27/02/2024
ALBOURY FAIT PARTIE DE L’HÉRITAGE DE CHEIKH OUMAR FOUTIYOU TALL.
J’ai découvert dans les archives, qu’en 1883, précisément au mois de février que Mourtada, fils d’El Hadji Oumar est venu trouver Alboury Ndiaye à Yang Yang pour lui dire, de la part de Ahmadou, que Cheikh Omar l'avait élevé au grade de Mouhadam et que le prix à payer, c’était de renoncer à son pouvoir et d’aller prendre le drapeau de la résistance.
Il reviendra Mourtada, en 1888, et en ce moment, Alboury lui dira "je vais partir". De Macina à Dosso, Alboury traversa sept (7) pays parmi lesquels, il a toujours combattu pour le drapeau de l’islam et surtout pour le drapeau de la Tidjanyya. La lettre de commandement du gouverneur du Sénégal au colonel Dodds pour attaquer la capitale Yang Yang en mai 1890, se termine par cette phrase qui était un doigt pointé vers Alboury et qui était pour nous descend du Djolof, un titre de noblesse. Le gouverneur disait à Dodds : « il est temps pour la colonie de se débarrasser de ce vieux Tidjane entêté ». Alboury mort, une dizaine d’années après son départ, est enterré dans l’enceinte d’une mosquée où tous les jours on psalmodie la Wazifa et la Djawhara. Yaye Arame Mbodji Dieng, qui est la seule et unique femme qui l’avait accompagné de Yang Yang d'où ils sont partis, le 24 mai 1890 à 8h30, est revenue à Yang Yang où elle est décédée en 1926. Elle rapporta que quand Bouna le fils aîné d’Alboury fut rattrapé par Dodds à Kaedi puis intronisé plutard, le 18 décembre 1895, Bourba Djolof alors qu'il revenait six semaines avant du collège Alaoui de Tunis, Alboury lui avait dit le matin dans les grottes de Bandiagara « cheikh oumar fayoul naama ci touba yi, faal nañu dëmb bouna burba joolof, cheikh oumar wann naamako ci souba».