à alimenter la vie créative de l’orchestre de Brigade Sarbati. Entre les séances en studio et les multiples répétitions, dans les coulisses comme sur les planches des concerts, les personnages se révèlent et la force de l’orchestre se déploie. Des musiciens d'hier à ceux d'aujourd'hui, des supporteurs du quartier aux mécènes de la diaspora, cette polyphonie est celle d’une capitale africaine et de ses multiples temps.

Visuel de la soirée : Dupont Duchesne

Aux projections libérantes, ce vendredi 3 mai 2024, 20h30 :SUIVRE CATHERINEde Jeanne Crépeaufiction du réel, 2007, coule...
04/30/2024

Aux projections libérantes, ce vendredi 3 mai 2024, 20h30 :

SUIVRE CATHERINE
de Jeanne Crépeau
fiction du réel, 2007, couleur, 94 min., Québec
avec : Catherine Chaumont, Jeanne Crépeau, Anne Cervellera, Laurent Cervellera, Éric Cez, Manuela Marques, etc.

► En présence de Jeanne Crépeau

---

"Au point de départ; le besoin de tout remettre en question. Une rencontre provoque l'envie d¹un séjour à l'étranger. Une maîtrise en cinéma sera le prétexte. "Suivre Catherine" est le journal vidéo de cette année d'exil volontaire à Paris. Chronique de la vie quotidienne d¹une étudiante de 40 ans, où s'entremêlent animation, documentaire et fiction pour rendre compte, avec ironie et tendresse, des bilans qu'on peut faire au mi-temps de sa vie.

----

SUIVI DE

---

CARPE DIEPPE (quelques petits essais)
de Jeanne Crépeau

Dans les pas de "Suivre Catherine", Jeanne Crépeau nous présente en "sneak preview" quelques petits essais pour un film en cours de route et provisoirement intitulé "Carpe Dieppe".

----

Affiche : Juliette Dupont Duchesne

04/23/2024

Relâche pour l'été.... On se revoit en septembre pour la 32e saison !

Send a message to learn more

Aux projections libérantes, ce vendredi 26 avril 2024, 20h30 :DE PRISONS EN PRISONSde Steve Patrydocumentaire, 2014, cou...
04/23/2024

Aux projections libérantes, ce vendredi 26 avril 2024, 20h30 :
DE PRISONS EN PRISONS
de Steve Patry
documentaire, 2014, couleur, 85 min., Québec
► En présence de Steve Patry

---

"De prisons en prisons" documente le parcours de différent(e)s ex-détenu(e)s qui tentent de réintégrer la société. Du petit voleur récidiviste à la fraudeuse, du vendeur de drogues à la personne ayant commis un homicide, ce projet documentaire donne l’occasion à différents ex-détenu(e)s de s’exprimer sur leur quotidien précaire, leur avenir incertain et leur passé trouble. Sans fard ni faux-fuyant, sans complaisance ni vo**urisme, le film témoigne de ce moment fragile où l’espoir d’un recommencement peut basculer dans le meilleur comme dans le pire.

----

« Les parcours sinueux, erratiques, ainsi que les retours en arrière n’ont plus aucun secret pour les personnages du premier long métrage documentaire de Steve Patry. Le titre du film n’est d’ailleurs pas sans ironie, évoquant non seulement leurs multiples passages dans les établissements carcéraux — pas toujours les mêmes, selon la gravité de la faute —, mais aussi les barreaux intérieurs qu’ils traînent avec eux entre deux remises en liberté.

(...) Il en faut pourtant, du courage, de l’abandon, et peut-être aussi une bonne dose d’insouciance, pour surmonter sa dépendance aux drogues, son goût pour l’argent facile du trafic de la ma*****na ou de la prostitution, et tenter, parfois de façon désespérée, de respecter ses engagements.

