A la recherche d’un petit paradis terrestre
La Brasserie Celestial a vu le jour à Fontaines, dans le Val-de-Ruz. Au départ, ce n’était que des amis qui, comme pas mal d’autres, tentaient de créer quelque chose de bon à boire, mais petit-à-petit, l’un d’entre eux est devenu un mordu du brassage, à un tel point qu’il voulait faire de la production de bière son gagne-pain. En 2017, Peter Danielsson s’est lancé comme indépendant, et, en collaboration avec sa partenaire Marianne Fourie, il a installé une brasserie dans les nouvelles halles industrielles construites à Marin.
Après une première tentative de production d’alcool dans sa ville natale de Sveg, en Suède, où, à 14 ans, il a essayé de faire du vin sous son lit, Peter s’est lancé dans l’informatique et a aménagé à Neuchâtel en 1992 pour travailler dans une multinationale de logiciels de dessin industriel. C’est lors de ses voyages d’affaires en Californie pendant les années 90 que Peter a découvert les Marin Brewing Company et Anchor Brewing, les bières Sierra Nevada et Lagunitas - et est devenu fin amateur de bière artisanale. Aujourd’hui, il se fait une joie d’expérimenter avec des houblons variés et des techniques différentes et espère enrichir sa nouvelle patrie avec des goûts qui sont un mélange d’ici et d’ailleurs. C’est Peter qui a choisit le nom de « Celestial » (« céleste » en anglais) pour honorer la beauté limpide du lac de Neuchâtel avec sa vue des Alpes.
Quand elle était une v***e de 44 ans, l’arrière-arrière-arrière-arrière grand-mère de Marianne Fourie s’est sauvée avec le jardinier suédois de 26 ans qui travaillait dans la ferme familiale, créant un scandale monstrueux à l’époque. Malheureusement, l’aïeule est morte avant de voir le succès du projet de son deuxième mari, Jacob Letterstedt : la création de Mariendahl Brewery au Cap, l’une des brasseries fondatrices des South African Breweries. En tant que directrice de communication et marketing de la Brasserie Celestial, Marianne espère prendre une revanche sur l’histoire.