06/06/2024
« L’OTAN est un faux-semblant. C’est une machine pour déguiser la mainmise de l’Amérique sur l’Europe. Grâce à l’OTAN, l’Europe est placée sous la dépendance des État-Unis sans en avoir l’air. »
— Au Conseil des ministres du 13 février 1963
Position du Général De Gaulle : Lorsqu'il est devenu président en 1959, de Gaulle a soutenu certaines formes de coopération européenne, mais il était sceptique quant à une intégration supranationale trop poussée. Il préférait une "Europe des nations" où les États membres conserveraient leur souveraineté tout en coopérant étroitement.
Politique de la "chaise vide" (1965-1966) : De Gaulle a montré son opposition à certaines propositions de la Commission européenne en pratiquant la "politique de la chaise vide", où la France a refusé de participer aux réunions du Conseil des ministres de la CEE pendant six mois. Ce blocage a conduit au compromis de Luxembourg, qui a permis de limiter l'extension des décisions à la majorité qualifiée au Conseil.
Veto à l'adhésion du Royaume-Uni : De Gaulle a aussi opposé son veto à deux reprises à l'adhésion du Royaume-Uni à la CEE (en 1963 et 1967), craignant que l'entrée des Britanniques n'affaiblisse l'intégration européenne et n'introduise une influence trop forte des États-Unis.
