La Grotte à la voiture 2024
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Hommage à Max Bourgoin
Samedi 16 novembre 2024 après-midi, une plaque a été inaugurée en mémoire de Max Bourgoin, résistant jovinien, électricien, sur la façade du Marché couvert. Nicolas Soret, maire et Johann Bourgoin, arrière-petit-fils de Max Bourgoin, l’ont dévoilée le jour de l’anniversaire de la naissance du résistant (le 16 novembre 1910, à Toucy).
La plaque se trouve à quelques mètres de l’endroit où il fut tué, le 8 octobre 1944, à l’âge de 33 ans.
Lors de la seconde guerre mondiale, Max Bourgoin multiplie les actes de résistance. Résistant de la première heure, il effectue des actions symboliques comme la distribution de tracts anti-allemands ou l'ornement du Monuments aux Morts par un drapeau tricolore pour les fêtes nationales, dès 1940. Plusieurs resteront emblématiques : « Le 8 novembre 1942, Max opère à la destruction de la ligne téléphonique du PC de Joigny et le 20 août 1943, il contribue à l’incendie du parc à fourrages de la Caserne Davoust, en court-circuitant les moteurs électriques. Parallèlement, Max participe à l’évasion et au ravitaillement de prisonniers français », rappellera Johann Bourgoin, dans son discours. Le jeune homme a mené plusieurs années de recherche à propos du passé de son aïeul.
Engagé dans le réseau des FTP en 1942, proche du Parti communiste, Max Bourgoin est immatriculé au groupe jovinien Bayard à partir de juin 1943. À l'été 1944, il est nommé chef d'un groupe de jeunes maquisards dans la guerre de Libération.
Le 8 octobre 1944, il y a donc 80 ans, Max Bourgoin sera assassiné par un autre résistant. « Ce 8 octobre 1944 au soir, des soldats FFI viennent chercher Max chez sa logeuse Suzanne Decroix, elle aussi résistante, tenancière du café du Chapeau. Il est amené à l’Usine à Gaz (où il travaillait), où il est frappé de plusieurs coups, puis au marché couvert pour réparer une panne d’électricité alors qu’un bal FFI a lieu. Il est tué de deux balles de