16/12/2024
En tant que photographe, je me retrouve souvent à explorer l’introspection à travers l’autoportrait, un exercice aussi fascinant qu’exigeant. Comme les grands peintres de l’époque, je me place face à mon propre regard, face à ce miroir qui ne ment pas, pour m’observer et m’auto-analyser. C’est un processus brut, dur, presque transperçant, qui dévoile plus qu’il ne cache.
Ces autoportraits, bien loin d’un élan narcissique comme certains pourraient le croire, marquent des moments charnières de ma vie : des instants de doute, de joie, de lutte ou d’apaisement. Ou même des changements physiques. C’est une forme d’exutoire. Ma thérapie. Ici l’idée m’est venu d’un élan créatif , j’avais besoin d’essayer une idée qui a pointé le bout de son nez a 22h ce samedi soir chez moi.
Je joue avec le clair-obscur pour refléter ce mood si particulier, cet état entre ombre et lumière, toujours accompagné par ce flou artistique qui traverse mon travail et ma vie personnelle. Ce flou est volontaire, il illustre le mouvement, l’émotion.
Alors oui, certains diront qu’il y a “trop” d’autoportraits, mais je vous pose la question : Avez-vous déjà osé vous regarder en face ? Pas simplement au sens physique, mais vraiment plonger dans votre propre introspection ? Dans les eaux profondes ?
Je vous invite à interagir avec cette série et peut-être même à me dire ce que ces images vous inspirent. Parfois, une image est une porte ouverte sur ce que l’on cache. Je vous attends en commentaire 😉