(...) c’est bel et bien à une sorte de chemin de croix contemporain que nous convie Steve Patry, détaillant les chutes et rechutes de ces combattants désespérés, certains plus volubiles que d’autres, tous d’une générosité exemplaire en jouant le jeu de la vérité. »

- André Lavoie, Le Devoir, 6 décembre 2014
----

Affiche : Juliette Dupont Duchesne

Aux projections libérantes, ce vendredi 19 avril 2024, 20h30 :LA VOIX DE SON MAÎTREde Nicolas Philibert et Gérard Mordil...
04/17/2024

Aux projections libérantes, ce vendredi 19 avril 2024, 20h30 :

LA VOIX DE SON MAÎTRE
de Nicolas Philibert et Gérard Mordillat
documentaire, 1978, noir et blanc, 96 min., France

► En présence d'Alain Deneault, philosophe

---

Douze patrons de grandes entreprises parlent face à la caméra du pouvoir, de la hiérarchie, des syndicats, des grèves, de l’autogestion… Leurs voix se mêlent, se dispersent, se démultiplient dans la ville, les usines… Sous le discours patronal apparaît progressivement l’image d’un monde futur...

La voix de son maître fut victime de la censure à la télévision sous deux Présidents de la République successifs. Un document rare et passionnant, qui serait aujourd’hui impossible à reproduire : les interviewés sont en effet livrés à leur propre discours, sans intervention orale de la part des réalisateurs. Une méthode implacable pour laisser poindre une vérité sans fard…

----

Affiche : Juliette Dupont Duchesne

Aux projections libérantes, ce vendredi 5 avril 2024, 20h30 :En attendant la sortie prochaine du nouveau film de Julien ...
04/02/2024

Aux projections libérantes, ce vendredi 5 avril 2024, 20h30 :

En attendant la sortie prochaine du nouveau film de Julien Elie, La Garde blanche

Soleils noirs
de Julien Elie
documentaire, 2018, noir et blanc, 154 min., Québec
Grand prix de la compétition nationale longs métrages, RIDM 2018
Fact:Award, CPH:DOX 2019
Prix Yolande-et-Pierre-Perrault, RVCQ 2020
etc...

► En présence de Julien Elie (et de son producteur mercenaire)

---

Il y a vingt ans, des cris de jeunes femmes résonnaient au nord du Mexique, victimes d’une fureur misogyne sans précédent. Derrière les volcans de la capitale, des centaines d’autres ont subi le même sort au cours des récentes années. Ailleurs, des paysans, des étudiants comme de simples voyageurs disparaissent sur les routes alors que plusieurs journalistes tombent sous les balles. Le climat d’impunité ouvre la porte à toutes les dérives et la terreur gagne le pays tout entier. Certains élèvent la voix et dénoncent alors que d’autres, armés de pelles et bravant les guet-apens, s’aventurent à la recherche des disparus. À force de témoigner et de fouiller, la vérité émerge peu à peu.

----

Affiche : Juliette Dupont Duchesne

Aux projections libérantes, cette semaine, le vendredi 29 mars à 20h30 : Une soirée autour du cinéma et de la PalestineI...
03/26/2024

Aux projections libérantes, cette semaine, le vendredi 29 mars à 20h30 :

Une soirée autour du cinéma et de la Palestine

Ici et ailleurs
de Jean-Luc Godard et Anne-Marie Miéville
essai, 1976, couleur, 53 min., France

-

PRÉCÉDÉ DE :

They Do Not Exist (ليس لهم وجود )
de Mustafa Abu Ali
docu-fiction, 1974, noir & blanc, 25 min., Palestine
** présenté avec sous-titres anglais **

---

Film originalement intitulé "Jusqu'à la victoire", créé dans le cadre des activités du groupe Dziga Vertov. Les images tournées par Jean-Pierre Gorin étaient une commande visant à observer la vie courante dans les camps palestiniens. Laissé inachevé, le film est radicalement transformé quelques années plus t**d alors que Godard et Miéville le remontent en vidéo et dialoguent en voix-off, réfléchissant sur la façon dont le cinéma enregistre l'Histoire, sur les enjeux de leur propre position dans la volonté de comprendre ces images et d'en parler. Ici : une famille française qui regarde la télévision. Ailleurs : des images de la révolution palestinienne. Apprendre à voir ici pour entendre ailleurs. Apprendre à s'entendre parler pour voir ce que font les autres.

