03/09/2021
Bientôt une très belle nouvelle concernant le Vieux Moulin à huile !
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Place De La Fontaine
Aureille
13930AUREILLE
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HISTOIRE DU MOULIN
Il était une fois ………. un moulin à huile dont la 1ère pierre fut posée au 17 ème siècle (vers 1660). Il reste de cette époque un rez de chaussée comprenant une salle en cul de four orientée Ouest, une belle salle carrée voûtée avec un pilier central servant de stockage vers l’Est, et une pièce reliant les deux. Des anciennes écuries étaient attenantes à cette pièce carrée [1]. Dans la salle en cul de four s’opérait le broyage des olives grâce à une meule tirée par un mulet ou autre équidé, qui tournait autour d’un axe tout en écrasant les olives déposées sur le conquet, sorte de réceptacle en pierre de forme circulaire. Cette pâte d’olives était ensuite fourrée dans des scourtins, sorte de poche circulaire en fibre végétale avec un trou central, qui eux-mêmes étaient empilés les uns sur les autres sous une presse. Grâce à une vis et à une grosse barre que l’on plaçait au-dessus de la presse, dans un trou prévu à cet effet, les hommes poussaient et tiraient cette barre et ainsi, de cette pile de scourtins coincés sous la presse, s’écoulait le jus des fruits de l’olivier. Cette manière d’extraire l’huile d’olive demandait beaucoup de force et de sueur de la part des hommes ainsi que des animaux et c’est pourquoi on l’appelait « le moulin à sang » ! C’était la méthode ancestrale.
Cette 1ère structure basse du moulin a été prolongée au 19 ème par toute la partie Sud, une salle voûtée jusqu’au grand portail d’entrée, d’une surface de plus de 300 m2, et surmontée d’un étage. Les modes d’élaboration de l’huile d’olive ont subi des variations durant plusieurs décennies et jusque dans les années 60, le moulin était un lieu de vie très actif au moment des olivades, c’est-à-dire en fin d’année jusqu’en janvier. Des sacs en jute gonflés d’olives étaient hissés au 1er étage, à dos d’âne ou de mulet, par un plan incliné. Le stockage se faisait toujours dans les mêmes conditions. Les lots étaient déposés entre des planches ancrées verticalement dans les murs et étaient récupérées, par la suite, par ordre chronologique d’arrivée.
Mais depuis toujours, les olives stockées à l’étage pouvaient rester plusieurs jours avant d’être triturées car il était difficile de les broyer à mesure de leur arrivée. De ce fait, les olives entassées « chauffaient », « travaillaient », ce qui avait pour résultat d’obtenir une huile d’olive corsée au goût âcre.