---

La vie dans le camp de réfugiés Nabatia dans le sud Liban, accompagnée en voix-off par une lettre écrite à un fedayin (combattant palestinien). Une réponse à la Première Minisitre israélienne Golda Meir qui déclarait que le peuple palestinien n’existait pas.

Affiche : Juliette Dupont Duchesne

Aux projections libérantes, ce vendredi 22 mars 2024, 20h30 :Leben - BRD (La vie RFA / How to Live in the German Federal...
03/20/2024

Aux projections libérantes, ce vendredi 22 mars 2024, 20h30 :

Leben - BRD (La vie RFA / How to Live in the German Federal Republic)
de Harun Farocki
essai documentaire, 1990, couleur, 78 min., Allemagne

** Version originale allemande avec sous-titres anglais **

Présenté en écho à l'événement "Harun Farocki : lire les images du monde"

https://www.facebook.com/events/703496225279740

---

Peu avant la réunification de l'Allemagne, Farocki a su capter les règles qui régissaient la RFA, État industriel par excellence. Il cherche à cerner la logique des cycles de formation dans diverses institutions d'entraînement et d'éducation (compagnie d'assurances, école de sages-femmes, école de police, etc.) se préparant assidûment pour le jour J.

---

Affiche : Juliette Dupont Duchesne

Aux projections libérantes de la Casa Obscura, vendredi le 15 mars 2024, 20h30 :LA ZONEde Syned Sindrajedessai, 2017, co...
03/13/2024

Aux projections libérantes de la Casa Obscura, vendredi le 15 mars 2024, 20h30 :

LA ZONE
de Syned Sindrajed
essai, 2017, couleur, 79 min., Québec
avec les voix de : Albert Millaire, Élisabeth Chouvalidzé, Fayolle Jean et Catherine Dumas

► En présence de Syned Sindrajed et son double

---

À la recherche de son ami disparu, Madeleine fait appel aux services de Stalker qui lui fait découvrir une zone très étrange située à l’intérieur de sa mémoire. À l'aube de la Troisième Guerre mondiale, c'est dans cette zone que se cache le cinéaste Chris Marker, masquant sa véritable identité sous un personnage fictif.

Tourné aux quatre coins du monde, "La zone" est un essai poétique à la mémoire de Chris Marker, le plus célèbre des cinéastes inconnus, disparu le 29 juillet 2012 à l’âge de 91 ans. Bienvenue dans le Mystère Marker !

---

« "Tout ce qui ne sera pas numérisé sera perdu."

Lieu de mémoire. Remembrance d’une histoire du cinéma. Archéologie visuelle. Voyages imaginaires dans le passé. Reconstruction fictionnelle à partir de lambeaux d’identité. Le film de Denys Desjardins est tout cela à la fois, une expérience de pur cinéma suivant des fils d’Ariane entremêlés dans les ruines du passé de la deuxième moitié du XXe siècle.

Composé de films Super 8 épars - dont une vaste collection appartenant à une femme ayant légué toute sa production de films de voyage au cinéaste, avant de perdre la mémoire -, le film construit une architecture labyrinthique alternant entre souvenirs individuels et mémoire collective du siècle. Poème d’amour adressé à Marker, cet objet inclassable se déploie comme un monument cinématographique érigé en l’honneur du 7e art. Mais là où il bouleverse le plus, c’est quand il s’att**de à la mémoire de cette femme - cette Madeleine appelant tour à tour la mère du cinéaste, la Madeleine d’Hitchcock, la madeleine de Proust, et la femme du quai d’Orly de "La Jetée" - femme qui s’égare en elle-même, effaçant peu à peu les images de sa vie, de la vie. Alors résonnent en chacun.e les propres échos de son destin : que reste-t-il de nous une fois le travail de l’oubli entamé ? »

- Naomie Décarie-Daigneault, http://xn--tnk-jma.ca/

Aux projections libérantes, cette semaine, le vendredi 8 mars 20H : LA PAROLE DONNÉE,  une soirée sur la tradition orale...
03/05/2024

Aux projections libérantes, cette semaine, le vendredi 8 mars 20H :

LA PAROLE DONNÉE, une soirée sur la tradition orale avec interventions de Michel Faubert et André Gladu

Exceptionnellement, la soirée commence à 20H30 pile !

PROJECTIONS : 3 épisodes tirés de la série LE SON DES FRANÇAIS D'AMÉRIQUE :

- L'en premier (1976-26min)
- Le p'tit Canada (1979-29min)
- Les créoles (1976-28min)

Réalisation de Michel Brault et André Gladu, couleur, Québec

---

Produit d'une collaboration entre Michel Brault et André Gladu, réalisé entre 1974 et 1980, Le Son des Français d'Amérique totalise 27 épisodes d'environ 30 minutes chaque dans lesquels les cinéastes sont allés à la rencontre des francophones d'Amérique : en Acadie, en Louisiane, au Québec et plus encore pour entendre et répertorier « leur son » qu'il s'agisse d'un dialecte, de contes ou de chansons.

----

Le tout sera présenté avec une prestation d'un conte et d'une complainte de Michel Faubert, conteur et chanteur.

Faubert, né en 1959 à Rigaud, a grandi en entendant un grand répertoire de contes et de chansons issues du riche bagage folklorique que son entourage lui légua. Il dédiera ensuite son oeuvre à l'exploration de ce patrimoine sous différentes formes, en mêlant les styles et en revisitant ces chants et contes anciens.

Affiche : Juliette Dupont Duchesne

Aux projections libérantes de la Casa Obscura, vendredi le 1er mars 2024, 20h:NE PLUS ÊTRE PSYCHIATRE:Regards croisés su...
02/27/2024

Aux projections libérantes de la Casa Obscura, vendredi le 1er mars 2024, 20h:

NE PLUS ÊTRE PSYCHIATRE:
Regards croisés sur le refus de la psychiatrie chez Gérard Hof et Roger Lemieux

- Lancement montréalais de la réédition du livre Je ne serai plus psychiatre chez Librairie-Editions Météores

- Projection du film L'interdit de Pierre Maheu

- Discussion sur les parcours de Hof et Lemieux

JE NE SERAI PLUS PSYCHIATRE
de Gérard Hof
Éditions Météores, 2023 (1976), Belgique.

L'INTERDIT
de Pierre Maheu
documentaire, 1976, couleur, 88 mins, Québec.

► En présence de AM Trépanier et Frédérick Galbrun

Affiche: Juliette Dupont Duchesne et Valerie Forgues

---

Tourné dans les années 1970 à L'Abri d'Érasme, ce long métrage documentaire controversé de Pierre Maheu remet en question les méthodes thérapeutiques conventionnelles qui visent à isoler les malades de la société. Il nous fait pénétrer dans la commune du psychiatre Roger Lemieux, qui prône l'abolition de toute distinction entre « thérapeute » et « patient », vie professionnelle et vie privée. Ses « patients » schizophrènes sont des «invités» avec qui il peut aller jusqu'au contact intime pour parvenir à leur guérison...

---

« Le minimum que puisse faire un psychiatre est de libérer le délire sous-jacent qui l’a attiré vers cette profession morbide de vo**ur ».

Gérard Hof, comète radicale des années 60-70 en France. D’abord interne en psychiatrie après 1968 à Lyon, il sera radié par le conseil de discipline. Il co-fondera à la suite le Groupe Information Asile (72), mais aussi le Front Homosexuel d’Action Révolutionnaire (71) avec F. d’Eaubonne dont il restera très proche. Ils plastiqueront ensemble la centrale nucléaire en construction de Fessenheim (75). Inspiré par le groupe de patients révolutionnaires de Heidelberg en Allemagne, le SPK, qu’il fréquentera, Hof nous livre dans Je ne serai plus psychiatre (76) une trajectoire drôle et incisive de son parcours de radicalisation contre l’institution.

---

À venir :

8 mars

Le son des Français d'Amérique
de Michel Brault et André Gladu
série documentaire, 1976-1980, couleur, Québec

Ma chère terre (1976, 25 min.)
Les créoles (1976, 28 min.)
Le P’tit Canada (1979, 29 min.)

► En présence d'André Gladu et Michel Faubert

Aux projections libérantes de la Casa Obscura, vendredi le 16 février 2024, 20h30 :UNE FEMME MA MÈREde Claude Demersessa...
02/13/2024

Aux projections libérantes de la Casa Obscura, vendredi le 16 février 2024, 20h30 :

UNE FEMME MA MÈRE
de Claude Demers
essai documentaire, 2019, noir et blanc, 76 min., Québec

Grand prix de la compétition nationale long métrage, RIDM 2019
Prix du meilleur montage pour un long métrage documentaire, Prix Écrans canadiens 2021

► En présence de Claude Demers

---

Un homme, le réalisateur, part sur les traces de sa mère biologique, qu’il retrouvera après des années de recherche.

Qui était cette femme indépendante et secrète, même auprès de ses proches ? Que fuyait-elle ? Et qui est le père de ce fils qu’elle a renié ?

Pour rendre sa mère plus réelle, le réalisateur réinvente son histoire. Il joue à démêler le vrai du faux. Il juge sa mère. Il la défend. Il l’imagine quand elle a 20 ans. Quand elle le met au monde à 27 ans. Quand elle se laisse mourir parce qu’elle en a assez de vivre.

"Une femme, ma mère" est une œuvre poétique aux frontières du documentaire et de l’imaginaire. C’est un film sur la filiation et la mémoire. C’est aussi un film porté par l’urgence d’exorciser le passé pour mieux embrasser l’avenir.

---

« À partir des traces ténues que lui a livrées sa mère biologique qui l’a abandonné à sa naissance, Claude Demers a composé une œuvre poignante en forme de constellation poétique où se fondent en un objet singulier et organique des scènes de fiction reconstituées et des archives du cinéma d’ici.

Avec "Une femme, ma mère", nulle intention d’enfoncer le clou de l’abandon en brossant le portrait d’une figure maternelle persécutrice, mais plutôt l’envie de s’attacher, ô combien plus généreusement, à cerner le désir de liberté d’une femme dont la jeunesse s’est déroulée à une époque charnière entre la Grande Noirceur et la Révolution tranquille. C’est par une narration à la deuxième personne du singulier que la voix du cinéaste, à la fois douce et distanciée, restitue les fragments lacunaires transmis par la mère au fil de leurs rares rencontres. À cet héritage amnésique susceptible d’infiltrer de sa pesanteur blanche les générations à venir, Claude Demers répond par un sublime poème visuel qui permet de combler magistralement le vide laissé par le legs troué de celle qui l’a mis au monde.

Par un montage très fluide (Natalie Lamoureux est une dentellière) rythmé par la musique mélancolique de Serge Nakauchi Pelletier, montage qui efface admirablement les coutures entre les extraits de films (tous tirés des archives de l’ONF) et les scènes reconstituées, le cinéaste réinvente en cinq chapitres la vie de cette femme à l’identité diffractée. Ainsi Marie emprunte-t-elle, d’un plan à l’autre, plusieurs visages. Et peu nous importe qu’ils soient de comédiennes connues ou de femmes inconnues. Car c’est ce motif sériel d’une femme dont la figure est sans cesse déplacée, altérée, qui est le socle architectural sur lequel repose l’archéologie mémorielle du film. Cette stratégie, dictée paradoxalement par l’utilisation des archives, et reprise avec des comédiennes différentes lors des reconstitutions, porte le drame de Marie bien au-delà du drame intime, en l’inscrivant dans l’Histoire collective d’un trauma démultiplié. Cette dialectique sans cesse rejouée entre l’intime et l’historique se nourrit aussi de la tension créée par les images en noir et blanc, magnifiques, granuleuses parfois, dont la facture et le charme appartiennent à un temps révolu, et la voix du cinéaste ancrée dans l’ici maintenant laquelle, animée par une quête de vérité, questionne sa mère au présent. Le film trace ainsi le portrait d’une femme tout en évoquant une époque et ses tabous portée par la photogénie des années 1950 et 60 : essor de la consommation, enseignes au néon, boîtes de jazz, typage des genres, arrivée de la machine à tordeur, mais aussi orphelinats, mainmise du clergé et démolition des quartiers.

Cet emboîtement parfait des images place toutefois le spectateur devant des heurts saisissants. Et c’est ce parti pris esthétique qui confère à "Une femme, ma mère" une grande part de sa poésie. Cette stratégie du choc (on pense aux grands cinéastes russes des débuts) est assurée, entre autres, par l’insertion de magnifiques plans de nature qui renforce la charge émotive du film. Sublimes paysages de campagne enneigée : photogrammes blancs comme l’oubli auquel Marie fait tant de fois allusion, et qui seront d’abord fixes (on pense à Marker), puis s’animeront. Ou encore ce ciel roulant de lourds nuages, inséré à quelques reprises entre deux images, pour évoquer le mauvais rêve qu’a été la grossesse vécue clandestinement, le lourd poids du secret. Ou encore cette immense vague déferlant entre deux plans, qui semble vouloir engloutir les images et le récit qu’elles portent. Et parfois, aussi, la légèreté d’un envol d’oiseaux dessinant des figures géométriques.

Le film s’ouvre en anticipant sa finale. La mère en est à ses derniers instants, la caméra balaie lentement son corps de dos. On entend des pleurs. Un plan évoque soudain par un très bel effet métonymique la naissance du narrateur. L’image ne montrera que deux mains : celle fragile d’un nouveau-né accueilli par la main d’une infirmière. De tels condensés narratifs émaillent le film (image saisissante du ventre gros d’un fœtus frappé par des mains féminines qui le refuse, grue détruisant un clocher, lits vides d’un orphelinat, lettres et photos de Marie sacrifiées par le feu) et se réverbèrent en échos qui en densifient la signification.

La dernière scène nous montre à nouveau Marie agonisante. Cette reprise de la scène initiale n’a rien toutefois d’une fermeture en boucle. L’effet cathartique a bel et bien opéré, l’enfant-fils-cinéaste n’est plus seul devant cette mère inatteignable (voir le plan évoquant "Persona" de Bergman) et la bande son fait entendre le rire cristallin d’une enfant qu’on présume être Alma, la fille du cinéaste, à qui le film est dédié. Les funestes secrets et les démons générationnels sont exorcisés et enfermés à jamais dans un écrin de beauté. Alma pourra maintenant grandir librement et peut-être voler comme le fait son père, dans un plan qui se veut aussi un hommage à Wenders. »

- Linda Soucy, 24 images, numéro 194, mars 2020

---

À venir :

23 février : relâche pendant les Rendez-vous DU CINÉMA QUÉBÉCOIS

-

1er mars :

L'interdit
de Pierre Maheu
documentaire, 1976, couleur, 88 min., Québec

► + Lancement de livre en présence d'AM Trépanier et Frédérick Galbrun

-

8 mars :

Le son des Français d'Amérique
de Michel Brault et André Gladu
série documentaire, 1976-1980, couleur, Québec

Ma chère terre (1976, 25 min.)
Les créoles (1976, 28 min.)
Le P’tit Canada (1979, 29 min.)

► En présence d'André Gladu et Michel Faubert

-

15 mars :

Black Panthers
d'Agnès Varda
documentaire, 1968, couleur, 29 min., France

Стачка (La grève)
de Sergueï Mikhaïlovitch Eisenstein
fiction, 1925, noir et blanc, 89 min., URSS

► En présence de Leigh Claire La Berge (pour la discussion) et d'Alex Pruneau (pour la musique)

Adresse

4381 Papineau
Montreal, QC
H2H1T7

Heures d'ouverture

8pm - 12am

Site Web

Notifications

Soyez le premier à savoir et laissez-nous vous envoyer un courriel lorsque Les projections libérantes publie des nouvelles et des promotions. Votre adresse e-mail ne sera pas utilisée à d'autres fins, et vous pouvez vous désabonner à tout moment.

Contacter L'entreprise

Envoyer un message à Les projections libérantes:

Partager


Autres Performance & Event Venues à Montreal

Voir Toutes

Tu pourrais aussi aimer